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Imagine #30 Thomas (écrit par Chloë)

Au son du nom de l'asiatique, Thomas tourna le regard. Soudain, tu compris.

- Thomas, ne me dis pas que tu es jaloux ?

Thomas osa enfin te regarder dans les yeux. Ses prunelles brunes brillaient.

- À ton avis ? Minho est toujours là. Vous êtes ensembles au bloc, complices et j'en passe. Comment tu veux que je réagisse hein ? dit-il avec un brin d'agacement.

- Thomas...

Tu posas ta main sur sa joue. Puis comme si une attirance magnétique tapait vers lui, tu rapprochais ton visage du sien. Ton cœur battait à rompre, vos lèvres se frôlaient...

- Gabrielle je voulais te dire que... Oh putain ! Euh faites comme si je n'étais pas là. Ça peut attendre ce que je voulais te dire. Euh. Adios. Goodbye. Au revoir. Euhh. Tchao.

Minho venait de faire éruption, et après avoir bredouillait quelques mots, s'en alla aussi vite qu'il était venu. Thomas s'écarta rapidement de toi. Tu n'osais plus le regarder. Vous avez failli vous embrasser, si seulement Minho n'était pas intervenu inutilement.

- Je... Je suis désolée, je croyais que... bredouillas-tu

- Pff laisse tomber. Un instant j'ai pû croire que toi et moi c'était possible. Mais non je suis un abruti. Un énorme con ouais. Putain mais c'est évident qu'en fait Minho et toi...

Thomas cracha quelques injures après, puis se leva en trombe. Tu lui rattrapas le poignet mais il se débattit.

- Thomas je te jure qu'entre Minho et moi il n'y a rien. Il n'y aura jamais rien ! C'est juste toi que...
- Ne me parle plus jamais de lui. Ne me parle plus, ce sera plus simple.

Thomas partis vers son hamac, et tu fis de même, encore secouée par ses paroles. Pourquoi Thomas devait-il être le gars le plus jaloux de la terre ? Pourquoi il s'imaginait toujours des scénarios invraisemblables ?
À force de chercher le sommeil, tu y parvins au bout de trois heures.

Le lendemain matin fût très dur pour se lever. Tu te préparas rapidement et allas devant les portes du labyrinthe, attendant impatiemment leur ouverture.
Puis enfin, dans un fracas insoutenable, les murs commencèrent à bouger, révélant les grands dédales de bétons.
Tu laisses Minho et Ben passer en premier. Puis tu vis Thomas foncer vers la section 4, celle que Minho lui avait attribuée pour la journée. Tu laissas Thomas prendre un peu d'avance, puis tu te mîs à le suivre plus loin, discrètement. Cette section était assez simple, sans difficulté majeure. Le seul point d'ombre était qu'aujourd'hui était son jour d'ouverture.

Tu espionnais Thomas, et à ta grande surprise, il ne te remarquait jamais. Tu le regardais faire, et notais des notes sur ton petit carnet, Minho te l'ayant exigé. Thomas était endurant et observateur. Le seul point négatif que tu lui trouvas était sa vitesse, excessivement rapide pour un repérage quotidien. Il risquait de plus vite s'épuiser, et pour rien. Mais tu savais que le bon rythme à tenir venait naturellement après plusieurs mois de course quotidienne.

Thomas continuait son chemin, puis s'arrêta enfin faire une pause. Il s'assit et bu un peu d'eau. Tu restais cachée derrière un mur, quand un bruit te fit sursauter. Tu regardas vers Thomas. Un griffeur était en haut du mur, et avançais discrètement à la verticale, vers Thomas qui ne se doutait de rien.

Tu piquas un sprint, couru vers Thomas qui semblais surpris de te voir et fonças sur lui, le poussant sur plusieurs mètres. Une demi-seconde plus tard, le griffeur atterris bruyamment à l'ancienne place de Thomas. Tu te relevas rapidement et Thomas fit de même. Vous courriez tous les deux aussi vite que vous pouviez. Tu prenais des directions aléatoires, ton but premier étant de fuir l'affreuse bestiole qui te poursuivait. De toute façon, tu connaissais quasiment le labyrinthe par coeur.

- Que fais-tu ici Gabrielle ? te demanda Thomas entre deux respirations saccadées.

- La première course seul est toujours une sorte d'évaluation, répondis-tu brièvement.

- C'est « ton » Minho qui t'envoie ? cracha Thomas.

- Oui. Enfin non. Et puis c'est n'est pas « mon »Minho. Alors s'il te plait, ne me pique pas une crise de jalousie maintenant. Ce n'est pas le moment. Car au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, une bestiole ignoble nous poursuit dans l'unique but qu'on lui serve de toast apéritif !

Enfin tu pris rapidement le couloir de droite, puis te ruas vers une petite cavité dans le mur de béton, que tu connaissais. Thomas te suivit. Vous étiez tous les deux serrés l'un contre l'autre, cachés du griffeur par un rideau de lierre.
La bestiole passa devant votre cachette et continua sa route. Tu soufflais de soulagement. Mais soudain tu réalisas que Thomas et toi étiez très collés. Tu te mîs à rougir, tu vis qu'il fit de même.

- Je, heu... Excuse-moi, dis-tu en essayant de sortir de la cavité, suivie de Thomas.

- Non... Ne dis rien, fit Thomas.

Puis il posa sa main sur ta joue, et s'approcha de toi.

- Je t'aime Gabrielle, depuis le début, murmura-t'il.

- Moi aussi... Je t'aime, toi, et seulement toi.

Puis ses lèvres se posèrent sur les tiennes. Aujourd'hui était le premier plus beau jour de ta vie, parmi ceux qui allait suivre avec ton amour pour Thomas.

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Voilà Gabrielle, j'ai fait ton imagine, n'hésite pas à me dire s'il t'a plu ou non.
En tout cas, j'espère que tu en es contente.
Voilà ! À bientôt alors ! :)
Chloë (cb_46_)