Tome 6 - En vol avec les Potter

Chapitre 69 : Les mystères de l'inconscient

Chapitre 69 : Les mystères de l'inconscient
(Albus)

    Il était arrivé au quatrième étage en un temps record mais le clone n'était plus à cet endroit, constata-t-il. Il resta caché derrière une armure en attendant d'entendre les voix de Scorpius, Ariel et Rose. Il ne pouvait pas prendre le risque que McGonagall le voit deux fois à des endroits différents. Elle comprendrait directement ce qu'il avait fait.

« Où est-ce qu'il est ? demanda Albus en récupérant sa forme humaine lorsqu'il les rejoignit après les avoir entendu à l'étage inférieur. Il n'est plus dans le coin, je l'aurais entendu... ou alors, il reste silencieux !

— Sixième étage, maintenant, répondit Scorpius d'un ton sec. Et devine un peu avec qui il est.

— Oh, non ! se lamenta Albus. Il est avec quelqu'un ?!

— Ta chère assistante, répliqua Scorpius en le fusillant du regard. Apparemment, même ton clone aime passer son temps avec elle.

— Scorpius, on se disputera plus tard, marmonna Albus en récupérant la carte du Maraudeur. Euh... il... je... peut-être qu'il lui demande des informations... il est... il est intelligent, il sait qu'il ne doit pas se faire repérer... ça explique pourquoi il est... dans... euh...

— Dans un placard à balais, termina Ariel. Je crois qu'on s'est trompé, ton clone ne jouait pas du tout la comédie, il saute juste sur tout ce qu'il bouge. Tu vois, tu es un finalement comme tous les autres garçons, Al !

— Ce n'est pas drôle, Ariel » s'agaça Albus en montant les marches de l'escalier le plus vite possible.

    Il priait pour ne pas trouver son clone dans une position compromettante qui lui assurerait de devoir trouver une excellente excuse à donner à Scorpius, et arrivé devant le placard à balais, il essaya de faire un maximum de bruit pour que le clone l'entende et, ainsi, limiter les dégâts.

« Ouvre la porte, s'impatienta Scorpius. Tu ne veux pas toquer tant que tu y es ?

— Scorpius, je... »

    Son petit-ami le bouscula et ouvrit précipitamment la porte. Albus manqua de lâcher une exclamation de soulagement en voyant que son clone et Isadora semblaient seulement occupés à discuter. Certes, ils étaient pratiquement écrasés l'un contre l'autre contre le mur mais, pour sa défense... ou plutôt la défense de son clone, le placard à balais était très petit.

« Albus ?! s'étonna Isadora en le regardant avant de se tourner vers le clone. Mais je croyais que...

— Ah, oui, tu croyais que c'était Albus ! termina Scorpius avec un rire sans joie. Ça prouve bien ce que je pensais ! Tu n'attendais que ça, hein, qu'il t'emmène dans un placard à balais !

— Ne te plains pas, Scorpius, lâcha le clone en levant les yeux au ciel. Je t'ai proposé d'y aller avec moi, d'abord, tu étais mon premier choix !

— Toi, tais-toi ! aboya Scorpius.

— Change de ton avec ma personne ! s'agaça le clone. Tu viens de me gâcher un moment qui aurait été très sympathique !

— C'est de pire en pire, se lamenta Albus en se prenant la tête entre les mains. Isadora, pourquoi est-ce que tu l'as suivi, là-dedans ?

— Je... euh... bégaya-t-elle, les joues rouges. Je pensais que...

— À ton avis, Albus ? pesta Scorpius. Je te préviens, tu as intérêt à la virer, TOUT DE SUITE !

— Je ne vais pas la virer, Scorpius, c'est la meilleure assistante que j'aie jamais eu et c'est mon amie, rétorqua Albus en fronçant les sourcils.

— Vous discuterez de ça plus tard, intervint Ariel en attrapant fermement le clone d'un bras alors que Rose lui tenait l'autre bras pour le tirer en dehors du placard.