Chapitre 35

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- Je te dis que cette enfant n'a pas été tué par eux !

Ayame, elle, observa une dernière fois l'image de l'enfant, perplexe. Elle ne le savait pas, mais cette rousse aux tâches de rousseurs était importante pour Livaï.

C'était Isabelle.

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- Et pourquoi tu t'énerve ? pesta Ayame. Tu connais cette petite ?

Si elle avait su qui c'était, elle n'aurait rien dit.

- Et toi, depuis quand tu me tutoie ? s'indigna Livaï. Montre-moi où est Jones, je dois avoir une discussion avec ce chien !

Elle aurait volontier cogné cet homme qui pensait avoir le droit de lui crier dessus, mais elle se retint. Finissons d'abord la mission, se disait-elle.

- On va entrer de face, rappela Ayame. Ce sera de la bagarre à l'ancienne, essayez de survivre !

- C'est ça, moque-toi. Je te rappelle que je te bas au corps à corps.

- Oui, quand je n'ai ni arme ni l'environnement d'ici.

Donc, cette petite insinuait qu'elle pouvait le battre ici ? Avait-elle oublié qu'il venait du même endroit ?

- C'est parti, Livaï !

Livaï la suivit. Elle avait une telle manière de prononcer son prénom. Il n'arrivait pas à comprendre ce qui était si spécial.

Lorsqu'il arriva, il vit Ayame foncer sur un homme, armée d'une arme. Elle tira plusieurs fois, faisant tomber plusieurs gardes.

Livaï se jeta dans la bataille à son tour. Il sortit un couteau dans une main et une arme dans une autre. Les gardes vinrent, il préféra en assomer le plus possible et en tuer le moins possible. Pendant qu'il se battait, il observa les lieux.

Ils se trouvaient dans un entrepôt assez grand. Les portes de l'entrepôt étaient ouverte, c'était déjà ça. Un homme venait de donner l'appel. Plusieurs gardes sortaient pour se battre contre eux deux.

Livaï plantait l'un d'eux lorsqu'il aperçu la morveuse entrer dans l'entrepôt. Cette sale gosse ne le prévenait même pas.

Elle s'était faufiler tel un chat. Et c'est lorsqu'il la vit sourire qu'il remarqua qu'elle n'avait pas remit son masque. Elle portait seulement sa capuche pour cacher son visage. Il se souvient que Jones connaissait Kenny.

Mieux valait l'empêcher de remonter à elle par l'intermédiaire de l'égorgeur, c'est ça ?

Livaï, furieux qu'elle l'abandonne comme une traître, finit de neutraliser la dizaine d'hommes qu'il restait. Ils avaient au moins l'avantage que Jones ne s'attende pas à ce qu'on l'attaque.

Dès qu'il entra dans l'entrepôt, une dizaine d'arme furent pointé vers lui.

Je savais que je n'aurai pas dû écouter ce corbeau de malheur ! Entrer à deux dans ce repère de délinquants !

Il fut forcé de lever les mains. Un garde prit ses cheveux et l'obligea à tomber par terre. Livaï se trouvait maintenant à genoux, menacé de mort au moindre geste. On retira son chapeau.

Personne ne pourra le reconnaître. Il n'était pas connu pour son visage mais pour son nom.

Soudain, les gardes se dégagèrent un à un pour laisser passer ce qui semblait être leur chef. Grand, les cheveux et les yeux noirs. Un long tatouage commençait à son cou et se terminait à son poignet.

C'était Jones.

Celui qu'Erwin voulait capturer.

Livaï cherchait du regard la morveuse. Elle était introuvable. Il redoutait le moment où il verrait son corps étendu par terre, en sang.

La Vie Est Belle, Mais Si CruelleWhere stories live. Discover now