Souvenir

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Je viens d'avoir seize ans et comme toujours Carlos vient me réveiller mais cette fois je le sens s'allonger dans mon lit mais je ne dis rien et fais comme si je dormais encore. Je sens son regard sur moi, bientôt je sens sa main sur ma joue et il prend une de mes mèches pour la glisser derrière mon oreille. Je l'entend chuchoter :

- Je sais que tu ne dors pas.

Sans plus attendre j'ouvre les yeux et comme à chaque fois je tombe sur son regard vert bien plus clair que le mien et je l'enlace de mes bras en rigolant :

- À chaque fois tu me fais le coup mais tu te trahie. Quand je te touche, tes paupières papillonnes.

-Pourquoi fais-tu ça, ça t'amuses ?

- J'aime bien analyser tes réactions ce n'est tout de même pas de ma faute ?

- Si si c'est de ta faute tu peux te trouver un autre cobaye moi ça ne marche plus.

- Bon très bien.

Je me redresse et croise les bras comme une gamine de cinq ans. Il me rallonge et me fais des chatouilles auquel j'essaye de résister mais il est bien trop fort pour moi. Je cède au rire.

Soudain il s'arrête et me regarde tendrement.

- Bon anniversaire, petite sœur.

J'enlève son bras et le couvre de bisous pendant qu'il râle mais je sais qu'il aime ça que je lui donne de l'affection. Mais que voulez-vous il n'assume pas. Mais moi je m'en fiche tant que je peux continuer.

- Il serait peut-être tant que tu grandisses tu ne crois pas, minimoys.

- Je t'interdis de te moquer de ma taille, j'ai fait tout ce qu'il fallait j'ai bu du lait et manger de la soupe et rien y fait.

- Oh ma pauvre petite schtroumpfette.

- Tu continues à te moquer de moi ? Tu es sûr de toi ?

- Mais qu'est ce que tu crois pouvoir me faire, petite chose insignifiante.

- Ah tu veux la guerre, très bien tu vas l'avoir.

Je lui saute dessus et essaye de l'étrangler (faussement) mais ça ne lui fait rien alors j'essaye de le chatouiller mais ça ne lui fait aucun effet. Il se moque à nouveau de moi tandis que moi je décide de bouder.

La journée se poursuit tranquillement, on a passé la matinée dans la piscine et l'après midi devant la télé à se gaver de cochonneries. Mais ce que je n'ai pas dit à mon frère c'est que j'ai rencontré un garçon sur internet et il m'a proposé de venir à une fête. Ce serait ma première fête, je n'ai qu'une seule ami, Meg car c'est la seule personne qu'on m'autorise à fréquenter. Et j'en ai assez d'être enfermée et de ne pas pouvoir mener ma vie comme je l'entend alors ce soir discrètement je sortirais par la fenêtre et j'irais à cette fête, que Carlos ou les parents le veuillent ou non ! Mes parents eux sont en voyage ça ne me dérange pas, ils nous aiment malgré tout même s'ils ne sont pas souvent présent. Enfin c'est ce que je me répète.

Après minuit je sais que mon frère est encore parti je ne sais où mais il est l'heure pour moi d'y aller. Dylan le garçon qui m'a invité m'attend un peu plus loin dans la rue. J'ai mis une petite robe noire et je me suis légèrement maquillé. Une fois en bas je fonce vite vers la voiture de Dylan.
On se fait la bise, c'est la première fois qu'on se voit en vrai. Alors on discute un peu durant le trajet et on arrive devant une immense maison. Et je lui demande :

- Elle est à toi cette maison ?

- Non c'est la fraternité à laquelle j'appartiens.

- La quoi ?

El  Dragón ( En Correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant