Chapitre #27

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- Madi j'en ai maaaaaaare...

L'après midi touchait à sa fin et nous l'avions passé en faisant du rangement dans toute la maison car ma mère rentrait demain. Et bien sûr, Théo avait commencé à râler au bout de 10 minutes. Il devait maintenant en être à sa centième plainte :

- Aide moi à faire le lit de ma mère et c'est terminé gros flemmard, lui dis je.

Il ne se fit pas prier et l'affaire fut réglé en cinq minutes, un record venant de lui :

- Ça y est, enfin fini ! criai je.

- Je pense que je mérite une récompense, dit il en faisant sa bouille de bébé.

Je levai les yeux au ciel avant de le prendre dans mes bras. Sans que je m'y attende, il me souleva sur son épaule comme un sac à patates et se dirigea vers le salon :

- Lâche moi Théo !

Au lieu de s'exécuter, celui ci me mit une tape sur les fesses qui me fit crier de surprise. Au bout de quelques secondes, il m'allongea sur le canapé et vint me rejoindre. Je ne pus m'empêcher de lâcher un soupir d'aise. Nous n'échangions aucun mot, être dans les bras l'un de l'autre suffisait à rendre ce moment agréable. Sans le vouloir, je me mis à penser à la veille lorsque j'étais dans la même position avec Loïc... :

- Je... je dois appeler quelqu'un rapidement j'en ai pas pour longtemps, chuchotai je.

- Qui ça ?

Je ne pris pas le temps de lui répondre et allai appeler Loïc dans ma chambre.

Conversation téléphonique :

- Allô Madi ?

- Salut Loïc... Je n'ai pas eu de tes nouvelles, je voulais savoir si tu étais bien rentré.

- Hum plus ou moins... mais je suis enfin rentré.

- Comment ça ?

- J'ai dû inventer une excuse quand ma mère m'a vu débarquer dans cet état mais tout va bien, elle ne m'a pas trucidé.

Un rire nerveux m'échappa :

- D'accord, ça me rassure...

- Merci encore pour tout Madi... J'espère qu'on pourra redevenir amis comme avant, ça me manque tu sais...

- Ça me manque aussi... 

- Je dois te laisser, bisous.

- A bientôt Loïc.

Fin de la conversation téléphonique :

Je soufflai un coup, rassurée de savoir qu'il allait bien :

- Ça te manque d'être avec lui ?

Je sursautai en entendait sa voix ferme :

- Tu écoutes au porte maintenant ? dis je tout aussi fermement.

- Quand tu refuses de me dire qui tu appelles, oui.

- C'est pour justement éviter cette situation que je ne te l'ai pas dit Théo.

- J'aurai dû comprendre que tu avais encore des sentiments pour lui.

Il fit demi tour et partit avant même que je n'ai pu parler :

- Théo attends !

Je courus pour le rattraper dans le salon :

- Théo !!

Il s'arrêta net et fit volte-face au moment où je lui rentrais dedans, ce qui me fit tomber. Il ne m'aida pas à me relever et se contentait de rester planter devant moi :

HésitationWhere stories live. Discover now