Deux Âmes Perdues Sous Les Étoiles

Chapitre 4 : Hospital

Après cette soirée pleine d'émotions, je me mis en chemin pour rentrer à mon appartement, complètement bourré, je peinait à marcher droit. Mais après quelques efforts je parvint à entrer dans l'appartement et me jetai dans mon lit.

***

Je n'ai presque pas dormi de la nuit, je ne faisais que me réveiller en sursaut, et faire des cauchemars, sûrement à cause de l'alcool, je n'en buvais pratiquement jamais, mais pour quelques raisons obscure je voulais montrer à Esme que j'arrivais a tenir l'alcool. Ce qui était totalement faux.

-Je suis vraiment stupide. soufflai-je d'une voix éraillée

Je me relevais et m'adossai contre le mur collé au lit et pris mon téléphone, il était huit heure du matin, j'avais un mal de tête affreux alors je repris mes médicaments, je sortis de la chambre et allai prendre une douche pour apaiser mon mal de tête, je me changeais et me posai sur le canapé encore une fois quand je reçu un message, je pris le téléphone et vis que ce dernier venait encore de ma mère.

-Alex. Je sais que tu as vu mon message, s'il te plaît répond, ton père a été diagnostiqué d'un cancer, il a peu de chances de s'en sortir, il veut que tu vienne le voir.

Je regardai mon téléphone et je dû relire plusieurs fois le message pour vraiment saisir la situation. J'avais les larmes aux yeux, je ne saisissais pas encore l'ampleur de la situation. Je répondit à ma mère

-Quel hôpital ? C'est vraiment grave à ce point là ? Il lui reste combien de temps ?

Elle ne répondit pas sur le moment ce qui ne fit qu'accroitre mon angoisse. Je me levais du canapé et entrepris une marche autour de mon quartier.

J'essayais de me changer les idées avant que ma mère ne réponde, je repensais à la soirée, au bar, à Esme, depuis que nous nous sommes retrouvé après le collège, quand mes yeux se plonge dans les siens, une sensation étrange me parcours, les battements de mon cœur s'accélère... Je ne sais pas comment interpréter se sentiment. Je ne serai tout de même pas tombé amoureux.se de Esme ? Non. Nous sommes juste meilleurs amis ça doit être quelque chose de normal,c'est vrai qu'avec le peu d'expérience sociales/amicale que j'ai ça doit être une réaction normale. Je suis vraiment très attaché à Esme.
Un son provenant de mon téléphone m'interrompis dans mes pensées, c'était encore une fois ma mère.

-L'hopital de Saint Étienne, oui son cas est très grave, c'est un cancer des poumons. Ils l'ont détecté très tard, ton père l'avait depuis au moins cinq mois. Il va commencer la radiothérapie et la chimiothérapie, le cancer est arrivé au stade 4. Ils lui donnent peu de temps. A peine deux mois.

Sur ce message, je courru jusqu'à mon appartement et pris  quelques affaires en cas de besoin, j'entrai dans ma voiture et me dirigeait pour une heure de trajet jusqu'à Saint Étienne.

Le trajet me paraissait très long surtout avec le mal de tête qui refusait  de me lâcher, mon estomac était noué et ma gorge serrée. Je ne m'étais jamais préparé à l'éventualité de la mort de mon père qui était là seule personne avec Esme qui m'acceptais comme j'étais, c'était impossible à concevoir.

Une fois arrivé, je me garai dans le parking de l'hôpital et entrai à l'intérieur du bâtiment ou ma mère m'attendais, on s'échangea un regard de mépris, elle ne m'avais jamais apprécié pour ce que j'étais et ne comprenait pas, je pense d'ailleurs qu'elle ne me considérait plus comme sa progéniture depuis mon coming out. Bref, l'heure n'était pas à ressasser le passé mais à mon père.

Arrivés dans sa chambre je vis mon géniteur dans un état déplorable,je ne l'avais jamais vu si mal en point.Son visage était pâle et sa respiration était lente et saccadée.

-Alex, je suis heureux que tu sois venu.e. Me dit mon père de sa voix calme et posée

-Papa,comment te sens-tu ?lui répondis-je

-Il y a eu des jours meilleurs...Dit-il et ricanant légèrement

-Les médecins ont dit qu'ils te donnaient 2 mois. Répliqua ma mère.

- J'aurais dû m'en douter dit il en toussant. Je n'irais pas bien loin. Dit mon père fait à l'idée qu'il allait mourir.

Je ne pouvais plus retenir mes larmes qui étaient retenue par mes paupières, ce qui n'échappa pas au regard de mon père.

-Ne pleure pas Alex, tu es la personne la plus forte que j'ai pus rencontré dans ma vie, et tu es mon enfant ! Je suis tellement fier de toi, tu es encore debout et souriant.e après tout ce que tu as dû endurer dans ta vie.Tu es ma progéniture, et même quand je partirais je serai encore là près de toi, tu t'en sort très bien, tu as un travail, des amis et un père qui t'aime plus que tout au monde. Ne pleure pas et reste fort.e pour moi je t'en prie...Dit mon père assez difficilement en toussant à plusieurs reprises.

Ses mots me touchèrent beaucoup, surtout venu de sa part, lui qui habituellement ne montrait pas ce qu'il ressentais et était assez renfermé sur lui même, je sanglottais et entre deux larmes je bégayais quelques phrases

-Je t'aime papa...Je t'en supplie ne me laisse pas seul.e tu es l'unique  personne qui soit là pour moi et qui compte vraiment ! Comment vais-je faire sans toi !? Je t'en supplie !

-Ne dit pas ça, tu as encore Esme qui sera toujours la, elle tient vraiment à toi et te soutiendra toujours dans tes décisions, et puis je serais près à parié ce que tu veux que vous allez finir ensemble tout les deux ! Dit il en riant vers la fin de la phrase.

Suite à cela je me mis a rougir fortement et m'assis sur la chaise à côté de lui pour lui tenir compagnie quelques temps.

***

Après quelques heures au chevet de mon père je repartis en voiture chez moi en lui promettant de revenir la semaine d'après. Même si je me mettait en tête de penser à mon père, je ne pouvais sortir de mes pensées se qu'il avait dit par rapport à Esme et moi...Pensait-il vraiment ce qu'il a dit ?Mon cœur se mit à battre étrangement fort en pensant à l'image d'Esme. Mais je ni prêtai pas attention à cet instant, je rentrait chez moi vers quatorze heure et continua le reste de la journée de façon normale, c'est à dire comme une larve sur le canapé a repenser à la discussion avec mon père et à pleurer.