Life isn't golden - Tome 2

𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 36 - 𝓛𝓪𝔃𝓪𝓻𝓸

-Bon mon fils, regarde moi bien, commence ma mère en posant ses mains sur mes épaules. Je vais dire les derniers mots d'homme non marié à mon fils, alors tu as intérêt à bien m'écouter du début à la fin. Je ne te le dis pas très souvent, mais sache que je suis très fière de toi. Au bout d'un moment, je n'avais même plus espoir que tu me ramène une femme, et puis j'ai fait la rencontre par hasard d'Evie. C'est une femme merveilleuse, je ne pouvais pas espérer mieux pour mon fils. Elle t'a donné quatre magnifiques enfants, et tu as tout de même réussi à tout foirer. Comme quoi, même à plus de trente ans, on n'est toujours pas un homme. Ce sont ces derniers mois que je t'ai vu changer et sache que si tu n'étais pas devenu celui que tu es aujourd'hui, je me serais interposée à votre mariage parce que ta femme mérite le meilleur. Tu entends ça ? Elle mérite ce qu'il y a de meilleur. Tu es devenu un bon papa, un bon compagnon et un bon chef de famille, et c'est ce qui me rend le plus fière de toi. Maintenant, je veux que tu continue comme ça, que tu sois celle qu'elle mérite jusqu'à la fin de sa vie. D'accord ?

-Sí mamá, je sais que j'ai fait d'énormes bêtises, mais j'ai appris de mes erreurs et aujourd'hui je serai l'homme et le père dont ma famille a besoin. Je te le promets, avant de le promettre devant Dieu.

Elle sourit et embrasse mon front avant de remettre ma cravate au centre de ma chemise. Je la remercie et lui indique que c'est le moment d'y aller. À son bras, j'entre dans l'église en regardant toutes les personnes qui sont présentes. La famille, y compris celle de Las Vegas, les amis, des membres de ma mafia, des chefs de mafias alliés et surtout les Reyes, sans qui ce jour n'existerait pas. Ça fait un beau petit monde, tout ça pour me voir m'unir à la personne que j'ai choisie.

Ma mère s'arrête devant le prêtre et pose une dernière fois ses mains sur mes épaules.

-Ne cesse jamais de me rendre fière, mon fils. Je t'aime tellement.

Elle embrasse mon front et j'embrasse sa joue afin de la laisser s'installer sur le banc de la famille proche. Maintenant, plus qu'à attendre la femme de la soirée. Kenna m'adresse un grand sourire, vêtue d'une longue robe moulante pour montrer son petit ventre de femme enceinte. Ma sœur est magnifique.

Le temps passe, et commence à se faire long. Les invités commencent à s'impatienter, et toujours pas d'Evie en vue. Le prêtre a également commencé à se questionner, mais je n'ai pas de véritable réponse. Je me renseigne finalement auprès de sa mère, qui me dit qu'elle arrive avec les quadruplés.

Les portes finissent par s'ouvrir et la musique retentit dans l'enceinte de l'église. Je souffle de soulagement en voyant ma femme au bras de son père à l'entrée de l'église.

Valentino est le premier à entrer au bras de Mercedes, tandis que Lourdes est accompagnée par Angelo. Lorsqu'ils arrivent devant moi, je m'accroupis pour embrasser leurs front, avant de leur indiquer d'aller sur le banc.

Je me relève enfin pour voir Evie avancer vers moi, magnifique dans une robe époustouflante. Elle semble être en deux parties : la première partie est une robe longue et moulante décorée par des fleurs, avec un décolleté en V et des bretelles tombantes sur ses bras, tandis que la seconde partie semble rattachée à la première par une ceinture. Il s'agit d'une longue traine en satin ivoire qui ne cache pas le devant de la robe, mais qui est orné par de la dentelle sur le bord de la robe.

Ma presque femme est vraiment magnifique, je n'attends qu'une chose, c'est de sortir de cette Église pour lui faire tous les compliments que j'ai en tête. Derrière moi, ma sœur se met à pleurer et je me tourne vers elle pour l'interroger du regard. Elle m'adresse un signe de main, et je reporte mon attention sur Evie. Son père lui embrasse le front, avant de me serrer la main.

-Je te fais confiance pour l'aimer et la rendre heureuse, et il vaut mieux pour toi que tu ne trahisse pas cette confiance.

-Je ne trahirai pas cette confiance.