Chapitre 26

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Dans ce chapitre, Jorge est une nouvelle fois le narrateur !

J'étais toujours dans mes pensées lorsque le médecin me ramena à la réalité.

- Je vous avais dit de me faire confiance !

- Merci beaucoup docteur, merci beaucoup pour votre aide ! Si vous n'aviez pas été là, tout aurait été définitivement fini entre moi et mon épouse !

- Ne me remerciez pas et courez la rejoindre ! Elle a besoin de vous !

- Je ne pense pas qu'elle voudra me pardonner...

- Ne dîtes pas ça ! Ce n'est pas votre faute ! Je suis certain qu'elle comprendra la situation.

- Vous croyez ?

- Oui, j'en suis sûr !

- Très bien, j'y vais de ce pas alors !

- Oui, allez-y ! Bonne chance !

- Merci docteur ! Je ne vous revaudrai cela jamais assez !

- C'est moi qui vous remercie d'avoir accepter mon aide !

On se serra la main et on se salua. Je quitta son cabinet en courant et me précipita dans ma voiture ! Je hurla un coup lorsque je fus a l'intérieur ! Qu'est-ce cela m'avait fait du bien !
Je démarra sur les chapeaux de roues et prit la route la plus direct jusqu'à l'hôpital. J'avais envie de pleurer tellement je m'en voulais. J'étais plus remonté que jamais contre les salopards qui avaient fait une erreur dans les résultats.

J'arriva quelques minutes après dans le parking et me dépêcha de trouver une place. Une fois garé, je sortis et me dirigea hâtivement jusqu'à l'entrée. Je pris la direction des ascenseurs et monta jusqu'au service où se trouvait Martina. Une fois que l'ascenseur s'ouvrit, je me mis à courir le coeur battant plus vite que jamais. J'arriva devant le comptoir et demanda des nouvelles de la femme que j'aime le plus au monde et que j'ai blessé profondément.

- Bonsoir, dis-je haletant, je suis le mari de Martina Blanco, il y a-t-il du nouveau la concernant ? dis-je au bord des larmes

- Laissez-moi regarder, dit-elle en se plongeant dans son ordinateur.

Il y eu un blanc assez long qui me semblait une éternité. J'avais envie de hurler, de frapper dans les murs tellement j'étais en colère contre moi-même.

- Non, son état n'a pas bougé mais il n'y a rien de grave ! Je vais appeler le médecin qui s'occupe de votre femme ; il saura mieux vous expliquer la situation que moi car il est mieux informé.

- D'accord, merci beaucoup. dis-je toujours essoufflé

- Vous feriez mieux de vous calmez un peu monsieur, votre femme est entre de très bonnes mains, elle s'en sortira. Allez donc vous asseoir le temps que le médecin vienne.

- Oui, vous avez raison. Je suis beaucoup trop nerveux.

Si seulement ce n'était que cela...
J'alla m'installer sur les sièges en face du comptoir et tenta de me calmer. J'avais les mains toutes tremblante et je me sentais vraiment très mal. J'étais à la fois ; rongé par la culpabilité et extrêmement en colère contre ce laboratoire qui avait envoyé ces mauvais résultats.
Si jamais Tini ne veut pas me pardonner ? Que vais-je faire ? Je suis vraiment l'homme le plus idiot de la planète ! J'ai douté d'elle et de son amour pour moi. Je m'en veux terriblement ! Pensais-je

Un raclement de gorge me ramena sur terre.

- Excusez-moi, monsieur Blanco ?

- Euh oui, c'est moi ! dis-je en me levant. Comment va mon épouse ?

- Elle va très bien rassurez-vous ! Cependant, elle dort profondément en ce moment car elle a subit un gros choc émotionnel !

Je baissa alors la tête.

- Je sais, tout est de ma faute...

- Ne vous en faites pas, le médecin traitant et gynécologue de Martina vient de m'appeler et m'a raconté toute l'histoire ! Je vous comprend parfaitement ! Vous avez réagis sur le coup de la colère ! Vous n'avez rien fait de mal et rien est de votre faute !

- Un peu quand même...

- Elle a beaucoup besoin de vous ! Vous pouvez aller la voir maintenant mais, je doute qu'elle se réveille car elle est profondément endormie.

- D'accord, j'y vais de ce pas !

- Un dernière chose, ayez confiance en vous ! Je suis certain qu'elle comprendra !

- Merci beaucoup ! Ça me réchauffe énormément le coeur d'avoir des personnes présentes afin de me soutenir.

- Je ne fais que mon métier monsieur ! Mais c'est avec plaisir !

Je lui répondis par un grand sourire et me dirigea vers la chambre où se trouvait ma Tini.

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