cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ ɪɪɪ : ʟᴀ ʙᴏɪᴛᴇ ᴍʏsᴛᴇʀᴇ

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ᶜʰᵉᶠ ᵈᵉ ʲᵃˡⁱˢᶜᵒ.

Cartel de Jalisco new generation

- Surveillez bien la marchandise
Des nouvelles du gros boeuf ? Demandais-je

- Non, jefe.

L'un des hommes entre dans l'entrepôt. Le souffle coupé, tenant dans ses mains tremblantes une boîte qui laisse suinter quelques gouttes de sang. De sa voix à peine audible, il dit :

- Jefe, o..n..on.

- On quoi ? Insistais-je

- Ça provient du cartel de Sinaloa. C..est,c'est la tête du gros boeuf. Crache t-il d'un air dégoûté.

Suite à cette nouvelle, l'entrepôt devient calme, l'homme vient déposer la boite sur une table. Je m'approche avant de l'ouvrir. Dégoûté par le contenu, j'enfile mes gants,sortant tout d'abord de la boite une tête, ensuite une langue et enfin un pénis qui me retourne l'estomac.

- Putain,c'est le gros boeuf, enfin ce qui en reste. Précisai-je

- Díos, le chef de Sinaloa ne s'amuse pas, il l'a littéralement décapité. Crache l'un des hommes

Je jette un dernier coup d'œil à l'intérieur de la boite, un bout de papier tacheté par du sang s'y trouve. Je le prends et le lit à gorge déployée :

" Tu veux un homme honnête ? Coupe lui sa bite,sa langue et sa tête ''.

Je froisse le bout de papier d'une main, regardant mes hommes.

- Qu'est ce qu'on fait boss ? Demande l'un d'eux.

- Rien. Dis je en retirant mes gants. Débarrassez vous de ça.

Je quitte l'entrepôt.

Je suis dans la merde..

Je sors mon téléphone pianotant les chiffres d'un numéro, puis je lance l'appel.

Une voix grave résonne derrière le fil au deuxième bip.

- Qu'est-ce qu'il y'a ? Demande l'inconnu au bout du fil.

- Enfaite, Sinaloa nous a envoyé un petit message, il nous a envoyé la langue,le pénis et la tête du gros boeuf et j..

Il raccroche avant que je ne finisse ma phrase. L'un de mes hommes m'interpelle en disant :

- Jefe, vous pouvez venir voir marchandise.

Je le suis jusqu'à l'intérieur de l'entrepôt. La cocaïne sur la table, on m'apporte un échantillon de la substance sur un couteau que je lèche.

- Muy bien, commencez à emballer et appelez les conducteurs pour qu'ils envoient une partie à Brooklyn, Johnson attend sa dose avec impatience. Dis je à haute voix.

- D'accord Jefe.

À peine,ils se mirent au travail,un homme chauve dont le visage est recouvert d'une cicatrice et vêtu d'un costume noir,d'une paire de gants et d'un revolver entre dans l'entrepôt.

- Quién eres ? ( Qui est tu ?) Demandais-je

Mes hommes sortirent leurs armes instinctivement vers lui.

- Es el barón quien me envió a darle un mensajito. Te aconsejo que no dispares. ( C'est le baron qui m'envoi te transmettre un petit message. Je vous déconseille de tirer.)

- baja tus armas. (Baissez vos armes) ordonnais-je.

En une fraction de seconde, il me crible de balles. Mes hommes dépourvus de toutes émotions se reculent.

- Si vous tentez quoi que ce soit, vous allez finir comme votre chef. Dit le chauve d'une voix ferme.

Le chauve sort et s'éloigne de l'entrepôt. Puis il grimpe dans sa voiture.
Mon ventre, déchiré par les balles, me fait sentir une douleur tellement atroce que mes pensées ne sont dirigées que vers elle. Au loin, j'entends des murmures,  des pas m'entourant pour essayer de me sauver. J'essaye de me relever, lorsque j'entends un bruit. Ce même bruit, qui va me coûter la vie.

C'est une bombe.

Face à ce spectacle, il saisit son téléphone et contact un numéro inconnu.

- Barón, qué bueno, Jalisco y toda su camarilla acaban de ser borrados del mapa. ( Baron, c'est bon, Jalisco et toute sa clique viennent d'être rayés de la carte.)

Puis il raccroche, il range son téléphone, allume le moteur et s'en va.

Ciudad de Cuernavaca

𝐁𝐚𝐫𝐨𝐧.

L'homme à la cicatrice entre dans un garage, gare le véhicule puis descend. Il ouvre la porte qui se trouve en face de lui. Il monte quelques marches d'escalier avant de pénétrer dans une pièce à la lumière tamisée.

On y voit une bibliothèque remplie, près de la fenêtre,se trouve le dossier d'une chaise qui laisse paraître les avant bras d'un homme. Son verre de whisky à main, il ne se retourne pas, une musique classique joue faiblement dans la pièce. L'homme à la cicatrice toussote puis questionne :

- Barón, ¿cuáles son sus órdenes? ( Baron,quels sont vos ordres?)

Le baron tapote lentement l'autre bord de la chaise avant de faire entendre sa voix.

- ¿Tienes alguna pista sobre Rafa?
( Vous avez une piste sur Rafa ?)

- No pero yo... ( non, mais je..)

Il est interrompu par le baron qui leva sa main pour lui dire de se taire.

- Puedes guardarte tus disculpas, caniche, quiero una pista sobre la identidad del cabrón que gobierna Sinaloa, para eso te pago, y sobre todo convocar una reunión en los próximos días con nuestras otras pandillas. El cabrón que está al frente de Sinaloa va a saber quién es realmente el Narco. Ahora haz tu trabajo y quiero resultados concretos, de lo contrario comerás la dientes de león desde la raíz.

(Tes excuses tu peux te les garder, caniche, je veux une piste sur l'identité du fumier qui dirige sinaloa, c'est pour ça que je te paye, et surtout convoque une réunion dans les jours qui suivent avec nos autres gangs. Le fumier qui est à la tête de Sinaloa va connaître qui est vraiment le Baron de la Drogue. Maintenant, va faire ton taff et je veux des résultats concrets sinon tu mangeras les pissenlit par la racine.)

Sans rien rajouter, le caniche s'en va, laissant le baron tout seul.

- Ah Rafa, on va finir par se rencontrer, soit en sûre. Dit le baron en vidant son verre de whisky.

***
Bonjour encore, un chapitre assez court, je sais
Dommage pour le cartel de Jalisco, je l'aimais bien
Baron de la drogue ?🤔

Bonne lecture

Bisous 🎭

SINALOA Where stories live. Discover now