Chapitre 2

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Ayame ouvrit les yeux, se sentant soudain approché, voir attaqué. Son premier réflex fût de se mettre en garde. Mais elle n'y arriva pas. Elle était attaché.

Elle se mit à bouger, mais elle ne pouvait pas faire grand chose. Ses mains étaient attachés derrière elle, et ses pieds étaient lié de la même manière. Elle se trouvait à genoux, un poteau l'empêchant de touché les liens qui la retenaient.

Le fameux caporal l'avait sûrement attrapé pour l'interroger.

Ayame leva les yeux. Elle se trouvait dans une sorte d'entrepôt. Il n'y avait personne. Elle essaya alors le tout pour le tout. Ses mains touchaient le sols, puisqu'elle était à genoux. Elle fit glisser doucement le couteau caché dans son manche, mais se rendit compte qu'il avait disparu.

Ces enflures m'ont fouillés.

Elle essaya alors autre chose. Elle leva ses mains le plus haut que les liens le lui permettaient et fut satisfaite de remarquer qu'elle pouvait toucher ses cheveux.
Là, elle retira sa pince.

Cette pince était un peu spécial, car il suffisait d'enlever la petite couche qu'elle avait rajouté pour pouvoir découvrir un objet pointu.

Elle entreprit alors de couper ses liens. Cela lui prit vingt longue minutes, mais une fois ses mains libres, il lui fallut peu de temps pour libérer ses pieds.

La femme se leva, satisfaite. Elle ignorait elle se trouvait où, mais elle avait de la chance de ne pas être au cachot. Les insectes comme elle étaient très facilement condamnable aux yeux d'un juge.

Alors qu'elle venait de décider de sortir par la fenêtre, un bruit sec se fit entendre, suivit de plusieurs applaudissement. Elle fit volte-face et découvrit un homme adossé au mur. Il avait des cheveux noirs rasé sur le côté et un regard d'acier.

Il applaudissait lentement, loin de rire, avec un visage dure.

- Où est-ce que tu comptes aller morveuse ?

Ayame reconnu le soldat qui l'avait ramener là. Le fameux caporal-chef. Elle, qui était encore blessé un peu partout, n'aurait pas pu l'oublier aussi simplement.

Cet homme est dangereux.

Tous ses sens s'éveillèrent. Elle se mit en position de combat, prête à en découdre. Un autre homme entra soudain dans le fameux entrepôt. Un homme à l'allure noble, que Ayame connaissait bien de vue. Elle le respectait beaucoup.

Cet homme ne fit aucun commentaire en remarquant la situation.

Le caporal-chef venait de se redresser, prêt aussi à se battre avec elle.

Ayame l'attendait, elle ne devait surtout pas lui tourner le dos. Aucun des deux ne possédaient d'arme, cette fois. Elle avait ses chances.

L'homme s'approcha, le premier coup fusa. Ayame contra grâce à son avant-bras, puis contra le coup de pied du caporal. Elle esquiva un autre coup. Elle essaya elle aussi de le toucher, mais il était habile. Il ne lui laissait au répis. Il la prenait au sérieux, par rapport à la première fois.

La femme serra les dents lorsqu'il la toucha une fois au visage. Puis une autre dans le ventre. Les coups s'enchaînaient, de plus en plus puissant. Ayame tomba par terre. Il lui jeta un coup de pied qu'elle prit de plein fouet.

Elle se mit à grogner à cause de la douleur, plier en deux en tenant son abdomen.

Le caporal-chef lui assèna encore plusieurs coups, sans se soucier du fait qu'elle ne se défendait plus. Comme pour les combats de rues, il lui faisait comprendre qu'il était le plus fort.

La Vie Est Belle, Mais Si CruelleWhere stories live. Discover now