Tome 6 - En vol avec les Potter

Chapitre 51 : Les premiers rayons de l'aube

Chapitre 51 : Les premiers rayons de l'aube
(James)

« DEBOUUUUUUUT !

— Mais ça ne va pas d'hurler comme ça au réveil, James ?! sursauta Ariel. Tu ne veux pas directement me lancer un seau d'eau à la figure, la prochaine fois ?!

— Mais c'est le réveillon de Noël ! répliqua joyeusement James.

— Et alors ? C'est le réveillon de Noël, pas Noël...

— Oui mais on va faire la fête, ce soir ! se réjouit-il. Dis, tu n'as pas vu mes lunettes ?

— Profondément enfoncées quelque part, j'espère, grommela Ariel en se retournant dans la couverture. Laisse-moi dormir, il ne fait même pas encore jour.

— Comment veux-tu que je le sache si je n'ai pas mes lunettes ?

— Arrête de faire semblant, tu vois quand même la luminosité sans...

— Pas du tout, mentit James en attrapant sa baguette. Accio lunettes ! Ah, voilà ! Hé, j'ai faim, pas toi ? Tu ne veux pas qu'on descende prendre notre petit déjeuner ?

— Je n'ai pas faim, j'ai sommeil !

— D'accord mais, moi, j'ai faim... »

    Ariel tourna la tête vers lui et James lui adressa un sourire d'espoir. Elle l'observa, ensuite, comme s'il était devenu une toute nouvelle variété de Veracrasse particulièrement repoussante.

« Même pas en rêve, souffla-t-elle en fronçant les sourcils.

— Mes parents dorment encore, fit remarquer James. Tu sais préparer un chocolat chaud ?

— Va te faire voir.

— Hé ! s'outra James. Je posais une question, c'est tout...

— Je ne te préparerai pas ton petit-déjeuner ! D'ailleurs, c'est moi l'invitée, ici, c'est à toi de me préparer un petit-déjeuner...

— Euh... oui, bien sûr... mes parents t'en prépareront un quand ils seront réveillés, assura James. En attendant, je vais aller chercher des gâteaux dans la cuisine...

— Étouffe-toi avec...

— Tu n'es vraiment pas du matin, tu le sais ça ?

— JE NE SUIS PAS DU MATIN PARCE QU'ON EST AU BEAU MILIEU DE LA NUIT !

— Tu as de la chance que ma chambre soit insonorisée ! fit remarquer James en se retenant de l'étouffer avec son coussin. Et, en plus, ce n'est pas la nuit, il est... cinq heures et quart, ajouta-t-il après avoir consulté l'heure sur son téléphone. C'est pratiquement l'aube.

— Si tu continues à parler, je vais descendre te préparer ton cher chocolat chaud et je vais y ajouter un petit ingrédient mystère !

— De l'amour ? sourit James.

— DU POISON !

— Je sais que tu plaisantes, rigola-t-il en se blottissant contre elle, enroulant un bras autour de sa taille et enfouissant son nez dans ses longs cheveux roux dorés. Hé, tu sais que tu sens très bon ?

— C'est le genre de choses qui arrive quand on se lave, répliqua Ariel avec évidence.

— De rien !

— Je t'ai dit de te taire...

— D'accord » soupira James.

    Il supposait qu'elle s'était rendormie, ne pouvant pas voir son visage de dos, alors il commença à fredonner, pensant au concert de la veille.