J'avais douze ans quand j'ai rencontré Éros.
Il m'a volé mon premier bisou à mes quinze ans.
J'ai couché avec lui à mes dix-sept ans.
Et cinq jours après avoir couché avec lui, il a piétiné mon coeur comme une vulgaire feuille morte.
Il a arrêté...
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Blue : 23 ans.
Mes yeux s'ouvrent petit à petit avec difficultés. Putain de merde, mon crâne me fait atrocement mal.
Je me relève difficilement sur mon lit, et remarque avec étonnement qu'il y a deux choses sur ma boîte de nuit.
Un doliprane, et un verre d'eau.
Dieu merci, je ne sais pas qui a mis ce verre d'eau ici, mais je l'aime. Je pense que c'est Cassie, c'est elle qui est sortie avec moi hier. Alors ce serait tout à fait logique.
J'ai rapidement attrapé la boîte de doliprane, j'en ai pris un, et à l'aide de l'eau je l'ai avalé d'un trait.
J'ai légèrement grimacé. J'ai toujours détesté prendre des médicaments. Je trouve ça immonde, voir carrément infecte.
J'ai enlevé la couverture de mon corps avant de me lever de ce grand lit. Mon corps entier tremblait, je ne sentais plus mes jambes. Je crois même qu'à n'importe quel moment je peux m'écrouler comme une vulgaire chaussette sur le sol.
Je devrais vraiment arrêter l'alcool.
Je sors rapidement de ma chambre avec des habits en main que j'ai pris à l'arrache dans mon armoire.
Je suis rentré dans la salle de bain, je me suis déshabillé et j'ai pris une douche. Une bonne et longue douche froide.
Azarias m'avait kidnappé, et Éros m'avait brisé le coeur étant jeune, alors il n'aura qu'à payer l'eau. Je compte passer beaucoup de temps sous l'eau.
Quand j'ai senti mes idées se remettre en place, j'ai mis l'eau chaude. Je sentais mes muscles se détendre au fur et à mesure que l'eau coule sur ma peau.
Trente minutes après, je suis sortie de cette douche. Je commençais à avoir les mains moites, ce qui est une des sensations que je déteste le plus.
Je me suis rapidement habillé, j'ai mis un jean, encore une fois. J'avais chaud, mais je ne me voyais pas me mettre en short, en jupe, ou même en robe. J'ai fini par mettre un t-shirt ample et large.
Puis, je suis sortie de cette salle de bain. Je n'avais pas faim. Mais j'avais soif, extrêmement soif.
Je suis arrivé dans la cuisine, et celle-ci était vide, comme les autres pièces de cette maison. Il n'y a personne.
Je souffle, attrape un verre d'eau avant de le boire rapidement.
-Bonjour signorina*. Résonne une douce voix derrière moi.
J'ai sursauté, mon verre allait même tomber, mais je l'ai rapidement rattrapé. Je souffle un bon coup, putain on a évité la chute. Je me tourne par la suite vers cette douce voix.
