Que se serait-il passé si Voldemort avait réussi à posséder le bébé Albus Severus Potter ? C'est la question que pose ce recueil de drabbles sombres et intrigants.
Chaque drabble explore une facette différente de la vie d'Albus, depuis sa naissance...
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Albus, adolescent possédé par Voldemort, se promenait dans les couloirs sombres de Poudlard lorsqu'il aperçut un fantôme flottant devant lui.
"Salut, petit," dit le fantôme. "Je suis le Baron Sanglant, le fantôme de Serpentard. Qu'est-ce que tu fais ici, en train de traîner tout seul?"
Albus sourit, content de rencontrer quelqu'un qui appartenait à sa maison. "Je cherche juste à me changer les idées," répondit-il. "Il se passe tellement de choses dans ce château en ce moment, tu sais."
"Je peux imaginer," dit le Baron. "C'est toujours comme ça à Poudlard. Mais j'ai quelque chose qui pourrait te remonter le moral. Viens avec moi."
Albus suivit le fantôme dans les couloirs, se demandant où il allait l'emmener. Ils finirent par arriver devant une salle de classe abandonnée. Le Baron s'approcha de la porte et murmura quelques mots. La porte s'ouvrit aussitôt, révélant une pièce remplie de coussins et de poufs colorés.
"Je te présente le salon secret de Serpentard," dit le Baron en souriant. "C'est l'endroit parfait pour se détendre et oublier ses soucis. Vas-y, installe-toi confortablement."
Albus s'assit sur un pouf bleu vif et se sentit immédiatement détendu. Il ne put s'empêcher de rire en voyant le Baron flotter maladroitement dans la pièce, essayant de s'asseoir sur un coussin orange.
"Tu sais," dit Albus en regardant autour de lui, "je me sens de plus en plus à l'aise ici à Poudlard. Être un Serpentard ne semble plus aussi effrayant maintenant."
"Ah, c'est super à entendre," dit le Baron en souriant. "Tu vois, nous ne sommes pas tous des monstres ici. Mais dis-moi, est-ce que ton autre toi te laisse t'amuser de temps en temps?"
Albus se renfrogna. "Pas vraiment. Il déteste tout ce qui est amusant ou joyeux. Il n'y a que la souffrance et la douleur qui l'intéressent."
Le Baron sembla réfléchir. "Eh bien, peut-être que tu devrais essayer de lui montrer que la vie peut être agréable aussi. Montre-lui que tu peux être heureux, malgré tout ce qui se passe."
Albus hocha la tête, pensif. Peut-être que le Baron avait raison. Peut-être qu'il était temps de montrer à Voldemort que la vie ne se résumait pas à la douleur et à la souffrance. Et qui sait, peut-être que cela rendrait son autre lui un peu plus supportable.
Il remercia le Baron et sortit de la salle de classe, déterminé à trouver un moyen de montrer à Voldemort que la vie pouvait être belle et joyeuse.
