Chapitre 64

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      Après le départ de Tyler et de son père, j'avais méticuleusement ranger la cuisine et j'étais montée dans ma chambre pour me changer.
      C'était une journée spéciale, celle dont rêve toutes les petites filles du monde. J'allais choisir ma robe de mariée, ce qui rendait je dû l'avouer le mariage beaucoup plus concret à mes yeux. Une fois prête je me dirigeais vers la chambre de Kristen afin de la préparait également, bien qu'elle fut bien trop petite pour comprendre j'étais certaine que ce jour serait également très important pour elle aussi. 
     J'entrais doucement dans sa chambre et me pencha sur son lit, cette bouille d'ange commençait à se réveiller. Je la prit dans mes bras et la déposa sur la table à langer, je lui changeais sa couche et lui enfila une jolie robe à volants rose pâle ainsi qu'un bandeau assorti orner d'une grosse fleur du même ton.
      Une fois Kristen prête, nous descendîmes dans le salon. Là j'installais ma fille dans sa nacelle, je vérifiait pour la vingtième fois que rien ne manquer dans son sac à langer, quand le klaxon de la voiture de ma mère retentit au bout de l'allée.      Je sortis harnacher comme une bourrique et me dirigeais vers la voiture stationnait devant la boîte aux lettres.
      J'ouvris la portière arrière et installa ma fille sur la banquette arrière en vérifiant deux fois... Non trois fois que cette dernière fut bien fixée.  
     Je montais côté passager et fit un sourire à ma mère.

     - Prête ?
     - Plus que jamais. Où va-t-on ?
     - Je me suis renseignée, apparemment il y a une magnifique boutique à Nederland. Ça te vas ? 
     - C'est parfait. En plus ce n'est pas très loin.

     Maman tourna la clé et le moteur ronronna immédiatement. Le début du trajet fut silencieux, j'étais partagé entre excitation et stresse.

      - Je suis contente que tu m'ai demandé de t'accompagner.
      - Et avec qui y serai-je aller ?  C'est une étape qui se fait entre mère et fille il me semble.
     - Oui mais je pensais que Mel se joindrait à nous.
     - Non elle aura la surprise, je voulais partager ce moment qu'avec toi.
     - Et j'en suis ravie. Je peux te poser une question ?
    - Oui.
    - Tu n'es pas trop déçue que Mélanie ne soit pas ta demoiselle d'honneur ?
     - Non, premièrement parce qu'elle est déjà mariée et enceinte, deuxièmement car je suis certaine que Laurine sera parfaite pour ce rôle. De plus Mélanie est une femme qui ne se vexe pas.

      Nous continuions notre petit périple vers Nederland en tentant de rester le plus sereines possible. Après vingt minutes de trajet, nous arrivâmes devant l'enseigne tant attendue. Ce fût pour moi comme si je trouvais enfin le saint Graal.
     Je sortis le châssis de la poussette du coffre, que je déployait un peu tremblante je dus le reconnaître. J'installais la nacelle dessus et pris une grande inspiration. Que les festivités commencent !! 
    Ma mère poussa la porte de la boutique et nous entrâmes en souriant. Mes yeux ne savaient plus où regarder. J'étais comme une enfant qui se rendait pour la première fois dans un parc d'attractions. J'aperçus enfin la vendeuse près de la caisse, cette dernière releva à peine la tête et nous toisa de longues secondes. Son air détaché me dérangea profondément, mais comme ma mère m'avait très bien élevée, j'allais lui faire ravaler sa condescendance de la manière la plus classe possible. 

     - Tu n'es pas pressée maman ?
     - Non, pourquoi ?
     - Je pense que nous allons passé un long moment ici.
     - Je te vois venir Jenny Wyatt !

     Toutes ces robes suspendues ressemblaient à des nuages dans ce somptueux magasin. Je me serai cru au paradis. La vendeuse peu aimable s'avançait vers nous du pas assuré avec un air méprisant et j'étais bien décidé à lui en faire voir de toutes les couleurs. Cette femme grande et mince, avec ses cheveux coupaient courts auburn et ses grands yeux bleus arrivait à notre rencontre son faux sourire greffait sur son visage.

    - Mesdames que puis-je faire pour vous ?
    - Un abonnement à un cours de tennis patate !  Jenny calmes toi !  Bonjour je viens choisir une robe de mariée.
    - Le grand jour est prévu pour quand ?  
    - Dans six semaines.
    - Et bien autant dire que vous n'êtes pas en avance !  Mais on va vous trouvez ce qu'il vous faut !
    - Disons que ces derniers mois les essayages m'étaient même pas envisageables.
     - Je comprends. Nous avons une magnifique gamme de robes blanches...
     - Je vous arrête tout de suite. Dans la mesure où j'ai le teint de Blanche-neige et que je suis déjà maman, je pense que le blanc virginale n'est pas fait pour moi.
     - Effectivement si vous voulez j'ai plusieurs modèles ivoire très jolis ?
    - Ça me semble parfait !

    En jetant un coup d'oeil furtif à l'étalage de robes plus magnifiques les unes que les autres, je la vit. Elle était là pendue à un cintre. Au premier coup d'oeil , mais vu l'attitude de ma chère vendeuse j'avais bien l'intention d'en faire qu'à ma tête.
      Elle nous dirigea vers un salon d'essayage en ramenant trois robes avec elle. Elle me fit me déshabiller et m'aida à enfiler un jupon avant de me passer la première robe.
      Une robe bustier avec une énorme jupe trapèze en tulle qui me faisait ressembler à une gigantesque meringue. Quand je me vis dans le miroir, j'imaginais la tête que feraient les invités. Je demandais aussitôt à en essayer une autre.
     Au bout de trois longues heures d'essayage intensif, une fois écarté les robes sirènes, à froufrous et inondées de strass, je lui demandais de pouvoir essayer LA robe, celle que j'avais dès mon arrivée. Madame amabilité me fit changé de jupon et me passa la robe. Je sortis de la cabine et quand ma mère me vit elle fondit en larmes.

     - Jenny chérie... Je crois que c'est celle-là...
     - Je crois aussi...
     - Elle vous va parfaitement, même pas besoin de retouches. Voulez-vous que je vous aide à choisir un voile ?
      - Je vous remercie mais ce ne sera pas nécessaire, je l'ai déjà merci. Mais je prends la robe.
      - Je vous aide à la retiré.

    Bizarrement quand elle su que je prenais la robe, Madame amabilité devint réellement aimable. À ma grande surprise ma mère insista pour payer ma robe, ce qui bien entendu me fit pleurer. Je remerciai la vendeuse et nous quittâmes la boutique.
    J'installais Kristen sur la banquette arrière, remis le châssis dans le coffre et je déposais délicatement ma future robe de mariée sur la planche arrière. Je rejoignis ma mère à l'avant, m'asseyais et claqua la portière.

     - Tu veux que je te dises un truc ma petite fille ?
     - Quoi maman ?
     - Tu vas être la mariée la spectaculaire qu'on est jamais vu... 

    

Pas sans toi ( Partie 1) EN RÉÉCRITURE  #wattys2017Where stories live. Discover now