𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 25 : 𝖗𝖊𝖘𝖕𝖎𝖗𝖊.

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Éros ne tremblait jamais. Pourquoi tremblait-il?

- Tu veux rester avec nous Blue? Résonne la voix d'Azarias.

- Non, merci.

Il m'a sourit, et je suis partie de sa chambre. Cependant, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Éros. Il tremblait beaucoup, il avait l'air vulnérable. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi. Je m'inquiète pour lui, je ne devrais pas, mais je ne peux pas m'en empêcher.

Alors je suis retournée sur ma chaise, remit mon plaidé correctement, pris mon livre, et j'ai commencé à lire. Enfin, pas vraiment. Je suis frustrée, je n'arrive pas à me concentrer pleinement sur ma lecture.

Éros....

Il est actuellement dix-neuf heures. Dans quelques minutes, Tatiana descendra pour nous demander ce qu'on mange. Quand nos parents ne sont pas là, c'est toujours moi qui fais à manger. Je suis la plus douée pour cette tâche.

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- Blue!! Résonne une voix féminine en descendant les escaliers.

Qu'est-ce que j'avais dit hein?

Tatiana et son amie Lola apparaissent toutes les deux devant moi. Je n'aime pas vraiment sa copine. Elle est hautaine, comme si elle était meilleure que les autres.

- On mange quoi ce soir?

- Je ne sais pas, qu'est-ce que vous voulez manger-

- Des pâtes à la bolognaise!

Je sursaute rapidement et me tourne en vitesse. Je n'avais pas remarqué qu'Azarias lui aussi était derrière moi. Il y avait Éros aussi. Son regard ne croise toujours pas le mien. Vulnérable, ouais, c'est exactement ce qu'il est.

- Tu m'as fait peur... Soufflais-je.

Azarias rigole légèrement, puis attrape mon livre entre ses mains.

- Je me demande toujours comment est-ce que tu peux lire ça.

Je m'empresse d'arracher mon livre de ses mains sales.

-Quand tu touches mon livre, tu te laves d'abord les mains. Ça va pas ou quoi dans ta tête. Grognais-je.

-Mais elle est folle ma parole. Dit-il en rigolant.

-Touche encore une fois à mes livres sans mon autorisation, et tu vas voir tu mangeras de la nourriture pour chiens ce soir.

Même s'il n'était pas très voyant, j'ai vu Éros sourire légèrement. Cependant, son regard n'a jamais croisé le mien. Son regard est resté sur le sol. Il ne parle pas, ne me regarde pas, il ne fait rien. C'est comme s'il était un mur.

-Elle n'est pas normale ta soeur, elle fait un peu pitié.

J'ai pincé mes lèvres et mon regard s'est dérivé vers Lola, l'amie de Tatiana.

Mais avant ça, j'ai vu Éros, lever pour la première fois la tête. Son regard s'est dirigé vers Lola, et je crois que je n'ai jamais vu un regard aussi meurtrier.

Il fait flipper putain.

Lola n'a pas réussi à tenir, elle a baissé le regard, elle avait peur d'Éros. Ce n'est pas étonnant, moi aussi j'en aurai eu s'il me regardait comme ça.

-Du coup Blue, c'est ok pour les pates à la bolognaise?

-Hum, oui, je pense. Papa et maman ne viennent pas manger?

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