Suis moi, je t'en prie.

Chapitre 21

Julian :

-Je...Tu es là..Enfin..

-Et je ne partirais plus.

    Je la vois s'avancer vers moi mais ce garçon à la cicatrice l'empêche d'aller plus loin.

-Stop.

    Nos deux regards se tournent vers lui. Alors que moi je ne l'ouvre pas, elle, elle lui lance un regard noir... quelque peu flippant. C'est vrai que c'est elle, mais comme je les remarquer sur l'affiche de son concert, à son nouveau surnom qui fait froid dans le dos, à ses yeux ayant perdu autre chose que de la peur, Charlie à changer.

-Je pense que si il essaye quoi que ce soit je serait capable de l'arrêter ou le mettre à terre en moins de cinq secondes alors laisse moi m'approcher.

    Même la façon dont elle parle, sa façon d'être, de regarder ses...ses...ils sont quoi pour elle ? Et moi ? Je suis quoi pour elle ?..

-Bien.

    Elle hoche légèrement la tête avant de me prendre dans ses bras et sans aucune retenue je la sers contre moi comme si elle allait de nouveau disparaître durant près d'un an. Mais ce temps est révolu. Maintenant que je les retrouvais je la lâcherais pour rien au monde même si je dois tuer ou en perdre la vie.

-Tu m'as tellement manqué. Plus jamais tu ne pars comme ça ! J'ai cru que j'allais jamais te retrouver !

-Mais je suis là maintenant. Et je ne bougerais pas.

    Sur ces mots nous nous écartons tout en se regardant dans les yeux.

-Mais tu sais, durant tout ce temps...j'ai...Je ne suis plus la même.

-Je le sais.

-Non tu ne comprends pas Julian.

-Qui que tu sois devenu ou quoi que tu puisses faire ou ce que tu feras par la suite, je serais avec toi. A tes côtés.

-Quand tu seras qui nous sommes tu changeras vite d'avis, mon chére Julian.

    Tous se retournent en direction de cette voix provenant d'un homme à la quarantaine environ, en costard cravate, les mains dans les poches. Dès qu'ils entrent Charlie s'écarte de moi comme si j'avais la peste. Les deux soldats toujours masqués s'incline face à cet homme à l'allure imposante imité par ce garçon à la cicatrice.

-Raphaël, je-

-Silence.

    Il coupe la parole de Charlie avant de s'avancer vers moi accompagné d'un léger sourire sur les lèvres.

-Les garçons, sortez.

-Monsieur ce n'est pas prudent vous le savez ?

-Loritz, c'est un ordre. J'aimerais parler seul à seul avec ma fille et ce jeune homme.

    Sa fille !? Ce mec aussi effrayant que mon premier agresseur est le père de la fille que j'aime ? Mais dans qu'elle merde tu t'es encore foutu Julian !?

    Cet homme reprend enfin la parole quand nous sommes plus que trois et que la porte se soit fermée.

-Avance-toi que je puisse mieux te voir.

    Si cet homme est le père de Charlie...Il est aussi dangereux alors il vaut mieux pour moi que j'obéisse sans broncher. Au centre de la pièce sous la lumière, il fait plusieurs fois le tour de mon corps en me regardant dans les moindres détails.

-Tu as dû potentielle Julian Cortez. Et à ce que j'ai su tu fais également du sport de combat pas vrai ?

    Mon regard se tourne automatiquement en direction de Charlie, qui n'a pas bougé depuis toute à l'heure, droite les mains derrière le dos, le regard tout aussi droit.

-Charlie ne voulait pas que j'en sache beaucoup sur toi, ce qui à attirer ma curiosité alors j'ai simplement fait des recherches sur toi. Et il est vrai que ton histoire m'intéresse. Encore plus quand j'ai su tout ce que as entrepris pour retrouver ma fille. Tu es un jeune homme très persistant pour quelqu'un qui s'est fait abandonner par ses propre parents.

Charlie :

    Je vois bien qu'il n'a qu'une envie c'est d'en mettre une à Raphaël mais il faut qu'il se retienne du mieux qu'il peut jusqu'à la fin de ce premier test.

-Orphelin depuis toujours, ça ne doit pas être facile. Surtout quand aucune autre famille ne veut de toi pas vrai ? C'est bien pour ça que tu changes souvent d'école ? Pour te sentir mieux dans ta peau tu te faisais renvoyer à cause de conneries puerils. Mais cette année, pourquoi ne pas recommencer ?

-Charlie était là. Elle avait besoin de moi.

-Penses-tu qu'elle à encore besoin de toi maintenant qu'elle est ce qu'elle à toujours voulu être ?

    Bien sûr que oui ! Que j'ai besoin de toi Julian, pour toujours est à jamais, ne l'oublie pas..

-Pour toujours et à jamais.

    Je ne peux m'empêcher de sourire doucement le voyant déterminer par ses propres paroles, je vois très bien que lui même a compris ce à quoi joue mon père, même si les paroles de Raphaël doivent réellement lui faire du mal.

-Ce ne sont que des promesses gamins.

-Si ce n'étaient que des promesses de gamins, comment expliquez-vous que je sois là. En face de vous.

-A toi de me le dire. Qu'attends-tu de ma fille ?

-Qu'elle me laisse rester dans sa vie et s'il me faut sacrifier la mienne pour ça je suis prêt à le faire.

    ça, ce n'était pas dans le plan.

-Tu serais près à mourir pour elle ?

-Je serais près à beaucoup plus pour elle.

-Alors je n'ai pas d'autre choix que de te demander de rejoindre les nôtres pour te donner le droit continuer à voir et être auprès de ma fille.

-Les vôtres ?

-Il en est hors de question.

    Je ne peux pas rester dans l'ombre le laissant recruter Julian comme simple soldat et homme de mains qui pourrait se faire tuer à tout moment lors d'une charge qui aura mal tourné !

-Charlie ce n'est pas à toi d'en décider mais à lui.

-Pour que tu l'envoies se faire tuer ?!

-Je n'ai pas encore dit dans quelle équipe il serait.

-Désoler de vous interrompre mais pouvez vous m'expliquez ce qu'on me demande de rejoindre ?

-Une organisation mafieuse, dont je suis le patron et Charlie, l'une de nos meilleures tueuses.

    Sont regard ne dit rien de bon, mais je ne peux pas le laisser s'engager sans qu'il sache ce qu'il l'attend.

-Alors tu veux toujours rester à mes côtés ? Même en sachant qui je suis devenu ?