Calvin Hall est le boxeur le plus en vogue cette saison. Il enchaîne les victoires et se fraye rapidement un chemin vers le championnat. Il est plus connu sous le nom de RIP. À 24 ans, ce jeune sportif à le cœur brisé : sa meilleure amie est morte d...
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DE SURPRISE EN SURPRISE
Je tournais en rond dans l'appartement, comme le ferait un lion en cage. Ça faisait dix minutes que j'étais rentrée, et aucun signe de Calvin. Pas de message, pas de signe de son retour. J'avais guetté l'entrée de l'immeuble pour les voir sortir, mais personne n'avait franchi la porte. Qu'est-ce qu'il foutait? S'il ne revenait pas dans les cinq minutes suivantes, j'allais le chercher par la peau du cul. La porte claqua et je me précipitais vers cette dernière avant d'entrer en collision avec Calvin qui lui, se précipitait vers le salon. Il m'attrapa le bras pour m'éviter une autre chute, me ramenant contre lui.
- Je suis désolée.
- Pardon, dit-il en même temps.
Je lui souris, heureuse qu'il soit avec moi et pas avec l'autre potiche. Sa main remonta le long de mon bras et vint se glisser dans ma nuque, me faisant vibrer. Mon corps réagissait toujours à son touché, ses caresses, et même à sa voix.
- Je l'aime pas, chuchotais-je.
- J'avais deviné, me dit-il en riant.
Je haussais les épaules et me laissais aller dans ses bras. Son parfum naturel exquis me monta au nez et m'enveloppa dans un cocon confortable et enivrant. Ma place était là, au creux de ses bras.
- Je suis terriblement désolé, Tigress. Je ne savais pas qu'elle allait débarquer. Ça fait plusieurs années qu'elle essaye de me mettre le grappin dessus, j'aurais dû me douter qu'en te rencontrant elle redoublerait d'efforts.
Je soupirais et m'écartais pour qu'il puisse me voir.
- C'est pas grave. C'est avec moi que tu es là, non?
Il se pencha vers moi et déposa un chaste baiser sur mes lèvres.
- Là où j'ai envie d'être.
Mon cœur se gonfla de bonheur et mes joues s'échauffèrent, comme à chaque fois qu'il me complimentait. Calvin devenait de plus en plus tactile, il me complimentait plus régulièrement et faisait beaucoup moins le con. Du moins, il ne le faisait plus volontairement. J'espérais qu'il comprenne ce que je voulais, que je souhaitais être avec lui plus que de simples amis, plus que de simples connaissances. Je savais enfin ce que je voulais réellement. Je voulais être sa petite amie. J'en avais pris conscience d'en l'ascenseur. Ça m'était apparu comme une évidence. Je le désirais fortement, j'avais l'envie permanente de l'embrasser et j'étais terriblement jalouse des filles qui l'approchaient. De plus, j'étais heureuse, comblée, choyée, je ne pouvais qu'avoir envide d'être avec lui. Mes sentiments quant à eux restaient indéfinissables. L'amour ? Non, pas encore. L'amitié ? Surtout pas. Alors, qu'était-il pour moi ? Mon cœur et ma raison s'étaient allié pour me faire perdre la tête. Je voulais sortir avec Calvin Hall, j'en avez terriblement envie. J'avais bon espoir que notre relation soit plus passionnelle que nocive, mais en connaissant notre passé commun, j'en doutais. Plus jeune, j'étais tombée amoureuse de lui, mon cœur prendra-t-il le risque de lui faire confiance une nouvelle fois ? Seul le temps pourra nous le dire.
