Podemos hacerlo

Chapitre 14

- Et.... Ton frère, tu ne lui dis pas ?

- Non, tu sais que je ne l'ai jamais supporté

- Peut être que si tu démontrais le contraire, cela suffirai pour prouver que tu as bel et bien changer à ton père !

Il resta immobile un instant ; signe qu'il était totalement dans ses pensées et qu'il réfléchissait. Il redressa la tête.

- Tu sais que tu es vraiment très intelligente !

Je rigola.

- Non mais sérieusement, reprit-il. C'est une idée géniale et je pense que ça peut marcher !

- Tu vas l'appeler alors ?

- Ouais..,

- On dit "oui" pas "ouais"

- Pardon m'dame

On rigola tout les deux. Jorge alla ensuite chercher son portable et chercha après son frère parmi sa liste de contact. Il cliqua ensuite sur lui et composa son numéro. Il déposa le portable sur la table basse et le mis en haut parleur afin que je puisse écouter leur conversation.

-Allô ? fit une voix à l'autre bout du fil
- Allô ? Dani ?
- Oui ? Qui est-ce ?
- C'est Jorge. Ton petit frère !
Il y eu un blanc
- Jorge ? C'est vraiment toi ?
- Oui
- Je suis très surpris que tu m'appelles ! Mais je t'avise que si tu es dans le pétrin parce que tu as fait des conneries, ne compte pas sur moi.
- Non, non, rassure-toi. Je ne t'appelle pas pour ça.
- Ah, fit-il surpris. Pourquoi alors ?
- Je.... Je voulais t'annoncer que je vais marier et que... J'aimerai bien que tu sois présent à mon mariage.
- Tu vas te marier ? Toi ?
- Oui
- J'y crois pas !? Après tout ce que nous t'avons dit avec papa, tu vas quand même épouser une de tes putes !?
Je dis une drôle de tête et lança un regard noir à Jorge ! Il ne m'en a jamais parlé, pensais-je.
- Déjà, je n'ai jamais eu de putes et je n'en ai jamais fréquenté
Ouf, avais-je pensé sur le coup.
- Et de deux, tu connais les Stoessel, les amis de nos parents ? Et ben ils sont une fille !
- Et alors, qu'est-ce que ça vient faire là dedans ?
- Elle s'appelle Martina et c'est ma future femme.
Il y eu de nouveau un gros blanc alors que moi j'avais envie de rire.
- Tu parles de la Martina que l'on connaît depuis tout petit ? La Martina assez timide et très studieuse ? dit-il ébahi
- Oui ! Cela fait deux ans que nous sommes en couple elle et moi et j'ai décidé de la demander en mariage !
- Waw. Je ne m'attendais pas à ça... Je ne savais pas que son genre de mec était les grosses racailles et les alcooliques !
Une colère soudaine monta en moi.
- J'ai changé Dani !
- Toi ?
- L'amour m'a fait changer, crois-moi. Elle m'a changé !
- J'ai du mal à y croire !
- Tu crois vraiment que si je n'avais pas changé, je serai entrain de t'inviter à mon mariage alors que je te hais
- Tu as raison... Mais je ne comprends pas pourquoi tu continue de me haïr, je ne sais pas ce que j'ai fait pour que tu aies ce comportement à mon égard.
- Ce n'est pas vraiment de ta faute...
- Tu sais, ça me manque tellement la complicité qu'on avait quand on était tout petit... Où on était les deux meilleurs amis du monde en plus d'être frère.
- À moi aussi...
Je regarda Jorge surprise, il avait les yeux brillant. Il était ému, il lui parlait sincèrement. Ce mariage va servir à renouer des liens, pensais-je.
- Les parents doivent être fiers de toi !
- Maman oui mais papa... Il dit qu'elle ne me mérite pas
- Ne l'écoute pas ! Tu sais qu'il a toujours été tête de mule ! Moi je suis fière de toi et j'accepte ton invitation avec grand plaisir !
- Viens avec ta femme et ton fils, je vous trouverai un hôtel afin de loger ici !
- On retournera chez nous ne t'en fais pas...
Jorge rigola
- J'ai oublié de te préciser quelque chose : je n'habite plus au Mexique, j'ai déménagé à Buenos Aires il y a deux ans afin d'être près de celle que j'aime !
- Ah je comprend mieux alors, c'est sympa de ta part !
- De rien !
- Bon je dois te laisser ! Si t'as besoin de parler fait moi signe !
- D'accord
Il raccrochèrent.
Jorge tourna soudainement la tête vers moi.

- Je t'ai menti, Tini !

Quoi, avais crie intérieurement. Je fulminais.

- Comment !?

- Je ne hais pas mon frère, je l'adore ! me dit-il les yeux pétillants

Je le pris dans mes bras. Notre plan avait bien commencé. Il ne restait plus que ses parents à convaincre !