Chapitre 41

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Ainsi, les deux commencèrent leur nuit ensemble, alors que dans l'esprit du caporal, une petite idée commençait à germer, bien qu'il essayait de la repousser.

Quels sentiments ridicules !

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Ayame Sato s'était levée en même temps que le caporal. Exactement à la même heure. Les deux étaient assez perturbé.

Ils avaient ouvert les yeux à six heures et demi et s'étaient dévisagée. Pour la deuxième fois, ils avaient bien dormis par rapport à l'accoutumée. Surtout le caporal, qui était de plus en plus surpris.

Il avait déjà dormis avec de nombreuses femmes. Mike et Hanji lui avaient conseillés de s'en trouver une, après la mort d'Isabelle et Furlan.

Encore tout jeune, il avait essayé. Mais aucunes d'elles ne lui plaisaient. Pourtant... Cette femme qu'il ne supportait pas lui apportait le calme dont il avait besoin.

J'ai quand même laissé une femme dormir dans mon lit.. non, pire, je lui ai demandé de dormir avec moi !

Ayame, elle, ressentait une gêne jamais connue jusqu'ici. Un homme dans son lit n'était pas impressionnant, pour elle. Et pourtant, ce sale nain la perturbait.

Quels foutues sentiments ! pestait Livaï.

J'ai passée une belle nuit... songeait Ayame.

Les deux se levèrent en même temps. Aucun n'avait retiré plus que son blouson. Ayame fut la première à se diriger vers la porte. Après tout, ce n'était pas sa chambre.

- Eh bien, Livaï, j'ai jours de repos, aujourd'hui !

- Je sais, répondit sèchement le noiraud, agacé.

- Ça va être calme sans moi !

- C'est vrai...

Ayame fronça les sourcils. Il avait l'air sincère.

Elle quitta la chambre sans en chercher plus. Ces derniers temps, elle pensait de plus en plus à cet homme. Elle trouvait qu'il était autant bourré de qualité qu'il n'avait de défaut.

Elle ne put plus longtemps y réfléchir, car maintenant, il était question de se rendre chez Ken Sato. Il lui avait donné rendez-vous à neuf heures. Ni avant, ni après.

Elle se débrouilla pour sortir de la chambre du caporal sans que personne ne la voit. Puis, elle regagna sa chambre, s'y changea pour des vêtements simples, qui pourraient faire croire que ce n'était qu'une simple villageoise.

Ayame sortit du bâtiment du QG. Elle cueilla, pas très loin, une rose.

Puis, elle se dirigea vers les tentes blanches dehors. C'était là que se trouvaient les infirmiers. Elle y entra, essaya d'ignorer tous les corps étendues. Elle se dirigea vers la tente des blessés faiblement touchés.

C'était là que Nifa se trouvait.

L'infirmier ne dit rien sur sa venue. Ayame observa le corps endormie de la femme, un sourire rassurée aux lèvres. Son soleil était de retour. Elle déposa la rose près d'elle, puis partit.

- Pardonne-moi Nifa, je reviendrais, chuchota la noiraude.

Enfin, j'espère revenir. Avec cet homme, tout est possible.

Quelques minutes plus tard, elle se trouvait sur son cheval, en route pour le mur Rose.

Pourquoi cet homme l'appelait ? C'était une question qui lui restait en travers de la gorge. Ken Sato avait décidé de la laisser partir lors de ses dix-huit ans. Il l'avait libéré de ses chaînes, comme elle l'avait convenu avec lui.

La Vie Est Belle, Mais Si CruelleWhere stories live. Discover now