Chapitre 13

1K 67 0
                                    


JOE

J'étais en train d'effectuer discrètement un travail pour T quand j'entends frapper. Je ferme précipitamment mon écran et vais ouvrir. Pain se trouvait devant ma porte. 

"Je peux entrer ?"

 je me décale pour lui laisser le passage, puis ferme la porte. Je me retourne, et il se retrouve juste là, en face de moi. J'étais surprise par l'intensité de son regard, qui était tendre et protecteur. Il prit la parole d'une voix passionnée

"Depuis le moment où je t'ai rencontré, quelque chose d'animal s'est passé en moi. Tu m'obsèdes, tu me fascines... je ne peux plus me passer de toi" murmure-t-il tout en ajustant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

Ses mots me touchent au plus profond de moi et je décide à mon tour de ne plus retenir mes sentiments

"Dès que tu me regardes, mon cœur s'emballe. L'idée de m'éloigner, d'être loin de toi une seule seconde m'est insupportable. Je n'ai jamais rien ressenti d'aussi intense pour quelqu'un.Je veux t'appartenir."Je m'approche lentement et pose enfin mes mains sur son torse.

"Tu es déjà mienne, comme je suis tien"

Capturant mon regard avec une intensité excitante, son visage s'approcha du mien, laissant nos souffles se mélanger. Nos lèvres se frôlèrent avant de se laisser entraîner dans un baiser brutal et plein de passion. J'avais tellement attendu ce moment où nous allions ne faire qu'un, le temps sembla s'arrêter...

Une fois séparés, il me dit essouflé : 

"Tu ne sais pas combien de temps j'ai attendu ce moment." 

"Je pense en avoir une petite idée."

 "Je veux être avec toi devant tout le monde, te revendiquer comme mienne. Je ne peux plus attendre une seule seconde." 

"Mon père... "

"Est déjà au courant, de même que ton grand-père. Je pense qu'ils ont réalisé nos sentiments avant que nous ne les réalisions nous-mêmes."

" Je crois que tout le club a réalisé avant nous." Nous nous laissons encore envahir par cette passion qui nous consume, en nous abandonnant pleinement à nos sentiments.

Quelques jours après notre déclaration passionnée, nous étions officiellement ensemble. Karene avait encore une fois approché mon homme alors qu'elle savait qu'il était à moi... Je n'ai pas hésité à lui faire une clé de bras et à lui fracasser la tête contre le bar. En entendant un gros craquement,  

"Si tu t'approches encore une fois de lui, je te tranche la gorge.'" Puis je me suis retournée vers les autres et leur ai demandé si le message était bien passé. Elles ont toutes acquiescé en même temps. Le cri de Gamer m'a ramené à la réalité

" Près nous sommes en train d'être piratés. J'ai du mal à les repousser." Sans réfléchir, je cours jusqu'à son bureau et le pousse d'un coup. 

"Hey, on n'a pas le temps pour tes conneries Joe"

"ta gueule Gamer" Je lui dis de regarder et d'observer. Je laisse ma magie opérer en repoussant toute attaque en peu de temps et en protégeant toutes leurs données.

"Waouh" Gamer était le seul à suivre et à comprendre ce que j'avais fait. 

"Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qui vient de se passer... "Je me tourne vers mon père et lui dis : 

"Pas ici" 

 "Messe tout de suite"Je me retrouve encore dans cette pièce avec les mêmes têtes qui me regardent avec curiosité. Seul Gamer me regarde comme une déesse. Je cherche ensuite son regard qui m'encourage tout en me souriant.

Avant toute chose, je dois passer un appel. 

"Allo T, c'est moi"... 

"Comment va tout le monde ?"... 

"Je voudrais leur dire"... 

"Tout leur dire"... 

"Oui, je leur fais entièrement confiance"... 

"Très bien, merci. Embrasse tout le monde." Après avoir raccroché, ils étaient encore plus intrigués. Avec la permission de T, j'ai décidé enfin de leur raconter l'autre partie de ma vie en n'omettant aucun détail.

Cette fois, Gamer est le premier à ouvrir la bouche. 

"Cerbère !! Cerbère sérieux ?? Je n'arrive pas à y croire, j'ai toujours imaginé un homme dans la trentaine."

 "Oui, c'est souvent le cas et ça m'arrange."

"Tu m'étonnes, je n'en reviens pas! Vous ne vous rendez pas compte, les mecs!"

"qui est-elle ?"

" Elle est l'une des hackeuses les plus recherchées par le FBI. Cette fille est une magicienne avec un clavier entre les doigts. Elle est autant vénérée que détestée par ses ennemis. Personnellement, je la vénère."

"Le FBI ?" Mon père hésitait entre deux sentiments, la fierté et la panique. 

"Oui, le FBI,"dis-je avec fierté. Dans mon monde, ça fait bien sur son CV, mais j'ai aussi, comme l'a dit Gamer, plein d'ennemis qui veulent ma mort. Donc vous ne devez absolument pas en parler à qui que ce soit. Si vous en parlez entre vous, vous devez être sûrs que personne ne peut vous entendre. Vous ne devez jamais parler de moi au téléphone, par texto, par mail... Rien sur internet et surtout pas de recherches,'"dis-je en regardant mon père sérieusement dans les yeux.

"Je ne comprends pas toute l'ampleur de ce que tu viens de nous dire, mais tu peux être sûr que cette information ne sortira pas d'ici." Tout le monde était d'accord avec les paroles de mon père. 

"Je suis aussi très reconnaissant envers ce tonton, j'aimerais vraiment le rencontrer un jour."

"Ça n'arrivera jamais, mais l'espoir fait vivre" dis-je en rigolant. Je regarde Pain pour voir sa réaction après mon récit. Il me regarde avec colère, beaucoup de colère... Merde.

"Très bien, maintenant nous avons un autre problème, quelqu'un a voulu obtenir des informations sur nous. Nous devons savoir qui, pourquoi et ce qu'il cherche..."

"Tu permets ?" Je me dirige vers Gamer. Il me tend son ordinateur sans que je lui demande, je me mets au travail. 

"Alors je ne sais pas qui, mais il cherche des informations sur les membres et semblait particulièrement intéressé par vos armes."

"Nos armes ?" demanda Quiet. Il ne parlait tellement jamais que je l'oubliais à chaque fois et à chaque fois je me chiais dessus.

"Oui, vos armes. Je pense qu'un ennemi aimerait savoir quelle est votre puissance de feu" 

"Nous n'avons pas de problème en ce moment, je ne vois pas qui cette info pourrait intéresser..." 

"Moi si," dit Pain plein de rage. 

"Qui ?"demanda mon père. 

"Hugo, il est le seul qui pourrait vouloir cette information. Il veut passer à l'action et récupérer Joe. Mais avec nous dans le paysage, il a besoin d'un plan et de savoir contre qui il joue." 

Jocker me prit dans ses bras en me disant..."Eh bien, princesse, toi qui voulais avoir plus de liberté, c'est foutu." 

Pain s'approcha et poussa sans ménagement Jocker, il me prit dans ses bras à son tour et me dit "Il ne t'arrivera rien, j'y veillerai. Tu ne crains rien, mon cœur...'"




Nouvelle vie, c'est partieDonde viven las historias. Descúbrelo ahora