CHAPITRE 24

77 9 0
                                    


Draco eu une agréable surprise en milieu de semaine quand un hibou arriva de la part de Théo, lui demandant s'il voulait qu'ils se voient vendredi pour aller boire un verre. Hermione parut ravie et planifia immédiatement une soirée fille avec Ginny, déblatérant sur le fait que, même s'ils étaient en couple à présent, il ne fallait pas ignorer les différents amis qu'ils avaient. Draco leva les yeux au ciel mais se mordit la langue. Il savait qu'il ne pouvait pas complètement s'accaparer tout le temps d'Hermione, surtout quand ils se voyaient déjà tous les matins de la semaine et passaient généralement les vendredi et samedi soirs ensemble, mais Draco ne voyait pas le problème à vouloir passer chaque seconde en sa compagnie.

Par Salazar, il était bel et bien fou d'elle. Prêt à intégrer Poufsouffle !

Je suis en accord.

La nouvelle routine de vie de Draco lui faisait se sentir comme il n'avait pas osé se sentir depuis le début de son adolescence : heureux. Il retrouvait Hermione devant chez elle chaque matin avant le travail, qu'il pleuve ou qu'il vente, et l'accompagnait jusqu'à leur coffee shop. Ils s'installaient ensuite avec leur boissons (lui un café noir, elle un chai Massala) et ils discutaient de leur journée précédente, de leur projet à venir, de ce qui avait suscité la colère d'Hermione dans la Gazette du Sorcier, de la dernière chose affectueuse/exaspérante que Potter ou Weasley lui avait dit etc. Puis ils se rendaient ensemble vers leur travail et Draco déposait un baiser langoureux sur sa joue – la faisant toujours rougir.

Les soirées du week-end s'alternaient entre leurs résidences respectives, en fonction du planning de Quidditch de Draco. Hermione lui avait fait découvrir toutes sortes de merveilleux plats moldus, Draco devenant accroc à l'anonymat que lui procurait le Londres des non-sorciers. Il passait également beaucoup de soirées à la regarder rayonner de bonheur dans sa bibliothèque au fur et à mesure qu'elle découvrait des ouvrages. Il n'avait pas encore réalisé son fantasme de la prendre contre les étagères, mais pouvait difficilement se plaindre – étant donné à quel point Hermione était avide d'être conduite (ou de le conduire) dans la chambre. Les dimanches étaient synonymes de grasses matinées, de petit-déjeuner (avant ou après des galipettes sous les draps) avant qu'Hermione se rende au Terrier pour ses inepties hebdomadaire chez les Weasley pendant que Draco rentrait chez lui pour régler quelques problèmes financiers ou voltigeait un peu.

Bordel Draco était heureux et, ce soir, il allait pouvoir tout raconter à Théo.

Quand Draco entra dans la Tanière de la Harpie le vendredi soir, il ne lui fallut pas longtemps pour remarquer la silhouette dégingandée de son ami assis au bar.

– Je vois que tu as commencé sans moi, dit Draco d'une voix traînante en tirant le tabouret à côté de lui.

Théo haussa les épaules et but une longue gorgée.

– Qu'est-ce que tu prends ce soir ? C'est pour moi, évidemment, je pourrais payer des tournées à tout le monde ici jusqu'à la fin de leurs vies que j'aurais à peine entamé la surface de mon héritage.

Draco observa son ami avec méfiance. La dernière fois qu'il avait vu Théo, au bal du Nouvel An de sa mère, son ami ne pouvait pas être plus différent. Son attitude décontractée et l'éclat de son visage étaient bien loin ; ceux d'une personne ayant de belles choses se passant dans sa vie. Le Théo à côté de lui avait l'air démoralisé et morose, la douleur se reflétant dans ses yeux vitreux.

– La même chose que toi, j'imagine.

Théo fit signe au barman d'apporter une autre blonde. Quand Draco eu un verre face à lui, Théo leva le sien pour porter un toast sarcastique.

Remain Nameless (Trad FR)Where stories live. Discover now