chapitre 20✔️

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À mon réveil il est déjà 11h, il faut que j'aille à l'hôpital voir Tarek. Je vais prendre ma douche et je m'habille.

Je me fais un chignon bas, me maquille puis je m'en vais

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Je me fais un chignon bas, me maquille puis je m'en vais.

À peine j'arrive près de la chambre de Tarek, je retrouvé Marisa en pleurs dans les bras du médecin. Je me rapproche et demande au médecin ce qu'il se passe.

Marisa : Ils ont débranché Tarek par erreur.

À peine sa phrase terminé j'ai ressenti une énorme douleur au ventre. Je me tord de douleur en m'accrochant fortement à Marisa.

Marisa : Du sang ! Elle perd du sang.

Tout se passe très vite, j'ai à peine eu le temps de cligner des yeux que j'étais déjà dans une salle d'accouchement. J'ai voulu protester en disant que c'était trop tôt mais si il faut que ce bébé sorte maintenant pour qu'il vive alors j'accoucherais.

Les heures me paraissaient interminable, j'ai l'impression que la douleur augmente à chaque seconde. Quand la sage femme me dit encore une fois de pousse j'ai envie de lui crier des insultes.

Sage femme : Allez madame encore un petit effort et votre enfant sera avec vous.

Je pousse encore une fois et je finis par entendre des pleurs, mes larmes deviennent plus abondante. J'ai même pas eu le temps de voir mon fils, ils l'ont directement pris pour des examens.

Moi : Laissez moi voir mon fils.

Sage femme : Les infirmières s'occupent de lui ne vous inquiétez pas.

J'ai peur, ils ne m'ont même pas laissé le voir où le prendre dans mes bras. Je ne peux m'empêcher de penser que mon bébé ne va pas bien et qu'ils me cachent quelque chose.

Sage femme : Nous allons vous changer de chambre, l'infirmière nous rejoindra avec votre fils.

Je ne réponds pas, j'ai envie de dormir mais je veux d'abord prendre mon fils dans mes bras.

À peine installé dans la chambre, une infirmière vient avec mon bébé dans les bras. Quand elle me le donne, je me sers doucement contre moi en remerciant Dieu de m'avoir donné un bébé en bonne santé.

Infirmière : Il me fait le prénom du bébé.

Moi : Anthony **********.

Elle sort de la chambre et s'est autour de Marisa et de mon père d'y entrer. Ils viennent à mes côtés et regardent Anthony en étant aussi émerveillés que moi.

Marisa : Comment il s'appelle ?

Moi : Anthony.

Elle me le prend des bras et j'en profite pour lui demander des nouvelles de Tarek.

Marisa : Une infirmière l'a débrancher par erreur mais ça a eu du bon car il a ouvert les yeux.

Dieu merci il est enfin sortit du coma.

Marisa : Il va bien ne t'inquiète pas pour lui. Les médecins lui font juste quelques examens de routine.

(...)
Pendant toute la journée j'ai eu des visites de mes amis et de ma famille, ils m'ont donné beaucoup de cadeaux pour Anthony et moi.

Dès que mes yeux se posent sur mon fils, je me dis que je ne pensais pas pouvoir un jour aimer autant quelqu'un. L'amour que je ressens pour lui n'a pas de fin, je ne pourrais plus jamais vivre sans lui. Pendant des heures je suis resté à le regarder en étant totalement sous le charme.

J'entends la porte de la chambre s'ouvrir puis se refermer, je me tourne et instinctivement un sourire se forme sur mes lèvres quand je vois Tarek en fauteuil et une infirmière qui le déplace.

Tarek : Vous pouvez nous laisser seul s'il vous plaît.

L'infirmière acquiesce puis sort de la chambre.

Tarek : Comment vas-tu ?

Moi : C'est plutôt moi qui devrait te poser cette question.

Il me sourit.

Moi : Tu veux le prendre ?

Tarek : Non, sinon je vais le réveiller et il risque de t'empêcher de dormir.

Je hoche la tête.

Moi : Qu'est-ce qui a causé ton accident ?

Tarek : Je suis allé voir Anaïs pour lui demander des explications et sur le retour jetais dans mes pensées et je n'ai pas vu la voiture en face. Cette histoire qu'elle t'a raconté sur le fait que je lui ai donné les clés de la maison est fausse. Je n'aurais jamais fait ça, c'est elle qui fait un double pendant mon absence et c'est comme ça qu'elle s'est retrouvé dans notre lit le jour de ton arrivée. Elle avait déjà fait le double et quand je suis rentré à la maison, elle m'attendait en sous-vêtements. Si je l'avais repoussé tu ne nous aurais jamais découvert et on n'en serait pas là aujourd'hui, mais je me dit que c'est un mal pour un bien, parce que je n'en pouvais plus te mentir Gabriella. En te donnant ces clés elle voulait juste te faire du mal et nous éloigner encore plus mais je te jure sur ce que j'ai de plus chère au monde que je ne lui ai pas donné les clés de notre maison.

Tout se bouscule dans ma tête, j'ai envie de le croire. Pourquoi me mentir après tout ce qu'il s'est passé ? Maintenant que nous sommes trois, je vais devoir apprendre à ne plus fuir nos problèmes en partant chez mon père. On va devoir surmonter cette épreuve ensemble.

Moi : On réglera nos problèmes quand on sera à la maison mais pour l'instant je veux profiter d'Anthony et de toi.

Mariage forcé. (Réécriture)Where stories live. Discover now