chapitre 18✔️

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Je me réveille à l'hôpital, j'ai un masque à oxygène. J'appuie sur le bouton pour appeler un infirmière, je veux savoir comment va mon bébé.

Très rapidement une infirmière rentré dans la chambre, en le voyant éveillé, elle me sourit et vient à mes côtés pour me retirer le masque à oxygène.

Infirmière : Vous vous sentez mieux ?

Je hoche la tête.

Moi : Mon bébé n'a rien ?

Infirmière : Il va bien mais il va falloir vous ménager. Vous avez trop d'émotions fortes et beaucoup trop de stress, ce n'est pas bon pour vous et le bébé.

Les larmes me montent quand je repense à Anaïs et Tarek. Il me dit que pour lui cette relation était simplement basée sur du sexe et pourtant il lui donne les clés de notre maison. En lui donnant les clés de la maison il l'a officiellement fait rentré dans notre intimité. Elle pouvait entrer et sortir comme elle le voulait dans ma maison.

Infirmière : Tu vas bien ma chérie ?

Je secoue la tête pour lui dire oui, j'ai envie d'être seule pour pouvoir pleurer toute les larmes de mon corps.

Infirmière : Je vais te laisser te reposer. Si tu as besoin de quelque chose appuie sur le bouton et je serais là dans la minutes qui suit.

Je hoche la tête simplement, elle sort de la chambre et je me mets à pleurer.
La porte s'ouvre sur mon père et Yan, en me voyant en pleurs ils vienne vers moi affolé.

Yan: Gabi qu'est ce qui se passe ? Tu as mal quelque part ?

Oui, au cœur. J'ai l'impression qu'on me l'arrache et qu'on le piétine avant de le remettre en place.

Pendant plus d'une heure, Ils sont rester à mes côtés pendant que je me vidais de l'eau de mon corps.

Papa : Dis nous ce qu'il se passe.

Moi : À quoi ça me servirait que je te parle de mon malheur si c'est pour que tu m'ordone de retourné auprès de la personne qui me cause toute cette tristesse.

Papa : Je suis désolé princesse. J'aurais dû t'écouter et être beaucoup plus compréhensif.

Yan : Si tu ne veux pas parler ce n'est pas grave princesse.

Je soupire puis me mets à raconter toute mon histoire avec Tarek. Souvent en rentrant du lycée, j'étais en larmes et pourtant je n'ai jamais rien dis à mon père ou à Yan. Je ne peux plus garder ça pour moi, je n'ai plus la force.

Papa : Quand tu sortiras de l'hôpital nous irons chercher tes affaires et tu rentreras à la maison.

(...)

Après avoir passé deux jours à l'hôpital, je me suis rendue chez moi avec mon père pour prendre mes affaires. Par chance Tarek n'était pas présent, d'ailleurs je ne sais même pas si il savait que j'étais à l'hôpital.

Quand j'ai installé mes affaires dans mon ancienne chambre, ça m'a fait bizarre. J'ai eu l'impression de revenir en arrière, quand je n'étais pas mariée.

Depuis mon hospitalisation, je n'ai pas donné de nouvelle de moi à Tarek. Il a pourtant tout essayer pour entrer en contact avec moi mais je l'ai éviter. Je ne suis pas encore prête à l'affronter, si je le revois je risque de lui balancer toutes les mauvaises choses que je penses de lui et il ne vaudrait mieux pas. Je préfère dépenser mon énergie dans autre chose. Si il a voulu qu'Anaïs ait les clés de notre maison, c'est pour une raison. On ne donne pas les clés de sa maison à n'importe qui, quand tu le fais c'est que tu souhaite partager ton intimité avec cette personne. Pourquoi lui a-t-il donné les clés de notre maison alors que nous sommes mariés ? Pourquoi il le fait autant de mal alors que je n'ai rien demander ? Au moment où j'ai eu la naïveté de croire en ce mariage, en notre histoire, il me trompe et me fait souffrir chaque jour un peu plus. Je pensais qu'à mon retour, il aurait été surpris et heureux pour ma grossesse et qu'on vivrait comme un couple uni se préparant à construire une famille.

Mariage forcé. (Réécriture)Where stories live. Discover now