Chapitre 48

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AIDEN

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AIDEN

La semaine fut longue, mais pas interminable. Je me rappelais encore la douleur qui m'avait submergée lorsque j'avais dû reprendre l'avion et laisser Calvin à San Francisco.
Je me rappelais aussi très bien de la réaction de Jax face à l'annonce de mes fiançailles.

« - QUOI?!

Je me bouchais les oreilles en grimaçant.

- Tu rigoles, hein?

Je secouais la tête et il se laissa tomber dans le canapé.

- Je rêve, c'est pas possible autrement. Ma petit princesse de 18 ans est fiancée. A son amour d'enfance. Bordel de merde.

- N'en fais pas tout un drame. Il n'y a pas d'âge pour trouver l'amour.

- C'est pas ça, le problème. C'est que maintenant, ce sera lui ta priorité.

- Mais non, ce sera toujours toi, Jaques.

Il se releva, complément décoiffé et me fixa d'un air sévère.

- C'est pas parce que c'est une bonne nouvelle que tu ne mérites pas un coussin dans la figure.

Ainsi commença une énième bataille de polochon. »

Jax avait plutôt bien prit la nouvelle, si on oubliait qu'il avait failli faire une crise cardiaque. Mais il s'en était remis, et m'avait grandement félicité.
Je ne savais pas ce qui nous attendait en France, mais j'avais hâte d'y aller, de revoir Beth et les enfants de l'orphelinat. Calvin devait venir me chercher d'ici quelques minutes, alors que je l'attendais près de la porte, ma valise à mes pieds.
Lorsqu'on sonna à la porte, je l'ouvrais immédiatement, surprenant Calvin qui sursauta légèrement.

- Bordel, ne fais plus jamais ça, Tigress.

Je lui souriais et haussais les épaules. Il se pencha vers moi et déposa un long baiser sur mes lèvres.

-Hum, une semaine c'est définitivement trop long, susurra-t-il.

Calvin salua Jax, alors que ce dernier le faisait promettre de veiller sur moi, de me rendre heureuse auxquels cas il se jurait de lui faire payer. Calvin lui avait promis de prendre soin de moi, et ça m'avait particulièrement chamboulée. Calvin n'avait pas honte de nous, me prouvant sur j'avais eu peur pour rien.

- Bon, allons-y, l'avion ne nous attendra pas!

Cette scène me rappelait celle de mon premier souvenir, celle qui m'était apparue lors de notre premier rencontre. Le chemin que nous avions parcouru était long, semé d'embûches et il nous avait écorché plus d'une fois, mais nous avions survécu. Notre amour avait survécu.

***

- L'air de Paris m'avait manqué !

Je regardais les embouteillages avec des yeux pleins d'étoiles. Cette foule, ce climat, on était bien à Paris, il n'y avait aucun doute.

Retrouvailles Where stories live. Discover now