Tome 6 - En vol avec les Potter

Chapitre 45 : Promesse entre beaux-frères

Chapitre 45 : Promesse entre beaux-frères
(Teddy)

« Teddy, tu as de la visite ! »

    Allongé sur son lit, il sursauta alors que sa grand-mère l'appelait. Il n'attendait personne, surtout aussi tard, il était plus de vingt-et-une heures. Il avait été informé par Hermione, la veille, qu'il pourrait se rendre au département des mystères, le lundi, pour voir son fils. Il ne pensait pas que qui que ce soit d'autre ait quelque chose d'urgent à lui communiquer.

    Tout un tas de scénarios se formèrent dans sa tête alors qu'il se levait. Il se demanda principalement si quelque chose de grave était arrivé à Remus ou à Victoire. Toujours en proie à de sombres idées, il enfila un gros pull par-dessus son pyjama et sortit rapidement de la chambre dans laquelle il avait grandi, sa panique s'accroissant à chaque pas.

    Dans le salon, il écarquilla les yeux en reconnaissant Louis, assis à côté d'Andromeda. Il ne s'attendait pas vraiment à voir son beau-frère. Brusquement, il pensa que Louis était probablement venu lui casser la figure pour avoir gâché la vie de sa soeur. Oui, voilà. Louis allait le frapper.

« Bonsoir, Teddy, dit Louis de sa voix chantante.

— Euh... bonsoir, Louis » répondit Teddy en se retenant de prendre ses jambes à son cou.

    Non, il devait assumer. Il le laisserait le cogner. Il le méritait.

« J'avais très envie de discuter avec toi depuis que tu as été libéré, l'autre jour... je n'en ai pas eu le temps avant, oh, là, là, nous avons beaucoup trop de patients à l'hôpital... tu n'imagines pas toutes les bêtises que font les gens en cette période de fêtes...

— Ah... je... je peux deviner... et... euh... de... de quoi tu voulais me parler ?

— Ça ne te dérange pas qu'on sorte dans la cour ? fit Louis en se levant. J'ai besoin de prendre l'air après ces journées enfermé à l'hôpital, ajouta-t-il avec un sourire charmeur à l'adresse d'Andromeda.

— Bien sûr, Louis, ça se comprend, acquiesça-t-elle. Teddy, mets donc une cape et des chaussures, tu vas avoir froid dehors... »

    Il hocha la tête et s'éloigna pour attraper une cape sur le porte-manteaux du vestibule. Louis l'avait suivi et il sortit, le premier, dans la cour. Teddy enfila rapidement ses baskets et prit une profonde inspiration avant de sortir à son tour, fermant doucement la porte d'entrée avant de se placer juste devant Louis, prêt à recevoir le sort qu'il méritait.

« Euh... je t'écoute » couina Teddy.

    Il ferma les yeux, un instant, attendant le coup mais rien ne vint. Il ouvrit un oeil et vit Louis qui le regardait comme s'il était devenu fou.

« Je croyais que les prisonniers mettaient un moment à perdre la boule vu qu'il n'y a plus de Détraqueurs à Azkaban, lâcha Louis. Qu'est-ce qui t'arrive ?!

— Euh... je... rien... j'avais... une poussière dans l'oeil, mentit Teddy avant de grimacer. Je... non, c'est faux, je... tu... tu attends quoi pour me frapper ? Je t'en prie, fais-le... je ne t'en voudrais pas... loin de là...

— Oh, là, là, mais je ne compte pas te frapper ! s'exclama Louis en levant les yeux au ciel. Bien sûr, je le voulais quand j'ai su que tu t'étais enfui après le mariage mais je crois que tu as suffisamment souffert comme ça...

— Ah... euh... ne te gêne pas si tu le veux encore un peu... tu es sûr que tu ne veux pas me frapper ?

— Je suis là pour te parler, Teddy, rien d'autre. Viens, marchons un peu, j'ai un nombre de pas à faire par jour pour maintenir ma ligne... »