Chapitre 27 . « La vie ou la mort ?»

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La journée suivante est consacrée à l'entrainement et à nous préparer mentalement. C'était chiant, surtout qu'Elian n'arrêtait pas de me battre.

Je me réveille pleine de courbatures, me trainant lamentablement jusqu'au salon prendre mon petit déjeuner.

Je dévore en toute tranquillité ma tartine lorsqu'Elian s'installe en face de moi.

Bien que je le dévisage d'un air ennuyer, il continue de me regarder manger.

Le connaissant, il veut surement me dire quelque chose sans grande importante à mon avis.

— Toi et moi, nous avons un rendez-vous cet après-midi, énonce-t-il fièrement.

Son enthousiasme n'est pas très raccord à mon humeur maussade. Je repose lourdement mon verre sur la table en faisant tressaillir Ariel, Cécylia et Isaac en train de nous espionner au loin.

— Première nouvelle, je n'étais pas au courant.

— C'est normal, je viens juste de le décider. Si nous voulons que notre relation évolue, il faut bien que nous passons plus de temps ensemble, dit-il tout exciter à l'idée d'être en tête à tête avec moi.

— Nous sommes toujours coller et je ne peux pas même pas échapper à ta tronche car nous cohabitons dans les mêmes demeures.

— La plupart du temps, c'est uniquement pour l'enquête donc en tant que partenaire et non, en tant qu'ami. Je veux partager d'autres choses et me faire des souvenirs un peu plus sympa avec toi, déclare-t-il en affichant un air un peu dépiter par mes remarques.

— Et la sortie d'avant-hier, elle ne compte pas ?

— Si, mais... j'en veux plus, communique-t-il, en me suppliant presque du regard.

Je n'ai vraiment pas envie de me battre contre lui donc je vais obtempérer sagement.

Après le diner, il me conduit en ville pour aller voir un film peu passionnant.

— Alors, tu l'as trouvé comment ?

— Nul, la prochaine fois, laisse -moi choisir, je divulgue toujours de mauvais poils.

Lui qui penser me faire plaisir, c'est louper.

Nous entrons dans une arcade de jeux et après plusieurs jeux assez défoulant, il s'arrête devant une machine à peluche.

— Personne ne gagne à ce jeu, ils font en sortent que les pinces lâchent la prise.

— C'est parce que tu ne m'as jamais vu essayer, énonce-t-il vraiment confiant.

J'admire sa détermination après ses nombreuses tentatives échouées, j'ai fini de compter à partir de sa dixième partie. Nous perdons notre temps à jouer à une chose aussi futile.

Je commence à perdre patience.

— Laisse tomber Elian, tu n'as cas à l'acheter directement en boutique.

— Certainement pas ! Je veux t'offrir quelque chose gagner par mes propres moyens. Je veux te prouver à quel point tu es importante pour moi, s'exprime-t-il, en étant toujours aussi calme face à l'appareil qui n'arrête pas de lui donner de faux espoir.

— Ecoute, j'en ai marre de rester là à te regarder. Soit tu viens avec moi, soit tu restes seul ici.

— Il me reste une pièce, laisse-moi essayer une dernière fois et ensuite nous partirons, me supplie-t-il d'un regard attendrissant.

Bras croisés, je le fixe en le prévenant que c'est sa dernière chance. Son coup se solde encore par un échec.

— Bon allons-y, je déclare, heureuse que mon calvaire prenne fin.

Rébellion -  L'âme séparéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant