Side Story n°1: Comment Harold rencontra Alvin

622 32 3
                                    

PDV de Harold

Je me réveillais étourdi. Mes yeux s'ajustaient à la luminosité et je pouvais entendre de nombreuses voix chahuteuses. En me réveillant je remarquais que j'étais ligoté avec une corde et assis sur une malle.

"Où diable suis-je?" Ronchonnais-je en regardant les différents hommes autour de moi en train de boire, fumer et parier.

"À la Taverne de Mala évidement." Me dit une femme aux court cheveux blonds portant un plateau. "D'ailleurs, je suis Mala. Propriétaire de ce bel établissement, et tu dois être Harold Haddock." 

"Okay, comment connaissez-vous mon nom, et pourquoi suis-je attaché?" Demandais-je, observant la femme qui laissa échapper un rire. 

"Tu devrais demander au Dérangé, il est juste là." Dit-elle en pintant du doigt le bar ou je vis la Flamme Dérangé parler avec un gars costaux. 

"Hey Flammichette c'est quoi le problème!!" Criais-je et la pièce entière se tu. Tous les clients me regardèrent avec un air étonné.

"Harold!! Tu es enfin réveillé!!" Dit le Dérangé et prit deux bières sur le comptoirs. Il en posa une devant moi et dit "Bois, bois. J'ai un plan démoniaque à t'annoncer dans une heure."

Un déluge de chuchotements envahi la salle. Ils se demandaient, de façon pas très discrète, pourquoi le Dérangé ne m'avait pas déjà grillé.

Je regardais la chope de bière, puis Flammichette. "Comment suis-je supposé boire les mains attachées?"

"Oh je suis désolé. Laisse moi te délier." Dit le Dérangé et procéda à défaire les noeuds. Je jetais un oeil par la fenêtre et vis que la nuit était déjà en train de tomber. "Attend une minute. Il était 10h du matin quand j'étais à ce pique-nique." 

Je me rappelais soudainement ce qu'il s'était passé cette journée. Ce fichu méchant m'avait kidnappé pendant mon rendez-vous pique-nique. 'Oh mon Thor, mon rencard a du être terrifiée.'

"Qu'est-ce qui t'as pris de me kidnappé si tôt. Tu ne pouvais pas attendre au moins que je termine mon rendez-vous!! Maintenant Mei Sung ne voudra surement plus jamais m'adressait la parole!" Criais-je, exaspéré.

"Eh bien je voulais te remercier d'avoir joué les otages la dernière fois, et m'excuser d'avoir gâché ton dernier rendez-vous, alors j'ai pensé qu'on pourrais déjeuner ensemble. Mais je ne pensais pas que la grenade serait si efficace." Me dit le Dérangé, ce qui me fit grogner.

"Et à propos de cette mademoiselle Mei Sung, tu pourrais trouver tellement mieux. Elle était beaucoup trop autoritaire." Continua-t-il. "Il te faudrait plus..."

"Oh mon dieu! Et maintenant tu peux me conseilles sur mes rencards!!" L'interrompis. "Attends une minute. Comment savais-tu qu'elle était autoritaire?" Demandais-je, voyant le Dérangé détourné le regard. Je levais un sourcil et croisais les bras. Flammichette soupira. "J'étais dans l'arbre sous lequel vous pique-niquiez." 

"Quel harceleur." Dis-je sèchement.

"Ah tu es celui de la dernière fois." Le grand costaux  à qui parlait Flammichette dit en approchant. "Moi c'est Alvin, et la plupart des gars ici, font parti de mon gang des Exilés. Dites Salut les gars." Dit Alvin, et la majorité des gens présent dans la taverne me saluèrent.

"Je n'aurais pas pensé que tu étais le fils du Commandant. Cet homme se conduit toujours collet monté. Tu as certainement fait une impression la première fois que tu as été kidnappé." Alvin rit de bon coeur et me donna une tape sur l'épaule. "Ils ont du censuré les médias parce que tu insultais la foudre." 

"J'étais ligoté à une antenne, en haut d'un gratte-ciel, avec un méchant chargé à bloc d'électricité." Dis-je sèchement. "La situation me donnait le droit de pester." 

"Et c'est ce que t'as fait gamin. Nous étions dans ce pub à regarder les infos, et nous ne nous attendions certainement pas à ça." Alvin et quelques hommes se mirent à rire.

"Oh le Dérangé, fais pas la gueule." Dit Alvin à Flammichette qui se remémorait ce moment. "Il t'as traité de caniche parasitant seulement deux fois." 

Des éclats de rire jaillirent dans la salle et le Dérangé rougit. "N'empêche que mon nouveau plan fonctionnera." Cria-t-il. "Et l'habitant de Beurk que je viens de kidnapper va m'aider." Dit-il me regardant droit dans les yeux.

"Quoi!! Je suis quoi maintenant!!" Criais-je en agitant mes bras.

"Tout ça pour impressionner quelqu'un..." Dis-je mais avant que je en puisse finir ma phrase je fut coupé.

"Ce n'est pas juste quelqu'un!!" Cria passionnément Flammichette. L'ensemble du bar poussa un grognement d'ennuyante. "Qu'as tu fait..." Me dit Alvin.

"Fais quoi?" Demandais-je curieusement et je vis Flammichette se lancer dans un monologue sur le pourquoi il avait besoin d'impressionner son idole. 

"Il est parti en mode fangirl, et il n'y a aucun moyen de l'arrêter. Tu n'as aucune idée du nombre de fois où on a du endurer son discours." Dit Alvin en s'asseyant sur la malle. 

Le monologue continuait et je devenais fatigué. Alvin me donna un coup dans les côtes alors que je m'assoupissais. Je regardais à l'horloge sur le mur et réalisais que le Dérangé parlait depuis 20 minutes et qu'il n'était pas prêt de s'arrêter. 

"Je dois vraiment y aller. Je dois me lever tôt. Tu veux que je fasse quelque chose à propos de ça?" Demandais-je en pointant Flammichette qui se tenait maintenant debout sur un tabouret au centre du pub.

"Je t'en pris." Dit Alvin en réprimant un bâillement. 

Je me levais de mon siège, et donnais un coup dans le dos de Flammichette, ce qui le fit glapir, puis libérer le tabouret. 

"Flammichette je ne le dirais qu'une seule fois. Tes monologues sont interminables. Je ne serais pas surpris que c'est à cause de ça que tu perd contre les héros." M'exclamais-je.

"Maintenant je dois y aller." Lui dis-je, avant de sortir tranquillement du bar. Un tonnerre d'applaudissements suivirent lorsque je passais les portes.

"Qu'est-ce qu'il vient juste de se passer?" Demanda le Dérangé à Alvin qui rit hystériquement. "Je le reconnais, ce gamin à des couilles." 

Sauvage vînt murmurer à l'oreille d'Alvin. "Les gars ont fait quoi?" Demanda Alvin en entendant la nouvelle. "Okay, j'en suis. Je parie 50 dollars que le petit embrasse la fille à son prochain rencard."






Phantasm (French Version)Where stories live. Discover now