cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ ɪɪ : ʟᴀ ɴᴏᴜᴠᴇʟʟᴇ

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𝚂𝚎𝚙𝚝𝚎𝚖𝚋𝚛𝚎.

ᴹᵃⁿᵘᵉˡᵃ.

Un matin pas comme les autres, je suis couchée sur mon lit, scrutant le plafond embellit de marbre,mon bras gauche sur mon front.

Tu dois continuer tes études..
Cette université est parmi les plus prestigieuses du Mexique..

Je n'avais aucune envie de fréquenter ce lieu...

Je me lève, m'étire et dresse mon lit. Ensuite, je regarde l'heure sur mon téléphone.

Ohlala,il est 08h, je suis en retard et je m'en fiche complètement.

Je vais à la douche, je sors quelques minutes après, ma serviette enroulée sur mon corps, mes cheveux curly attachés en chignon. Je fouille ma garde robe et retire l'uniforme de l'université.

Une université qui a un uniforme, n'importe quoi.

Une jupe mi longue carrelée au couleur rouge et grise ,une chemise blanche sur laquelle est rattaché un noeud tout aussi rouge et enfin une mini veste noire avec l'écusson de l'université qui comprend l'abréviation ''UNAM ''.

J'enfile la jupe,la chemise suivie de mon noeud et ma veste. Je mets une paire de chaussettes blanches et une paire de chaussures de la même couleur . Je détache mes cheveux assise devant mon miroir.

- Attaché ou détaché ? Me demandais-je.

Finalement, je les attache de nouveau en chignon, certaines boucles tombent sur mon visage. J'asperge du parfum, prends mon sac à dos et mon téléphone puis descends au salon.

La maison vide, le bruit de mes baskets résonnent dans l'ensemble de la maison tel un tambour. J'ouvre la porte et mon chauffeur adossé sur la voiture.

Il a son vêtement quotidien, un ensemble noire, un béret accompagné d'une barbe blanche bien coiffé. C'est un viel homme d'une quarantaine d'années.

Je ferme la porte de la maison, je me dirige vers lui, le sourire aux lèvres,  il m'ouvre la portière de la voiture.

- Bonjour mademoiselle. Dis-je

- Bonjour Ignacio. Dis-je en m'asseyant à l'arrière de la voiture.

Ignacio est beaucoup plus qu'un simple chauffeur. Père d'une petite fille absolument adorable et ex militaire espagnol, il manie à la perfection les armes. Ayant eu la chance de l'avoir comme formateur, j'apprécie énormément sa compagnie.

Il ferme ma portière puis chemine vers le siège conducteur.

On traverse des vendeurs ambulants qui jonchent les trottoirs. Le ciel revêt son meilleur bleu azur, une musique de Daddy Yankee résonne au loin.

Une heure après, nous sommes arrivés devant l'Université. Elle est magnifique a vu d'œil.

Pour une université prestigieuse, elle mérite vraiment sa propagande.

La voiture gare, je récupère mon sac et sors. Je me place devant la vitre de mon chauffeur.

- À ce soir. Dis-je

Il sourit puis démarre la voiture avant de disparaitre dans la circulation. Je franchis le portail de l'université, l'enceinte du campus est vide.

Normal, il était déjà 10h.

J'arpente les couloirs vident,ayant pour seule compagnie le bruit de mes chaussures qui grincent le sol. Le regard interrogateur, cherchant désespérément ma salle, je tombe sur un professeur vêtu d'une blouse blanche, ses mains tachées  de petites couleurs bleus qui est dû au marqueur qu'il a, à main.

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