T'es complètement fou ! De toi...

Chapitre 26

Pdv Katsuki :

... Où est-ce que je suis tombé encore ? J'ai un de ces mal de crâne et aïe ! Putain tout mon corps me fait mal. Qu'est-ce que j'ai foutu pour souffrir autant, fais chier. Et... il fait bien blanc ici, c'est quoi ce bordel ? J'étais dans la voiture avec ma mère il y a une seconde... ? Minute ! Si c'est bien ce que j'entends, les ambulances ne sont pas loin et, putain je suis habillé comme une fille avec cette tunique blanche ! Ne me dites pas que je me trouve dans cet endroit que je hais le plus au monde : l'hôpital. Ma mère, elle est où ? Je me lève aussi rapidement que je le puisse mais mon corps me brûle immensément. J'ai l'impression d'être broyé de l'intérieur, c'est quelle horrible sensation ça, putain ! Un bruit de porte se fait entendre dans mon dos, je me retourne et vois apparaître cette tête à lunette et au cheveux bruns qu'est mon père. Il est en larme à l'instant où il me voit. Je ne comprend pas, je suis là, hein, je suis pas mort pa'. Je vois bien qu'il essaye de baragouiner quelque chose, mais je comprends vraiment rien entre ses pleurs et ses reniflements de nez. Ses bras sont réconfortants. Je lui rends sont étreinte — malgré le fait que je hais ça — tandis que le médecin à côté de lui essaye de le retirer de moi.

« Monsieur Bakugo ! S'il vous plaît, veuillez-vous lever de votre fils, il est mal en point ! »

- Oï, ça signifie quoi, que je vais crever ?

- Non, bien évidemment, me répondis t-il d'un ton ironique, monsieur cela suffit maintenant ! Lâchez-le !

- J'ai eu si peur, Katsuki, j'ai eu si peur pour toi et ta mère ! Si vous saviez, à quel point j'ai eu...

- Si peur ? »

Au même moment, c'était ma sorcière de mère qui avait parlé. Je n'en revenais pas, comment pouvait-elle tenir debout tandis que moi je me retrouvais plié sur un lit de merde d'hôpital ? Mon père se retourna aussitôt pour regarder sa femme en face et pleurer de plus belle. Il l'a pris dans ses bras et elle s'énerva d'un seul coup en l'assaillant de paroles bien à elle. Il s'en foutait, ça se voyait, il était bien trop préoccupé par notre unique et miraculeuse présence. Le médecin, s'assit sur mon lit et me donna mon bilan :

« Bien Katsuki, sans vouloir te faire peur, car j'ai été mis au courant grâce à ton père que tu requiers une haine envers l'hôpital. Néanmoins, pour ta santé et ton bien, il te faudra rester une semaine de plus. Tu ne possède aucune côtes cassées, pour ton bonheur, mais il se pourrait que ta boîte crânienne ai été endommagée lors de l'accident et ton cerveau en a pris un coup, si je puis-dire, il continuait d'une voix cordiale et rassurante, certes les scanners ne montrent rien d'anormal, cependant que tu risquerais une hémorragie interne si tu te mouvementes trop cette semaine. Fort heureusement, ta mère n'a rien, le chauffeur avait réussit à dévier son véhicule de votre trajectoire et tu l'as protégée de l'entièreté de ton corps, inconsciemment. Je voudrais ajouter, afin de terminer, que lorsqu'on vous a retrouvé, votre voiture était écrasée de ton côté Katsuki, ta mère était consciente tandis que tu étais allongé sur le sol, inerte. Tu as échappé à la mort de peu, mon garçon ! »

... Bahaha rester dans cet hôpital ? Jamais de la vie, je m'étais promis que je ne remettrai plus un pied dans un endroit plein de dépression, de tristesse, de peur... ouais plus jamais. Je restais concentré sur le visage du médecin, sans réellement le regarder pour autant. Merde, merde et merde, j'veux pas rester ici. Je hais cette grande chambre blanche, ces bruits de machine, ces patients qui marchent sans vie, ces docteurs qui te prennent pour un con avec leur café dans la main, tous ces câbles accrochés aux gens. Trop de souvenir confus reviennent, et même si j'arrive pas à me rappeler ce qu'ils sont je sais que c'est lié à l'hôpital et ça me fait vomir rien que d'y penser. C'est pas un endroit pour guérir mais un endroit ou tu meurs lentement « sans souffrance ».