Pas sans toi ( Partie 1) EN RÉÉCRITURE #wattys2017

Chapitre 32

                             Tyler

           Une semaine c'était écoulée depuis le retour de Jenny. Une semaine de pur bonheur, durant laquelle je m'étais sentis un homme, un vrai. Me réveillai tous les matins à ses côtés donner un sens véritable à mon existence. Nous étions le trente et un décembre et Jenny fêtait ses vingt-cinq ans aujourd'hui. Je ne lui avait pas souhaiter ce matin. Elle devait m'en vouloir ou penser que j'avais oublier. Un repas en son honneur serait célébrer chez Mel et Will, c'était une surprise et je me félicitait de ne pas avoir vendu la mèche.
      Chaque instant de cette semaine, me donnait envie de construire notre avenir. La protéger de tout et faire en sorte de lui apporter ce qu'elle désire. Depuis que nous vivions ensemble je m'imaginais en mari et père. Soudain la voix de Suzanne Collins qui résonnait dans la radio me sortis de ma rêverie.

        À toutes les unités !  Une agression vient d'être signalées à l'angle de Madison et Jackson street. Derrière le hangar à grain de Ben Cooper. Pas de détails supplémentaires !

    - Ici l'adjoint Dawson !  Je me rends sur les lieux. Envoyez moi du renfort !
    - Bien reçu Monsieur Dawson !  Je vous envoie une voiture de patrouille immédiatement !
    - Merci Suzanne.

     Je me dirigeais à vive allure, jusqu'au lieu indiquer par Suzanne. Je sortis de la voiture et couru jusqu'à la ruelle. Ce que je découvrais était déconcertant. Elle était là en jogging noir, les yeux vides et le visage crispé.

      - Adrianna que c'est il passé ?
      - C'est au-delà de mes espérances !  Tyler Dawson en personne ! 
Elle eu un rire hystérique.
      - Qu'es ce que tu fais là ?  Qui t'as agressé ?  Je suis là pour t'aider !
     - Pour m'aider ?  Je n'ai pas besoin d'aide !  Toi en revanche c'est une autre histoire !
     - De quoi parles tu ?  Bon sang Adrianna calmes toi !
     - Que...que je me calme !  Tu te fous de ma gueule !  Tu m'as largué comme une merde !  Pour...pour cette petite pute !  Et c'est à moi de me calmer !
     - Ne parles pas d'elle comme ça. Jenny ne t'as rien fait. C'est moi qui t'ai fais souffrir et j'en suis désolé.
     - Tu...tu es désolé ?  Désolé !  Tu veux que je te dises une chose ?  Si je ne peux pas t'avoir alors personne ne t'auras !
Elle mit sa main dans sa poche et en sortit un revolver.
      - Adrianna !  Poses ce flingue déconne pas !
      - Personne ne me quitte Tyler !  Personne !
      - Ok je comprends. Mais je ne peux pas revenir en arrière. Je suis fiancé à Jenny.
     - Non, non, non !!!  Tu es à moi !

    J'allais sortir mon arme, mais elle appuya sur la gâchette avant. Le bruit du coup résonnait dans la ruelle. La balle atteignit ma cuisse à une vitesse fulgurante, m'obligeant sous la douleur à m'agenouiller. Avant de pouvoir réaliser ce qui était entrain de se placer, une deuxième détonation retentit. Une brûlure d'une violence inouïe envahissait ma poitrine. Le sol s'ouvrit sous mes pieds alors que je m'éffondrai sur le bitume. Le visage d'Adrianna devint flou, ma vision se brouilla et tout tournait autour de moi, alors qu'un troisième tir atteignit une nouvelle fois ma poitrine. Ma respiration était filante, je pouvais entendre le rire sadique d'Adrianna qui restait figer sur place. Je ne sais pas vraiment si des secondes ou minutes s'étaient écoulées, quand les sirènes des renforts se firent entendre. Je percevais juste la voix de mon père qui me paraissait si loin.

     - Adrianna !  Lâches ton arme et lève les mains en l'air ! 
     - Shérif qu'est ce que... C'est Candice...
     - Appelez les secours !  Vite !!
     - Adrianna Lee vous êtes en état d'arrestation. Vous pouvez garder le silence, tout ce que vous direz pourra être utiliser contre vous. Vous pouvez bénéficier d'un avocat si vous n'avez pas les moyens de vous en procurez un, il vous en sera commis un d'office.
      - Tyler !  C'est Doug !  Les secours arrivent tiens le coup mon pote !
     - Je...je vais...essayer... Jen...
     - Évite de parler, tu vas la voir ta Jenny !
      La sirène de l'ambulance retentit enfin, j'allais peut-être m'en sortir. Franchement je n'avais pas envie de crever ici, dans ruelle pourrie.
      - Laissez nous passer !  Qu'est ce qu'on a ?
      - Homme blessé par balle, une à la cuisse, deux à la poitrine. État critique !
       - Ok !  On se dépêche de le transporter à l'hôpital sinon on va le perdre !

     Putain !  Quelle bande de brutes !  J'étais dans l'ambulance, la sirène me donnait envie de hurler. Dépêchez vous bordel !  Je veux pas crever !  Les portes de l'ambulance s'ouvraient enfin. Tout le personnel des urgences s'activait comme dans une fourmilière. Dans toute cette effervescence, je finis par reconnaître un visage familier.

     - Mel... Mélanie...