T'es complètement fou ! De toi...

Chapitre 15

Pdv Izuku :

Moi, Izuku Midoriya, suis en direction de ma chambre afin de récupérer un sous-vêtement pour un garçon digne d'un dieu.
Non mais quel idiot ! Avoir oublié sa valise et ne s'en rendre compte qu'aujourd'hui ! Il me demande de lui prêter un boxer et m'embrasse ensuite...espèce de démon à tête d'ange ! Raah, j'en ai marre je suis sûr qu'il l'a fait exprès pour m'énerver, non mais j'y crois pas ! Et il allait continuer si je n'étais pas parti, il est à moitié nu pour couronner le tout ! Idiot, idiot, idiot ! Qu'il aille en enfer lui et sa splendide tête.

Je rentre dans ma chambre en trombe, ouvre l'immense placard où sont rangé mes habits et tire le tiroir de mes sous-vêtements. Je ne sais même pas lequel prendre, je ne connais pas sa taille...et je ne veux pas savoir pour le moment ! Si je pouvais cesser d'avoir des images aussi insensés tournant dans ma tête, ce serait bien.
Je n'ai qu'à prendre le plus grand que je possède, il lui taillera sûrement petit mais merde, c'est de sa faute.

Je cherche le dit boxer avant de refermer mon armoire et de claquer la porte de ma chambre. Je suis gêné, complètement gêné. Je suis en train de tenir à pleine main quelque chose d'intime m'appartenant, et je m'en vais le fournir pour un certains temps à ce garçon ! Mais le pire c'est qu'il va devoir me le rendre, propre certes, mais quand même ! Je me demande si ça ne va pas le décourager de le mettre...aah c'est totalement invraisemblable comme situation.

Bien, il est toujours devant sa porte. J'avance jusqu'à lui et tend ce dont il a besoin. Ses mains le prennent, il me remercie et rentre à l'intérieur afin de l'enfiler. Je suis un peu tendu à l'idée de ce que je viens de faire. Mais il ma embrassé alors je lui pardonne d'avoir demander une telle chose. Quand on parle de lui, il sort enfin, je l'interroge sur la taille, si elle lui convient et il me répond complètement à côté :

« Je t'ai fais subir ça ?

-Quoi ? De quoi tu parles ?

-Tu as dis que j'e n'avais pas besoin de te faire subir ça, tu le pensais vraiment ? »

Mais qu'est-ce qu'il raconte, je comprend rien. Il m'a fait subir quelque chose ? Dans mes souvenirs non mis à part les sentiments bizarres d'hier, je ne vois pas. Et quand est-ce que j'ai dis le mot « subir » ?...Ah oui effectivement après qu'il m'a embrassé. Mais ma langue a fourché, je n'ai pas fais exprès de prononcer ça, il s'inquiète pour rien, comme ma mère ! Et puis j'ai tout de même savouré ce baiser furtif.

-Aah...ça, j'étais surpris c'est tout mais...ça ne veut pas dire que j'ai pas apprécié...

-Donc tu avoues que tu as aimé ?

-Ah mais tais-toi ! On va être en retard et pour une fois que je ne l'étais pas !

-Attends-moi, tu marches trop vite idiot ! »

C'est un don chez lui de m'embêter lorsqu'il ouvre la bouche ou quoi ! Il sait très bien que j'ai plus qu'aimer, je ne vais pas lui donner la satisfaction d'approuver ses dires. Quel démon vraiment ! Il est beau mais terriblement sournois, je n'ai jamais vu ça ! Il me torture l'esprit et il en rajoute avec des phrases plus qu'oppressantes pour mon crâne, je suis sûr qu'il est conscient de tout ça !
Et ces vêtements qui tiennent trop chaud, heureusement que nous sommes en hiver sinon je serai devenu une éponge !

Il est lent, je ne l'entend plus marcher derrière moi. Je l'ai semé, merde. Je devais l'accompagner et voilà que je l'ai perdu de vue, zut ! Bah il sait où se trouve la classe je n'ai qu'à l'attendre devant. Ou alors, je rentre tout seul, comme ça il n'y aura aucunes suspicions de la part de la classe. Le prof pourrait s'y mettre aussi, c'est certain !

Je reste devant la porte quelques minutes avant de le voir arriver tranquillement par l'escalier. Je me préparais à toquer lorsque je sentis mon bras se faire attraper par la main du blond. Qu'est-ce qu'il va faire encore ?