Mariage forcé. (Réécriture)

chapitre 16✔

Je me réveil en ayant mal à tête et au dos, je me suis endormie au sol en pleurant. Je me lève difficilement, et je monte avec mes valises que j'ai laissé à l'entrée hier. Je rentre dans ma chambre et j'enlève les draps, le tapis, les rideau, je vide tout. Je mets tout dans un sac poubelle, je vais refaire cette chambre complètement, je ne veux pas penser à ce que Tarek et Anaïs ont pu faire comme cochonnerie dans le lit ou autre.

Je prends une douche puis je m'habille d'un short et d'un t-shirt de Tarek pour ne pas avoir le ventre trop serré avec mes vêtements.  Je n'irais pas au bureau aujourd'hui, il faut que je me débarrasse de toutes ces choses qu'il y a dans la chambre et il faut aussi que j'aille acheter un nouveau lit puis j'irais chez mon père.

J'ai passé une bonne partie de ma matinée à vidé ma chambre et à nettoyer la maison. Quand j'ai terminé avec "mon chantier" je suis allé prendre une deuxième douche et j'ai mis une robe longue bustier.

En bref j'ai passé une bonne partie de la journée à me refaire une nouvelle chambre. Vers 13 heures, je suis arrivée chez mon père, je prends mes clés et ouvre la porte.

Connaissant mon père, à cette heure ci il doit être dans son bureau. Je rentre dedans après avoir frappé à la porte et comme je l'ai prédit mon père est assis derrière son bureau à lire des dossiers.

Moi : Bonjour papa.

Son regard tombe directement sur mon ventre. Il se lève et me prend dans ses bras en me félicitant.

Papa : Ma princesse...tu vas avoir un bébé ? Tu es enceinte de combien de temps ?

Moi : Je suis enceinte de 7 mois, j'ai fait un déni.

Papa : Et comment Tarek à réagit quand il l'a su ?

Je soupire et commence à lui parler de l'infidélité de Tarek et du fait qu'il ait quitté la maison.

Moi : J'ai trop supporté avec lui, je n'en peux plus. Je vais divorcer.

Papa : Tu ne vas pas divorcer.

Moi : Quoi ?!

Papa : Nos entreprises viennent à peine d'évoluer dans l'international avec le contrat Flynn. Qu'est-ce que les gens vont pensés ? Je n'ai pas fait l'effort de vous marier pour que tu demandes le divorce à cause d'une petite infidélité.

Je regarde mon père en étant complètement choquée et déçue par ses propos. Il me montre encore une fois que les affaires sont plus importantes que mon bonheur.

Moi : Tu me dégoûte.

Papa : Ça te passera.

Je me lève prête à sortir du bureau mais il me retient.

Papa : Je n'ai pas terminé...

Je me dégage de son emprise. Je vais rentrer me reposer parce que cette journée m'a épuisée. J'ai eu beaucoup trop d'émotions fortes depuis hier et ce n'est pas bon pour le bébé.

En rentrant à la maison, je vois Tarek installé dans le salon avec Marisa.

Marisa : Oh mon dieu ma princesse.

Elle sa lève et me prend dans ses bras puis s'éloigne un peu de moi pour caresser mon ventre.

Marisa : Tu es parti quelques mois et tu revient avec un gros ventre.

Je souris.

Moi : J'ai fais un déni.

Marisa : Tu es à combien de mois ? Tu connais le sexe ?

Moi : 7 mois et c'est un garçon.

Marisa : Je suis tellement heureuse pour vous les enfants.

(...)

Marisa vient de partir avec Tarek, il sont restés tout le reste de journée et ils ont dîner avec moi. Pas une seule fois mon attention à été sur Tarek et j'ai bien vu que ça l'énervait.

Je vais dans la salle de bain pour prendre une douche et mettre simplement des sous-vêtements et le peignoir en soie qui va avec.

Il est presque minuit et malgré le fait que j'ai mangé j'ai une envie de macdo et d'une pizza. Je prends mon téléphone et appel Tarek.

Conversation téléphonique

Tarek : Tu as un problème avec le bébé ?

Moi : Oui, ton fils me donne faim.

Tarek : Hum et je dois faire quoi ?

Moi : Prend moi une pizza chèvre miel, un menu macdo et deux glaces. Merci au revoir.

Fin conversation téléphonique.

Je dépose mon portable et allume la télé pour regarder un film sur Netflix en attendant ma commande.

Environ une heure après, on sonne à la porte, je ferme mon peignoir et je vais ouvrir la porte. Sans grande surprise, Tarek est devant la porte avec la pizza est le macdo. Je le laisse rentrer, ferme la porte derrière lui puis nous allons dans le salon.

Tarek : Je t'ai pris des häagen-dazs.

Moi : Merci.

Tarek : Tu as encore besoin de quelque chose ou je peux partir ?

Je le regarde de travers, il m'a parlé comme si il était saoulé de ma présence.

Moi : Pourquoi tu veux partir aussi vite ? Tu vas rejoindre une de tes putes ?

Il soupire.

Tarek : C'est toi qui passe ton temps à m'ignorer ! Et pourtant quand tu m'appelles je ne perds pas de temps, je fais ce que tu me demandes sans râler alors ne commence pas à me faire des crises inutile.

Moi : Je te fais des crises inutile Tarek ? Sérieusement ? J'avais raison de douter de toi ! J'aurais faire plus de recherche mais au lieu de ça j'ai fait l'erreur de te faire confiance !

Tarek : Je me suis excusé ! Je ne suis pas parfait et toi non plus tu ne l'es pas alors arrête de toujours vouloir tout ramener à toi. Ok j'ai fait une erreur mais on peut passer au dessus et continuer notre vie avec notre enfant.

Moi : Je veux que mon enfant naisse avec des parents heureux, et si mon bonheur doit être loin de toi...alors je ne vois pas à quoi bon continuer cette relation.

Je m'assois sur le canapé caressant mon ventre.

Tarek : Qu'est ce que ça veut dire ?

Je n'essaye pas de retenir mes larmes, j'ai besoin de pleurer, de faire sortir cette tristesse et cette rage que je ressens.

Moi : Je veux qu'on divorce.

Il ne répond pas alors je continue.

Moi : Quand je serais à termes tu reviendras à la maison puis au six mois du bébé je demanderais le divorce.

Toujours aucune réaction de sa part.

Moi : Dis quelque chose Tarek.

Il me regarde simplement, ses yeux deviennent rouges.

Tarek : Je ne vais pas divorcer Gabriella. Je reviens demain à la maison et nous allons affronter nos problèmes comme deux adultes responsables. J'ai fait une erreur et je te demande encore pardon mais ne te sépare pas de moi. On vivra ensemble toi, le bébé et moi puis si dieu le veut il nous donnera encore d'autres enfants mais il est hors de question que je me sépare de toi. Je t'aime Gabriella, je t'aime comme jamais je n'ai aimé dans ma vie.

Moi : Je veux de l'espace pour...

Tarek : Je t'ai dit que demain je serais de retour à la maison que tu le veuilles ou non. Tu veux de l'espace alors je vais t'en donner. Je refuse d'être séparé de toi une journée de plus Gabriella.