Chapitre 25

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Pdv : Izuku

Comment l'oublier. Comment j'ai pu ne pas le reconnaître tout à l'heure. Il ne m'a pas une seule seconde sembler familier quand je l'ai aperçu avec le blond. Alors que là, tous mes souvenirs reviennent peu à peu quand je l'observe. Toujours aussi mystérieux à ce que je vois, ses cheveux noirs sont aussi sombre que la nuit. Sa carrure si dominante ne me met même plus mal à l'aise mais c'est sa présence qui fait le boulot. Je ne l'avais pas revu depuis le lycée et, sans méchanceté, je m'en fou. Il est devenu beau, c'est vrai, quoiqu'il l'a toujours été, mais sa beauté intérieure n'en est pas moins horrible. Je ne sais pas ce qu'il me veut, mais qu'il me laisse partir serait génial. Je le hais, il me donne même des envie de meurtres. Malheureusement, je n'arrive même pas à bouger ne serait-ce qu'un seul orteil. Putain, faut que je dise quelque chose. Allez Izuku, tu n'es plus le même qu'il y a trois ans, tu t'es fortifié et tu as le courage d'affronter celui qui t'as brisé.

Je prend mon courage à deux mains et, en rassemblant un peu de force don mon bras gauche, je retire sa main de mon épaule et le foudroie du regard. En vain, il me ris au nez, mais je ne me laisserai pas déstabiliser par cette ordure. Rien que de le voir me donne envie de vomir, il est tout ce que je déteste dans ce monde.

« Ah ah ah ah ah... oh Izuku, qu'est-ce qu'il te prend, tu compte me jouer les gros durs avec ton regards merdique ? Ne me fais pas rire comme ça ! »

Mon regard je te le foutrais où je pense, il est tellement méprisant. On est pas tous baraqué et beau comme toi, enfin... si. Puis qu'est-ce qu'il me veut ? On ne s'est pas parlé depuis des lustres et le voilà qui revient, je lui manque ? Il est triste de m'avoir perdu ? Ou... triste de ne pas retrouver l'ancien moi ? Je ne suis plus le même. J'en ai décidé ainsi, ce n'est pas ce déchet qui va me faire tomber dans mon passé.

« Je t'ai manqué, Yo ?

- Qu...quoi ? »

C'est bien ce que je pensais. Son air ahuri veut tout dire ! Il pensait encore au Izuku de l'ancien temps, mais c'est terminé. Je lui tiendrais tête, je n'en ai plus rien à faire de lui. S'il pense que je suis encore le faiblard d'avant il se trompe sur toute la ligne.

« ...Pff »

Il...il vient de pouffer ou alors j'ai très mal entendu. J'écarquille les yeux au moment où il me tire le bras et me ramène vers lui avec une force brutale sans aucune gentillesse. Un geste rempli de conviction haineuse, voulant tou détruire sur son passage. Je tremble. Encore, encore devant lui. JE ne sais faire que ça : trembler. Je n'essaye même pas de me débattre, je suis habitué à ces mésaventures avec ce type. On se connaît de longue date mais malheureusement il n'a rien apporté de positif dans ma vie. Mis à part lorsqu'on avait...non même à durant instant j'ai cru mourir. Il me presse le bras de plus en plus fort, laissant la trace de ses doigts sur ma peau. Je vais avoir un bleu. Il continue de pouffer. Les gens nous regarde. Son rire de vilain me donne de nouveau ces frissons que je connais si bien. Je ne me sens pas bien, c'est bizarre ? Décidément il ne compte pas défaire sa main de mon bras. Pourquoi ? Il me regarde, d'un air terrifiant :

« Izukuuu... qu'est-ce que tu crois ? Que tu as « changé » ? Tu es toujours aussi arrogant à ce que je vois, toujours aussi faible et méprisant. Rien que de te voir me dégoute, comment peux-tu être si sure de toi ! On ne change pas si facilement, Izuku. Regarde-toi, espèce de parasite. Personne n'aimerai avec toi... »

Continue, je connais par cœur ce discours. Tu te sens sûrement mieux, tu te pense plus grand et meilleur que moi. Et ça te suffit pour te croire le numéro 1.

« Tu ne le sera jamais

—... tu es si... qu'est ce que tu viens de dire ? » m'avait-t-il répondu froidement.

T'es complètement fou ! De toi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant