♠ Chapitre 30-

Depuis le début
                                    

Harry m'agrippait alors les bras ,doucement mais fermement ,cherchant mon regard, qu'il appuyait . Sans m'en rendre compte, les larmes m'étaient montées aux yeux durant mon monologue ,mes membres tremblaient par cette peur qui pouvait se voir,se sentir au ton de ma voix cassée et tremblante.

- On a pas le choix Ju'. Il s'agit de sa vie aussi ... Chuchota Harry d'un ton doux qui se voulait rassurant.

Je me calmais doucement mais je restais sur mes mots. Je me sentirai trop coupable si il lui arrivait quelque chose , plus qu'a présent. Je secouais la tête de gauche a droite

- Non , répétais- je fermement et avec assurance.

Je sentais les pouces d'Harry venir caresser mes joues devenues rougies par ce qui semblait être de la colère. Il n'avait pas tourné la tête et ne m'avait pas quitté du regard, de telle sorte à ce que je reçoive son souffle en plein visage lorsqu'il soupira. Ses émeraudes me transperçaient, comme si elles cherchaient a pénétrer mon âme. C'était une sensation étrange qui m'habitait là.

- Je sais que tu le sais. dit-il avant de s'arrêter. Il avait légèrement froncé les sourcils avant de sourire doucement, une grimace amusée par ses mots. Un sourire contagieux, étirant également le coin de mes lèvres. Ecoute Ju'...
- Julia.
repris-je, le coupant alors. Ça restera Julia. répétais je . J'avais les yeux baissés tout comme ma tête. Mais rapidement je les relevais pour faire face au garçon devant moi l'air incrédule, perplexe,perdu et interrogatif. Mais il ne fit aucunes remarques et ne posa aucunes questions. À la place, il laissa ses mains retomber le long de son corps, les muscles tendu. Je le vis contracter ses mâchoires. Presque même mordre sa langue pour ne pas dire ce qu'il ne faut pas.

- Bien, Julia, lança-t-il, insistant sur mon nom d'un ton nonchalant. Tu sais que c'est ce qu'il faut faire. Je n'irai pas dire que c'est ce qu'il y a de mieux, mais il le faut malgré tout. Sam est en quelques sorte menacé lui aussi. Et il est également majeur désormais. Il risque gros si il n'est pas au courant. Puis, il faut que l'on trouve un alibi béton. Parce que les " Où étiez vous? - Avec qui? - Vous vous entendiez bien avec la victime? - Avez vous des témoins de votre position? " tu les auras. Et si on a tous une histoire différente , des arguments qui ne tiennent pas la route et une histoire sans queue ni tête, on est fichu. Considères toi déjà comme condamnée. Alors, que tu le veuilles ou non, on est obligé d'en parler à Sam. Et même si tu ne le veux pas, moi je le ferai quoi qu'il arrive et quoi que tu dises. argumenta ce dernier, l'air dur.

Le revoilà. Ce cher Jons qui me parle désagréablement. Celui qui me lançait des regards flamboyant, me cramant sur place. Bien que ce soit impossible, disons plutôt qu'ils me paralysaient. Ses sourcils froncés, il me détaillait avec attention, le visage clos et ses membres tendu.

Je soupirais. Il avait raison et je le savais. Je ne l'admettais simplement pas. Sam était dedans quoi qu'il advienne. Autant, il n'aura pas participé à ce meurtre ,il était disculpé. Il n'aurai ,au pire, simplement eu à dire qu'il était volontaire pour entrer dans ce genre d'affaire mais qu'au final,il avait refusé. Enfin il avait ÉTÉ refusé plutôt... Mais ce  n'était pas le cas. Et si l'histoire ne collait pas, on était fichu.
J'opinais alors bien que le fait d'accepter qu'il aie raison, me brûlait les lèvres, la langue, tout.

- Bien. D'accord... soupirais-je de nouveau. Ma fierté devenue soudainement douloureuse . On se voit quand? Où? À quelle heure? Comment? demandais-je alors sans m'arrêter.
- Aujourd'hui,chez toi, maintenant, en allant à pieds. répondit alors Harry, énumérant aussi vite que je l'avais fait.
- Quoi!? m'opposais-je. Mais on a cours t'as oublié!?
- Dis que t'es pas bien. Simule un malaise. Je sais pas moi, trouve pour qu'on te renvoie chez toi. lâcha-t-il, déjà éloigné. Il me quitta du regard ,se dirigeant déjà vers la sortie Moi c'est pas la première fois que je sécherai et ça dérange sûrement pas mes profs! rajouta-t-il au loin, sa voix résonnant dans le couloir. Je t'attends plus loin, au coin près de la sandwicherie.
-Mais je... avais je tenté afin de m'y opposé,mais c'était trop tard.

Coincée au Lycée. [En Cours De Réécriture/Relecture] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant