L'Histoire de Notre Vie - Tome 2

Chapitre 8: la mort suit

Lundi 23 Janvier 2023:

     Point de vue de Lexa:

7h

Nous avons enchaîné toute la nuit. Entre deux poses, je suis parvenue à parler à Ontari, elle m'a dit que son boss ne pourra pas m'aider là-dessus pour une question de professionnalisme ou je ne sais quoi. C'est donc elle qui va m'aider même si je ne la sens absolument pas. Elle me drague depuis quelques jours, même si je ferme les yeux. Parce qu'il faut vraiment que je découvre cette histoire d'sms.

     Je me souviens encore de ses mots.

     — J'accepte de t'aider, Lexa, mais c'est sur mon temps libre et... je suis pas mal prise en ce moment.

     — Dis-moi ce que tu veux, si tu peux m'aider à trouver qui est derrière tout ça, ton prix sera le mien.

     Elle a réfléchit quelques secondes avant de me répondre. Je me suis sentie vraiment bête en lui disant que son prix sera le mien, j'espérais secrètement que ce ne sois pas une faveur sentimentale.

     — Très bien. Juste après la fin du tournage, rejoins-moi au bar d'à côté. Je prendrais mon ordinateur pour noter les informations dont j'aurai besoin et on regardera ça dans les jours qui suivent, ça te va ?

     Je ne pouvais donc pas retourner directement à l'hôpital alors j'ai envoyé un message à Clarke, en espérant qu'elle n'ai pas trop besoin de moi. Qu'elle dorme et profite du calme de sa chambre pour se remettre. Cela ne devrait pas être long de toute façon. Ontari a seulement besoin d'information sur mon portable, sur les dates des messages envoyés et reçus concernés et ainsi que tout sur la photos diffuser. Les lui donner devrait prendre vingt minutes toute au plus. Mais ce n'était pas le cas.

     — Je ne suis pas aider. Il va falloir que je récupère les donner du posts maintenant qu'il est supprimé.

     — Combien de temps ? Je suis pressée aussi. Déclaré-je doucement pour ne pas paraître oppressante.

     — J'ai des choses à faire aussi, tu sais. Attend encore une demie-heure et ce sera bon.

     J'ouvris la bouche, ébahit par le temps que je dois encore passer dans ce bar. Et puis encore plus ébahit lorsqu'Ontari m'offre un verre pour faire passer le temps. Mais malgré nos discussion, enfin les siennes, mes yeux restent rivés sur mon portable. Entre la fin du tournage, le démaquillage, se changer et toute cette chose, j'ai finis il y a déjà de nombreuses heures. Il est neuf heures et je n'ai pas de nouvelles de Clarke. J'ai essayé de joindre l'hôpital à deux reprises mais une fois, on ne m'a pas répondu et l'autre fois, Ontari m'a interrompu à deuxième sonnerie parce qu'elle venait d'avoir ce qu'elle voulait.

     — Et donc, tout ce passe bien avec Clarke ?

     — Pardon ? Dis-je surprise de son indiscrétion.

     — Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise... j'essaye de passer le temps pendant le téléchargement...

     Je lui accorde le bénéfice du doute et nous commençons à parler de Clarke. Le fait qu'elle connaisse tant de chose sur ma copine me fait légèrement bouillir mais quand je vois les yeux qu'elle me fait, les tentatives de contact multiples... Ce n'est pas envers Clarke que je dois être méfiante mais envers moi-même. Un piège est vite arrivé. Je n'embrasserai jamais cette fille de mon plein gré, mais on peut vite se retrouver dans une position délicate, et nous avons besoin de tout sauf ça en ce moment.

     Point de vue de Clarke:

     5h.

     Je me réveil sous le touché d'une infirmière. Je me souviens vaguement de la fin de soirée, pour ne pas dire pas « du tout ». Je me souviens du sédatif qui m'a été donné, je me souviens des mots de Niylah sur Lexa. En parlant d'elle, elle est assise à mes côtés et me prend dans ses bras lorsque l'infirmière parvient à me faire ouvrir les yeux. Je ne comprend pas tout de suite mais lorsque je vois leur têtes à elles deux et celle qui attend à l'entrée de la chambre, je comprends qu'il y a un problème.