Le Dîner

5.5K 233 53
                                    

Il attrape la serviette des deux extrémités et la lance pour qu'elle passe sur ma nuque. Il me rapproche de lui d'une pression, je rigole et placent mes bras sur sa taille. Mais lui garde une mine sévère :

- Alors comme ça on ose me frapper, Femme.

Il me fait reculer jusqu'à ce que je bute contre le lit :

- Tu vas me le payer. Tu le sais, n'est-ce pas ?

- Oui mais pas maintenant. On a rendez-vous je te rappelle.

- Tu t'en sors bien comme d'habitude.

Je tend mes lèvres vers lui et lui demande :

- Fais-moi un bisou

Il se détourne.

- Non.

- Mais pourquoi ?

- Tu m'as fouetté.

- Tu t'es moqué de moi.

- C'était assez comique reconnais-le. Tu t'es mise à pleurer parce que tu n'arrivais à te dessiner un trait. Pour un trait, il rit encore. Mon Dieu, femme tu auras ma peau.

Et le voilà encore entrain de se foutre ouvertement de moi.

- Tu vois tu recommences là. Tu n'as aucun droit de me juger. Tu t'es déjà maquillé ? Je ne crois pas ! Tu as déjà essayé de dessiner un trait absolument identique deux fois ? Je ne crois pas ! Est-ce que tu as les hormones qui débloques parce que tu portes un bébé ? Il ne me semble pas ! Alors oui j'ai les émotions qui partent en vrille mais c'est entièrement de ta faute tout ça ! Si tu ne m'avais pas mise enceinte, je ne serais pas devenue grosse ni une fontaine.

Il me prend dans ses bras alors que les larmes recommencent à couler :

- Mon ange, je suis désolé. Je te promets de ne plus me moquer de toi dorénavant. Mais je t'interdis de dire que tu es devenue grosse. C'est absolument faux. Tu as seulement pris du ventre, faut bien faire de la place pour ma fille, aussi costaud que son papa. Tu as aussi un peu pris des fesses ce qui n'est pas pour me déplaire. Je t'adore comme tu es, alors arrête de dire des bêtises pareilles.

- Je suis désolée d'avoir dit que c'était de ta faute. C'était méchant, surtout que ça ne changera rien.

- C'est rien. Arrête de pleurer maintenant. Finis de te préparer et oublie ton trait là tu es très bien sans.

Je pars et je me retourne pour lui faire un clin d'œil, juste avant qu'il ne me claque les fesses.

- Pervers.

- Je sais que tu aimes ça.

Je m'enferme dans la salle de bain en le traitant de fou. Je termine de me préparer.

Nous sommes dans la voiture en direction de la maison de Mario. Armaàn a posé sa main sur ma cuisse et Carlos nous suit en moto sous prétexte qu'il ne veut pas tenir la chandelle dans la voiture sans compter l'équipe de sécurité qui nous suit à chaque fois que nous sortons.

Armaàn ralentit dans un quartier résidentiel plutôt chic. Il s'arrête devant un portail coulissant. Il se gare devant et nous sortons de la voiture. Enfin Armaàn vient m'aider car je n'y arrive pas, avec ce gros ventre, impossible de me relever d'ici. Je bougonne :

- Je suis grosse.

- Tu ne vas pas recommencer ?! Tu n'es pas grosse, tu es enceinte. Je croyais qu'on avait régler ce problème à la maison.

- J'arrive même plus à sortir de la voiture,

- C'est normal, tu as du poids pour porter notre fille alors cesse de dire que tu es grosse, tu m'énerves.

El  Dragón ( En Correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant