Chapitre 16: I fall slowly

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TW: Mention de suicide, mention d'auto-mutilation

J'étais dans mon lit d'hôpital, je venais d'avoir une discussion avec le médecin qui m'avait prévenu que je pourrais sortir dans environ cinq jours si tout se passait bien mais que j'allais devoir suivre une psychologue.

Ma dernière interaction avec une psy ne c'était pas bien passé, je ne voulais pas ressacer ces évènements, la vérité faisait trop mal. J'avais peur que cette situation recommence, peur de cette salle blanche, de toutes ces questions. Je voulais qu'on me laisse tranquille, je ne voulais pas parler de moi quand je voyais Esme qui sombrait petit à petit. Soudain, je compris la gravité de ce que je venais de faire, je faisais du mal à Esme, qui sait ce qu'elle aurait pu faire pendant que J'étais à l'hôpital !?Quesqu'il m'est passer par la tête pour que je sois aussi lâche ? que je veuille tout quitter !? Mes tourments se firent interrompre par la porte qui s'ouvrait, une femme entra. C'était ma mère.

-Marie ? Pourquoi tu es ici tu devrais être au chevet de papa ! lui dis-je d'un ton plus froid que je ne l'avais imaginé.

-Déjà calme toi, bien que je ne l'ai pas choisi , je suis encore ta mère et tu me doit le respect. Elle me regardait droit dans les yeux pendant que je fuyais son regard en sachant pertinemment qu'elle avait plus ou moins raison.

-Je commencerais a te considérer comme ma mère le jour où tu agira tel quelle. Me contentais-je de lui répondre.

-Je viens de te le dire "Alex" je suis ta mère,et tu es ma progéniture. Tu viens d'essayer de mettre fin a tes jours ! Ton père était terrifié ! Quesqu'il t'es passé par la tête !?Tu as perdu la tête ? Il n'y a rien qui pourrait te pousser à faire ça !Ressaisi toi !

Je ne sais pas pourquoi mais ce moment, elle dit quelque chose qui me parut vrai. Je faisait constamment du mal autour de moi, tout ce qui se passait était ma faute. Et je n'avais à me plaindre de rien. Je restais planté.e là sans savoir quoi lui répondre.

-J'ai discuté avec les médecins, ils ont dit qu'ils avaient raccourcis ton séjour ici d'un jour comme ils voyaient que tout était en ordre, et pour la psy tu auras un rendez-vous trois fois par semaine au début.

-Trois fois par semaine !? Mais ça va m'apporter quoi de la voir trois fois dans la semaine ta psy !?

-Je n'y suis pour rien ! Tu n'avais qu'à pas faire n'importe quoi ! Me criait-elle en partant de la salle sans un mot de plus.

Je sentais les larmes monter.Non pas à cause de la façon dont je lui avais parlé, mais car je m'en voulait affreusement. Je m'en voulais d'avoir pris cette boîte de doliprane, de m'être ressassé le passé et d'avoir fait cette tentative de suicide. Mais il n'y avait pas de retour en arrière et il fallait que j'arrange mes erreurs.

***

Je prenais mes dernières affaires avant de sortir de ce maudit hôpital, Esme et son amie Apolline m'attendaient à la sortie.

Une fois dehors Esme me pris dans ses bras et je fis de même, les larmes nous montaient aux yeux.Mon regard croisa celui d'Apolline qui était remplis de mépris,envers moi. Il était vraiment arrivé quelque chose à Esme. Tout le monde m'en voulait, et ils avaient raison. C'est une fois dans la voiture, où Esme conduisait que je me rendis compte que ses main étaient entouré par des bandages. Je compris immédiatement qu'elle s'était faite du mal. Je me dégoûtais d'avoir fait "ça" il y a quelques jours, j'étais vraiment inconscient. J'avais l'impression que le mieux pour Esme était que je sorte de sa vie pour de bon.

Une fois arrivé chez elle, celle-ci allai dans sa chambre, je devais parler à Apolline de ce qu'il c'était passé. Mais avant que je ne puisse lui dire quoi que ce soit c'est elle qui me tira le bras:

Deux Âmes Perdues Sous Les ÉtoilesDonde viven las historias. Descúbrelo ahora