86. L'appel à la police

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 — Police secours, j'écoute.

— C'est mon amie, Mariam, elle ne me répond plus !

— Calmez-vous, Monsieur. Votre amie ne vous répond plus depuis quand ?

— Une trentaine de minutes. Plus ou moins. Mais si avant ça sonnait, maintenant, ce n'est plus le cas, je tombe tout de suite sur son répondeur. J'ai peur pour elle.

— Pourquoi avez-vous peur pour elle ? Pensez-vous qu'elle est en danger ?

— Parce qu'elle est partie à la rencontre d'un type, un dealeur.

— Veut-elle se fournir en drogue ?

— Non, jamais de la vie ! Vous n'y êtes pas. Elle veut coincer ce gars. Il sait peut-être des choses au sujet de la disparition de notre amie, Juliette. Juliette Prévost. Peut-être même que ce dealer est impliqué. Mariam a découvert qu'il était présent dans le coin le soir où elle a disparu !

— Bien. Savez-vous où est-ce que votre amie est allée ?

— Oui, à la cabane, LasCabane. Là où il deale. Je suis en route pour la rejoindre mais je voulais que la police vienne aussi. Je ne sais pas de quoi ce mec est capable. Je ne sais pas ce que va dire Mariam. Elle va tenter de le faire parler. En tout cas, elle ne me répond plus et ça m'inquiète.

— Très bien, donnez-moi la localisation de cette cabane.

— Vos collègues l'ont ! Il sont censés être allés la fouiller dans le cadre de l'enquête de la disparition de Juliette justement.

— Entendu. Nous allons envoyer une patrouille.

— Merci ! Faites vite !

— S'il vous plaît, ne vous rendez pas sur place. Restez à l'abri. Si vraiment il y a un danger, vous faciliterez le travail de la police. Et vous aiderez ainsi votre amie. D'accord ?

— OK.

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