Podemos hacerlo

Chapitre 35

La fête toucha à sa fin. Enzo s'était endormis dans le canapé et j'allai le mettre au lit. Les invités partirent un par un et moi et Jorge rangions la maison. Nous montions dans notre chambre et fîmes l'amour passionnément. Depuis la naissance d'Enzo, nous étions devenu fusionnel. On ne se disputait presque jamais et on était toujours d'accord. On s'aimait autant qu'au premier jour, voir plus.

Nous fûmes réveillés par de la fumée, Enzo hurlait. Je me levai d'un bond et Jorge sortis en courant de la chambre. Je sortis à mon tour et me retrouva dans la fumée. Jorge hurla.

- Il y a le feu ! Va chercher Enzo, je vais appeler les pompiers ! Il faut se dépêcher avant que le feu ne commence à se propager à l'étage.

Je couru jusqu'à la chambre d'Enzo qui toussait à cause de la fumée. Je le pris dans mes bras et couru jusqu'à dans ma chambre. Jorge avait ouvert la grande fenêtre pour qu'on puisse respirer. Il était paniqué.

- Ils arrivent. Ils vont nous descendre par ici.

Je me mis à pleurer. Enzo hurlait toujours dans mes bras. Jorge me tira contre lui et me serra dans ses bras.

- Ne vous en faites pas mes amours, tout va s'arranger.

- Et notre maison, Jorge ?

- Je ne sais pas mon coeur, on va trouver une solution, je te le promet.

Les pompiers arrivèrent juste après et nous sortirent de là. Une ambulance arriva et nous prit en charge. Enzo dû partir à l'hôpital car il avait respirer beaucoup de fumée et avait des plus petits poumons plus fragiles que les nôtres. J'étais partie avec lui pendant que Jorge restait aux côtés des pompiers. Une fois à l'hôpital, une infirmière lui installa quelque chose pour respirer avec un produit pour lui nettoyer les poumons. Elle m'expliqua que cela allait lui brûler un peu mais qu'il n'avait rien de grave. J'étais rassurée. Enzo pleurait et je lui tenais la main. Il devait être terrorisé à son âge. Une demi-heure plus tard, on put sortir de l'hôpital. Je sonnai à Jorge qui vînt nous chercher. Quand il arriva, il prit Enzo dans ses bras. Il avait eu très peur. Enzo s'était ensuite endormis dans mes bras à cause des produits qu'il avait inhalés.

- Je vais t'emmener chez tes parents mon coeur. Je dois retourner à la maison pour régler certaines choses...

- Oui, d'accord. Mais on va aller où maintenant ? dis-je en pleurant

- Je vais trouver une solution mon ange, ne t'en fais pas ! Ne pleure pas, s'il-te-plaît ! dit-il en me caressant la joue

Je savais à quel point Jorge n'aimait pas me voir pleurer mais c'était plus fort que moi. Notre maison venait de partir en fumée et nous n'avions nulle part où habiter !

- Ils t'ont dit ce qui a causé l'incendie ?

- Non, il ne save pas encore le dire pour l'instant. Ils m'ont dit qu'il allait faire une expertise plus tard. Mais d'après eux, ça ressemble à un accident domestique. Je trouve ça louche que, le jour où mon père débarque chez nous, nous avons un incendie !

- Tu... Tu crois que c'est lui ?

- J'en suis presque sûr !

- Au point de pouvoir nous tuer ?

- Je ne sais pas Tini. Mais je t'assure que s'il était dans le coup cette fois-ci, je ne me retiendrai pas d'aller lui exploser la figure ! dit-il énervé

- Je t'en prie Jorge, reste calme. Il n'y est peut être pour rien !

- Oui, peut être ! Mais il faut s'attendre à tout avec lui !

- Je ne pense pas que ça soit lui cette fois Jorge ! C'est peut être tout simplement un accident ! Ton père avait l'air vraiment triste hier ! Je ne pense pas qu'il aurait acheté une tonne de jouets pour Enzo pour après les faire partir en fumée !

- Oui, là-dessus tu as raison !

Jorge s'était calmé et nous avait déposé chez mes parents. Ma mère m'accueillit en pleurant. On allait sûrement devoir habiter chez eux un petit temps...