Chapitre 7: the call

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C'est un tambourinement à la porte qui me réveillai. Je me levai de mauvaise grâce pour aller ouvrir.

La surprise s'empara de mes traits quand je vis Alex me dévisager en rougissant. Ma chemise m'arrivait à la moitié des cuisses et mes cheveux devaient étaient en bataille. Je rougis aussi et lui demandai ce qu'iel faisait chez moi.

- J'ai oublié mon pull. Explica t'iel gêné après s'être excusé plusieurs fois du dérangement.

- La grande question ça va être, où ? Ris-je doucement.

- Sûrement dans un coin de ton salon. Dit sa personne en partant à la recherche de son très cher pull. JE L'AI TROUVÉ !

- D'accord Alex. Mais parle moins fort ! Je viens à peine de me réveiller. Explicais je.

- J'avoue que t'as une tête à faire peur là. Je lui donna une bourrade amicale avec un faux air outrée.

- Allez oust ! Sors de ma maison ! Ordonnai je en riant.

- Je m'en vais, je m'en vais. Répondit mon ami.e en levant les mains comme dans un geste d'apaisement.

*

- Esme !! Viens voir ce que maman a trouvé ! Je dévalai les escaliers impatiemment et rejoignais mon frère dans le salon. Il me tendit un album photo qu'il ouvrit à la 5e page et désigna une image du doigt. C'était nous, nous et Apolline, 5 ans plus tôt, avant de partir en colonie de vacances. Les cheveux de ma meilleure amie était nouée en deux tresses et elle portait encore des lunettes, à côté d'elle mon frère venait de prendre un coup de soleil et sa nuque était rouge écarlate, il avait une main sur mon épaule et une autre sur celle de Line, et puis il y avait moi, j'avais déjà bronzé et j'avais encore mon appareil dentaire.

- Je m'en souviens ! On avait fait les cons pendant tout le séjour ! Dis-je en riant.

- Oh oui, je ne me rappelle pas le nombre de fois où les surveillants m'ont appelé. Soupira ma mère derrière moi.

*

- Alors Apolline, comment vont tes parents ?

- Ils vont bien et ils vous passent le bonjour ! Répondis poliment l'intéressé.

Mon frère et moi rièrent sous cape devant le stress de notre amie a chercher le moment opportun pour annoncer ses fiançailles à notre mère.

*

- Sa tête était légendaire ! S'exclama Clément allongé sur mon ancien lit.

- J'aurai dû la prendre en photo ! Ajoutai-je.

- Pfff. Fit Pauline désespérée car mon frère et moi ne nous étions pas arrêté de rire depuis le repas.

Il était en face de moi, toujours riant, ses cheveux aussi foncés que les miens brillant au soleil, et sa silhouette entourait d'un aura de poussière dû à l'éclairage, quand son téléphone sonna.

- Je dois y aller. Dit-il précipitamment en se levant.

- Tu vas où ? M'inquiétai-je en le voyant attraper sa veste de pompier sur la chaise de bureau et lacer ses rangers.

- Il y a un incendie.

- Où ? S'enquit ma meilleure amie.

- Dans l'immeuble de ton ami.e.

- Dans... chez qui ????

- Je sais plus son prénom !

- Nathan, Eva ? Alex !?

- Alex je crois. Mais faut que j'y aille Esme.

- Je viens ! Déclarai-je en me levant.

- Non ! Les voix de mes deux figures fraternelles me forcèrent à me rassoir mollement sur le lit dont le sommier grinça.

- Reste ici Esme, avec moi. Me murmura Apolline en me regardant avec inquiétude. Mon frère quitta la pièce me sachant en bonne compagnie et je l'entendu vaguement saluer nos parents.

- Je... il faut que je sorte. Je... APO !

- Chhh.... Ça va aller Esme, je suis là, elle se leva et me rejoignis au milieu de la pièce. Elle m'attrapa doucement la main et me fit signe de m'assoir. Je l'écoutais par automatisme.

- J'ai peur. Déclarai-je de but en blanc.

- Je sais.

- Imagine...

-... Esme arrête d'imaginer. Ton frère l'as dit, c'est son immeuble. Son immeuble, pas son appart. Répéta t'elle en détachant chaques syllabe.

Je laissai ma tête tomber sur son épaule et elle ne dit rien. Elle me caressa doucement le dos alors que j'étais secoué de sanglots.

*

Apolline avait allumé la vieille télé et lancée Nanny McPhee, un film que j'avais vu une dizaine de fois, au moins, en sa compagnie. Mais je ne m'en plain pas.

- Dis moi Esme, cet.te Alex, c'est pas juste un.e ami.e n'est ce pas ?

Je penchai la tête en arrière et l'appuya sur mon lit, toujours assise par terre. Je pris le temps de réfléchir à la question, à vrai dire, je me l'était posé, hier soir, mais j'étais fatigué, j'étais perdu, je n'étais plus lucide. Je perdais cette lucidité en sa présence. Chaque fois que mon regard s'arrêtait sur son visage pour en détailler chaque partie, je remettait cette étiquette en question. « sommes nous vraiment ami.e.s ». Tout était si compliqué, tout était si grisant. Peut être que oui je voulais plus et peut être que ça m'effrayait.

Deux Âmes Perdues Sous Les ÉtoilesWhere stories live. Discover now