chapitre 11✔

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Je suis resté au sol à pleurer pendant des heures. Quand j'ai décidé de voir l'état de mon visage j'ai encore plus pleurer en le voyant gonflé, avec une griffure sur la joue et l'arcade ouverte. Si j'avais su je serais rentré à la maison le plus vite que possible. Je désinfecte mon visage et enlevez le sang séché qu'il y a. J'enlève mes vêtements et je vais me coucher, j'ai un mal de tête horrible et je ne pourrais pas réfléchir à ce que je vais faire avec une douleur aussi forte.

En me réveillant, je réalise que Tarek n'est pas rentrer à la maison après notre dispute et ce n'est pas plus mal.
J'envoie un message à Mathieu lui disant de venir puis je vais prendre une douche. Je laisse mes cheveux lâchés pour qu'ils cachent mes blessures et je m'habille.

 Je laisse mes cheveux lâchés pour qu'ils cachent mes blessures et je m'habille

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Je vais dans la cuisine pour faire un repas rapide. Je n'ai pas faim mais depuis que je suis rentrée hier je n'ai rien avalé et il est déjà midi. Mon mal de tête m'a tellement achevé que j'ai dormis pendant toute l'après-midi de hier et ce matin je me suis réveillé à 10 heures. J'entends la porte d'entrée claquer, je me crispe, il est rentré. La porte de la cuisine s'ouvre, je soupire soulagée en voyant Mathieu.

Mathieu : La porte d'entrée n'était pas fermé à clé.

Je lave mes mains et je vais dans ses bras. J'ai besoins de lui.

Mathieu : Toi aussi tu m'as manqué princesse.

Je souris.

Moi : Tu as mangé ?

Il secoue la tête négativement. Je m'éloigne de lui pour terminer le déjeuner, mais il m'attrape le bras et éloigne mes cheveux de mon visage. Son visage s'est automatiquement crispé quand il a vu mes blessures.

Mathieu : C'est Tarek qui a fait ça ?

Je ne réponds pas mais mon silence en dit long.

Mathieu : Je vais le tuer. Il est où ?!

Je hausse simplement des épaules.

Moi : Je ne sais pas et je n'ai pas envie de savoir. Si je t'ai demandé de venir c'est parce que tu es le seul à toujours me comprendre et le seul qui me fait rire dans les pires moments.

Il me prend dans ses bras en me faisant des baisers sur le front.

Mathieu : Pourquoi t'a-il frappé ?

Je m'assois e prend une grande inspiration pour lui expliqué le pourquoi du comment.

Moi : Je suis complètement perdue. Il m'a menacé de me faire pire la prochaine fois...*soupire* je ne comprends plus rien Mathieu. Tarek n'a jamais été violent avec moi depuis qu'on se connais et du jour au lendemain, il se met à me frapper.

Mathieu : Si il a été capable de lever la main sur toi une fois il recommencera. Je ne veux pas quitter cette maison pour qu'après tu m'appelles en pleurs à cause des coups de cet imbécile.

Nous avons longuement discuté durant la journée et carte comme ça pendant les jours qui ont suivis. Tarek n'était toujours pas rentré après trois semaines. Je n'ai pas cherché à le joindre et c'est pareil de son côté. Être éloigné de lui le fait du bien malgré le fait qu'une partie de moi le réclame. Je l'aime et ça ne va pas changer maintenant. Devant nos proches je faisais celle qui était épanouie et heureuse dans son couple alors quand réalité je n'avais aucune nouvelle de mon époux.

Je rentre chez moi après une journée de boulot. J'ai décidé de travaillé dans l'entreprise plus tôt que prévu. L'absence de Tarek créait un trou énorme dans ma poitrine alors j'ai décidé de me mettre au travail pour me distraire et moins réfléchir à lui. Je claque la porte derrière moi et enlève mes escarpins qui sont devenus douloureux pour les pauvres petits pieds.

En allant dans le salon, c'est avec surprise que je découvre Tarek assit sur l'un des canapés. Quand nos regards se croisent un long frisson me parcours. Tarek me regard de haut en bas puis se lève, il fait un pas en avant et moi deux en arrière.

Tarek : Bébé je...

Moi : Ferme ta gueule !

Il ouvre les yeux choqué par mon agressivité.

Tarek : Bébé s'il te plaît laisse moi t'expliquer.

Moi : Il me semble t'avoir dit de fermer ta gueule.

Je pose mes chaussures et mon sac au sol.

Moi : Tu m'insulte, tu me frappe, tu quittes notre foyer pendant trois putain de semaine et à ton retour tu oses m'appeler bébé ? *rire nerveux* Sors de chez moi avant que je m'énerve réellement.

Tarek : C'est aussi ma maison.

Je le regarde de haut en bas, il a de nouveau vêtements, il a dû s'en acheter puisqu'il n'est pas venu à la maison depuis la dispute.

Moi : Où étais tu pendant ces trois semaines ?

Il frotte sa nuque gêné. Au fond de moi j'espère juste qu'il n'était pas avec une femme.

Tarek : J'étais à l'hôtel.

Je le fixe, essayant de savoir si il me dit la vérité ou non. Je n'arrive pas le croire.

Moi : Bref, tu sais où se trouve la sortie je n'ai pas besoin de te raccompagner.

Je me tourne pour aller dans ma chambre mais il me retiens par le bras. Juste le fait qu'il me touche à fait remonter des mauvais souvenirs.

Moi : NE ME TOUCHE PAS.

Il me lâche et soupire.

Tarek : Si tu ne veux pas me parler au moins écoute moi.

Je soupire et m'installe dans le salon.

Tarek : Ces derniers temps j'ai été distant avec toi et je te demande pardon pour ça aussi. Je n'aurais jamais dû te manquer de respect et lever la main sur toi. J'étais sur les nerfs, je ne savais pas où tu étais et quand tu n'es pas rentré à la maison comme je te l'ai demandé m'a encore plus énervé. En fait je n'ai pas d'excuse valable pour ce que j'ai fait, je me suis comporté comme un lâche avec toi.

Moi : C'est bon t'a finis ?

Il soupire et hoche la tête.

Tarek : Je reviens à la maison ce soir.

Moi : Fais ce que tu veux Tarek. On fera chambre à part, je ne veux pas être proche de toi.

Mariage forcé. (Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant