Chapitre 45

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- Elle n'est pas venu, cette nuit, murmura-t-il.

Il se doutait que cette femme, à laquelle il pensait souvent, devait passer sa nuit avec la rousse. Il fut légèrement content de pouvoir passer les prochaines nuits dans un chalet isolé, sans l'escouade Jarode.

Au moins, cette femme ne passera pas tout son temps avec Nifa. Ni avec Jarode d'ailleurs.

Il aura cette... morveuse seulement pour lui.

- Purée... soupira "le nain" en passant une main sur son visage. Je deviens fou... Je deviens fou d'elle...

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Elle entendait vaguement des bruits. On criait sur elle. Elle fit partir tous ceux qui la dérangeait et retourna dans son profond sommeil.

- Laissez-moi entrer !

- C'est une chambre de fille, vous ne p... essayait de protester la voix de Nifa.

- Poussez-vous bande de morveux ! crachait une voix furieuse. Ce sale corbeau de malheur va se lever !

La porte s'ouvrit sur un énorme bruit sourd. Le caporal-chef trouva la retardataire encore endormie. Il s'approcha de son lit et lui jeta au visage le sceau qu'il avait apporté.

Ayame se redressa avec un cris de surprise.

- T'a cinq minutes. Si tu viens pas, tant pis, tu feras le chemin à pied.

Ainsi, le caporal furieux sortit de sa chambre, alors que la femme trempée se levait de son lit, frissonnante.

- Sale crétin ! grinça-t-elle.

Nifa entra dans la chambre avec un regard désolé.

- Ils vont vraiment partir dans cinq minutes, dit-elle.

Ayame enfilait ses vêtements, les sourcils froncés. Elle se souvenait que Nifa était venu la réveiller plusieurs fois, mais elle avait continuer à vouloir dormir, encore et encore.

Elle avait complètement oublié qu'ils partaient dans ce foutu chalet pour entraîner le demi-titan.

Dès qu'elle termina de s'habiller, elle sortit de sa chambre. Elle tomba sur une Jarode amusée.

- Ils viennent de partir à l'instant, souriait-elle.

- PURÉE ! souffla Ayame. Nifa, aide-moi, je vais les rattraper à cheval !

Avant de sortir, le corbeau s'arrêta et regarda Jarode.

- Pourquoi tu fais cette tête ?

La capitaine lâcha un bref éclat de rire. Puis, elle regarda la fenêtre d'un air rêveur.

- Rien du tout, ma petite Ayame. Tu ferais mieux de rejoindre le nain.

La noiraude hocha la tête et accourut dehors.

[...]

L'ambiance était étrange dans le chalet. Tout le monde venait d'arriver, à part une personne.

- On aurait pu l'attendre, quand même ! souffla Hanji.

- Tant pis pour elle.

Seul le caporal semblait se ficher totalement du sort de la noiraude. Il était plus préoccupé par sa cape verte dégueulasse. Lorsqu'il aura trouver qui était celui qui avait osé la faire tomber dans la boue...

Il se tourna vers les jeunes de son escouade et vers Hanji avec un regard terrifiant.

- Oï... Que le bouffon qui a fait ça se dénonce.

La Vie Est Belle, Mais Si CruelleWhere stories live. Discover now