Chapitre 8

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PDV AMBRE

Depuis quelques minutes aucun bruit se faisait entendre. Je ne savais pas quoi répondre. Puis un coup à la porte me fit sursauter. Cela brisa le silence et Zayn, sans me quitter des yeux, grogna et ordonna à la personne d'entrer. Je pouvais lire sur son visage l'impatience de savoir ma réponse. Un homme entra. Il avait plusieurs armes à feu dans la ceinture et un couteau dans ses bottines dépassait. Il était châtain aux yeux bleus. Il possédait une grande mèche qui lui tombait de façon rebelle sur le visage. Il fit un sourire Zayn.

- Excuse moi mec, je sais que tu ne voulais pas être dérangé pendant que tu parlais à ta belle mais c'est urgent.

Il avait dit cela sans m'adresser le moindre regard. Il soutenait le regard de Zayn tout en souriant. Le "patron" laissa échapper un soupir de frustration et se retourna vers moi. Il se deplaça pour que l'homme m'aperçoit un peu plus.

-Tu peux parler devant elle.

Louis s'intéressa enfin à moi et toujours avec son sourire en joueur accroché à son visage, me fit un mouvement de tête. Bien. Ils avaient tous l'air de me connaître et de ne pas être surpris de me trouver ici.

-Elle a accepté ? Répondit enfin le mécheux.

-Non.

Je n'avais même pas laissé le temps à Zayn de parler. Il avait la bouche grande ouverte, surpris de ma réponse. Il ne s'attendait pas à cela ahah. Je rigolais intérieurement. Le sourire de l'autre homme s'agrandit et un petit rire sorti d'entre ses lèvres.

-Je te l'avais dit Zayn: elle a beau tout cacher, elle, sa fausse identité et ses informations personnelles, mais les contacts avaient raison pour sa réponse. C'est une petite chieuse. Tu vas devoir être plus convainquant que cela.

Il venait de m'insulter et je ne pouvait pas répondre vue le regard d'avertissement que me faisais le basané. Mais je me vengerai.

-Louis ferme là.

Zayn allait rajouter quelque chose, mais je ne le laissais pas faire. Je sautai sur une des armes de Louis et me remis droite devant la sortie et les garçons pour les menacer.

-Vous vous prenez peut-être pour les rois de Londres, mais vous oubliez quelque chose. Vous ne connaissez pas ma vie. Je me répète: je me suis toujours débrouillée toute seule. Ce n'est pas aujourd'hui que cela changera. Je ne rigole pas. Je sais me défendre alors bouger pas de là ou je tire.

Louis souriait toujours, amusé. Il commençait vraiment à me taper sur le système. Zayn lui avait un regard indescriptible, mais je ne le sentais pas bon. J'eus un moment d'hésitation; je ne savais pas si je devais tirer dans les jambes des deux hommes devant moi pour les ralentir dans ma fuite. Ce n'est pas que j'ai peur loin de là, mais le bruit aurait sûrement alerté les gardes et les hommes qui sont dans le bâtiment.

Je ne me retournai pas pour ouvrir la porte, ma main derrière mon dos cherchait la poignée désespérément. J'avais l'arme dans l'autre main; je ne voulais pas tourner la tête de peur qu'ils prennent le contrôle.

Quand j'arrivai enfin à l'ouvrir, j'ordonnai au mécheux de déposer ses armes au sol. Il se retourna vers Zayn, celui-ci approuva. Je ne comprenais pas leur réaction quelque chose clochait, les deux garçons ne paraissaient pas le moindre stressé. Le beau brun avait toujours cet air indéchiffrable qui me donnait des frissons dans le dos. Je ne devais pas m'arrêter à cela et réfléchir trop.

Par la suite j'attrapai le couteau que je mis dans ma poche arrière et un autre pistolet au cas où je devrai tirer plus que je le penserai. Je leur ordonnai d'aller se mettre au fond de la pièce.Je leur fis un dernier faux sourire et me retournai prête à sortir sortir.

-Tu n'iras pas loin tu le sais cela au moins Ambre?

Après avoir prononcé cette phrase Zayn explosa de rire. Un rire sadique. Il l'avait dit comme si j'étais une gamine.

-Tu crois que quoi va m'arrêter? Crachais-je.

-Mes hommes. Répondit-il aussi vite.

-Je leurs tirerai dessus.

-Tu n'en es pas capable. S'exclama-t-il.

-Tu verras bien. Me mets pas au défit ou tu risques d'avoir du mal à soigner tous tes hommes qui se seront mis sur mon chemin.

-Tu es trop faible Ambre. Si je me rapelle bien ce qu'on dit sur toi, tu n'as pas réussi à sauver ta mère de ton père ma belle. Tu n'as plus ton masque pour te cacher ici. Ni aucun amis pour t'aider.

Mon visage se crispa. Une rage incontrôlable m'emparai. Je partis sans me retourner en me retenant de claquer la porte pour ne pas me faire démasquer. Je la bloquai avec une chaise. Aucun homme était devant la porte. J'avais de la chance ils étaient tous en rond vingts mètres plus loin.

J'entendis Louis rigoler derrière la porte et Zayn l'engueuler. S'il pensait que ces propos blessants m'arrêteraient c'est tout le contraire. Il allait bien voir de quoi est capable une femme, de quoi je suis capable.

Le groupe d'hommes ne me remarquait même pas car ils étaient trop concentrés dans leur grande discussion. J'avais mis ma capuche et je marchais telle un bonhomme pour tromper les pistes. Tout allait bien j'avançais assez vite. J'avais tourné dans un long couloir vide où je me mis soudainement à courir.

Quand d'un coup, quelque chose me fis ralentir. Dans le coin à gauche il se trouvait une caméra qui clignotait en rouge. Il devait sûrement avoir des gardes derrière qui faisaient un zoom pour savoir qui j'étais. Bon tant pis je n'avais pas le choix, j'étais presque découverte. Je me mis à tirer dans la caméra. Je ne ratai pas ma cible, j'avais l'habitude. Je commençai à me remettre à courir ne voulant pas me faire rattraper.

Je vis des hommes se diriger vers moi en courant je leur tirai dessus tout en continuant à avancer. J'entendis une porte exploser. Les garçons avaient sûrement dû réussir à ouvrir la porte. Je devais me dépêcher. Je commençai à tirer sur toutes les personnes qui se trouvaient en face de moi. La phrase de Zayn résonnait dans ma tête. "Tu es trop faible Ambre.... Tu n'as pas réussi à sauver ta mère de ton père ma belle."... Encore et encore...

Je n'arrivai pas à oublier je voulais prouver qu'il ne me connaissait pas je ne suis pas une fille comme les autres. J'étais LA commandante du plus gros gang de fille de tous l'Angleterre et surtout de Londres.

Des gens criaient... J'entendais de pas derrière moi se rapprocher. Je continuais à tirer ne contrôlant plus rien. Je ne visais même plus les jambes de mes adversaires comme à l'habitudes, mais leurs épaules, ventres, et même leur têtes. Mes émotions avaient pris le dessus. Je n'étais plus moi même. Rien ne pouvait m'arrêter à ce moment là. J'étais plus qu'à quelques mètres de la porte.

-Ambre! Stop! Tu n'es pas une meurtrière, tu as toujours dit que tu ferais que blesser. Arrête ce massacre! Accepte leur aide, tu es vraiment en danger à l'extérieur et nous aussi! Dépose cette arme!

Que devais-je faire ? Pourquoi elle était là? Elle voulait que je m'arrête, que je reste dans le gang du basané et que j'accepte sa proposition. Elles étaient déjà toutes là? Je commençai à paniquer. Je ralentis un peu, je n'arrivais plus a réfléchir.

Soudain un bruit d'arme retentit près de moi. Ce n'était pas la mienne. Un cris ce fit entendre et ce n'était pas non plus le mien. Je n'arrivais plus à faire un geste. Un mal de tête me pris. Une douleur a la jambe me fis m'écrouler au sol. Quelqu'un me sauta dessus et me bloqua pour pas que je bouge, la voix de mon amie se fit lointaine. Les choses autour de moi deviennent flous. Puis plus rien, trou noir. J'avais juste une douleur aux tempes et à la jambe gauche. Juste une question me vient à l'esprit:

Comment avais-je pu laisser des mots me toucher à ce point là?

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1600 vues merci ♡
1370 mots sur ce chapitre car j'ai pu publier qu'un seul chapitre cette semaine.
Bonne journée à vous.
Bisous!

Them Girls (ZJM)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant