Coincée au Lycée. [En Cours De Réécriture/Relecture]

Chapitre 35 -

J'avais presque été jaloux quand je m'imaginais ma soeur dans la même position avec son chéri. C'était ,certes une situation de couple, mais pour nous, c'était normal entre frère et soeur. Notre geste, notre moment a nous et nul autre.

Le temps se calmait peu a peu mais pas assez pour que nous puissions rentrer. Le gérant nous offrit deux essuies pour nous sécher un minimum. Pendant que nous étions occupés à manger notre sandwich tout fraichement payé, je me tournais vers ma soeur toujours silencieuse.

- À quoi tu penses? demandais-je alors, avide de curiosité. Ju' haussa les épaules.
- À ce Dough. Ses révélations sont tellement plausibles... Je me demande si il y a une faille mais je n'en entrevoit aucunes.. Et si c'était vrai ce qu'il disait ?

C'était à mon tour d'hausser les épaules. Peut être, peut être pas... Qui sait..? Cette histoire me retournais la tête et je me demandais si je devais le croire ou non. Ses mots avaient été places et dit avec tant de sentiments, de compassion et de réalité que ça en tromperai les plus sceptiques. Sauf Harry. Bien sûr...

C'est sans mentir grâce à ses mots qu'il m'a ouvert les yeux et laisser mon ressentiment remonter à la surface. Je comptais laisser ça de côté et passer à autre chose. À baisser ma garde...

- La seule façon de savoir si les trois quart de son histoire sont vrai, c'est d'aller trouver Billy. lancais-je alors pensif.
- Pourquoi les trois quarts seulement?
- Tu es sûre toi, du fait qu'il nous couvre à la fois? Qu'il nous aide?

Ma voix se faisait douce et mes yeux se braquaient droit devant moi, totalement pensif. Que venais-je de dire? Depuis quand cette question m'a ne serait-ce qu'effleurer mon esprit? Après réflexion ,mes mots ne manquaient guère de jugement derrière tout ça. Qui nous en assure. Et si c'était une façon de nous faire plonger en nous faisant perdre notre vigilance. Après tout, j'avais bien fait de me taire durant ses révélations. Peut être nous aurait-il enregistrer. Je ne savais cerner cet homme et a partir de la ,le problème restera constant.

Un homme aux objectifs inconnu reste un homme potentiellement dangereux.

- Pourquoi mentirait-il? Si la vie et l'avenir de lui et son fils est réellement en jeu, pourquoi s'amuserait-il à nous dire ca? À nous mentir et nous mener en bateau? Rétorqua Julia me sortant de mes pensées.
- Pour justement sa peau... Je ne sais pas.

Et sur ces mots, j'agrippais mon manteau et rabattait ma capuche sur la tête. Julia suivis mon geste et après avoir remercié le gérant nous sortions rapidement. Le temps s'était calmé peu à peu ,bien que la pluie n'avait cessé.
Le cliquetis de nos pas résonnait lorsque l'on piétinait un fond d'eau stagné. Les toits plus large et les ruelles enfoncées ou bien même les sortent de parasols longeant les vitres des magasins ne nous échappaient guère pour nous y habriter quelques secondes . C'est après ce semblant de parcours du combattant que nous arrivions à la maison, trempés jusqu'aux os. À peine la main posée sur la poignée de la porte que celle-ci s'ouvrir brusquement sur nous.