Teach me [Dylan O'Brien]

Chapitre 40

J'ai besoin de vous, et il faut faire quelque chose au plus vite, la situation devient incontrôlable, déclara Dylan anéanti.
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Dès que ces mots étaient sortis de la bouche de Dylan, nous avons sus que la situation avait empirée. Son beau père avait encore fait des siennes et l'avait violemment frappé dans le ventre. Heureusement rien de très grave, sa plaie n'avait pas été touchée.
Il n'avait pas pu se défendre et il ne pouvait pas le dire à sa mère ; son beau père lui avais fait du chantage en lui disant que si il le répétait il se prendrait la "pire raclée de sa vie".
C'est ainsi qu'après les cours, moi, Dylan et Scott sommes allés acheter des caméras dans le cultura du coin. On a ensuite mis un peu chacun de notre poche vus que ca revenait assez cher mais j'étais prête à n'importe quoi pour Dylan. Je voulais juste qu'il sorte de cet enfer, mais pas seulement Dylan mais aussi sa mère. Je voulais plus que tout qu'il soit heureux, qu'on est enfin la paix. Il avait droit au bonheur, il devait y avoir droit. C'est une personne qui a souffert et qui a enfin su enlever sa carapace pour moi. Je ne veux pas que son beau père lui fasse remettre cette carapace si dure et blindée. Non, il fallait que notre plan fonctionne à tout prix...

Le soir il les avait installées avec notre aide dans le salon, dans la chambre de Dylan et dans le garage. On était assez confiants et il fallait que ça marche, c'était la seule solution. Dylan avait l'air moins préoccupé et presque rassuré. Mais tant que ce vieux tocard ne sera pas sorti de sa vie, il ne sera pas rassuré, jamais à vrai dire. Nous nous étions donnés un délai de une semaine, une semaine et nous irions à la police amener la video. Dylan était sur que son beau père passerait à l'action mais j'avais peur. Les mots "pire raclée de ta vie" repassait dans ma tête, et si Dylan ne s'en sortait pas...C'est vrai que son beau père était costaud, et même si Dylan était un peu musclé c'était une petite fourmis à côté, facilement écrasable du bout du doigt.

Le lendemain je décida d'appeler Dylan et de sécher les cours. Il me l'avait proposé il n'y a pas si longtemps en m'apportant mon petit déjeuner au lit. Il fallait qu'on passe du temps ensemble et je voulais faire tout ce qu'il aimait au cours de cette journée.

- Toi Melissa sécher les cours ? C'est la plus grosse blague du siècle, ricana Dylan.

Il était de bonne humeur ce qui était bon signe.

- Tu ne me connais pas encore, tu ne connais pas la Melissa rebelle, répliquais je le sourire aux lèvres.

Il ricana à l'autre bout du fil. Qu'est ce que son rire me faisait du bien, il ne pouvait pas savoir que c'était comme une drogue pour moi.

- Oh bébé de ce que je connais ça me va déjà très bien. Ma Melissa préférée est la Melissa cochonne, murmura Dylan.

- Rohhh tu ne penses qu'à ça, bon c'est d'accord tu viens me chercher ? demandais je avec une voix de petite fille suppliante.

- Il faut bien quelqu'un pour te surveiller...Allez je viens mais tu as intérêt à être sage, je passe dans 5 minutes, termina Dylan avant de raccrocher.

Peut importe que mes parents m'engueulent, je m'en fous. Je veux profiter et vivre; et ce n'est pas une journée de cours ratée qui va me porter préjudice.

Je pris un sac et ma veste en jean. Mes parents étaient partis et c'était encore le matin. 8:35 affichait mon réveil.
Dylan était arrivé et avait passé sa tête à travers la vitre. Il souriait. Je me demandais comme il arrivait à sourie même dans une situation pareil. Mais avec le programme que je lui réservait, ce petit sourire là allait s'agrandir.