El Dragón ( En Correction )

Rejetée

Je me sens soulevée dans les airs par des bras musclés biens familiers. Je me blottie contre ce torse que je connais si bien et je glisse une de mes mains sur sa nuque. Armaàn sort de la chambre de ma nièce et monte les escaliers pour nous diriger vers la chambre, il me pose sur le lit.

J'ouvre les yeux pour le voir se diriger vers la salle de bain. Je trouve la force de me lever pour le rejoindre et je vois qu'il a déjà sortit toutes nos affaires. Il se brosse les dents et je fais de même en m'asseyant sur la lunette des toilettes, n'ayant pas l'énergie de rester debout. Je termine de me brosser les dents puis de me rincer la bouche. Armaàn sort de la salle de bain en fermant la porte pour que je puisse me laisser mon intimité, je soulage ma vessie avant d'aller me coucher. Après je me déshabille avant de le rejoindre.

Il m'attend sous la couette qu'il soulève pour me faire signe de vite le rejoindre. Je m'empresse de le rejoindre pour me blottir contre lui. J'ai froid en petite culotte je me jette contre lui et je prend un malin plaisir à poser mes plantes de pieds toutes froides sur ses cuisses. Son visage se crispe et il me jette un regard désapprobateur.

- Petite peste.

Je ris en me réchauffant encore plus contre son torse chaud. Puis il s'allonge plus confortablement m'entraînant avec lui en me posant sur lui. Il m'embrasse le cou, et se fraie un chemin avec sa main à la base de mes cheveux. Il m'embrasse sur la bouche possessivement, sa langue joue agressivement avec la mienne. Il empoigne mes fesses à pleines mains tandis que je pose les miennes sur ses épaules, je plante mes ongles dans ses muscles. Il crochette de ses pouces les deux côtés de ma culotte et l'abaisse, je me redresse pour pouvoir la retirer complètement et je prend l'initiative de lui retirer aussi son caleçon.

Je me penche vers la commode et je ne suis pas surprise de voir qu'il a pensé à mettre des préservatifs dedans. Je sens sa queue palpiter contre moi, j'enfile le latex sur son membre dressé. Et je m'empale doucement sur lui, il accompagne mon mouvement de ses mains posées sur mes hanches. C'est la première fois qu'on le fait de cette manière. Après quelques douces remontées de ma part, il m'empoigne plus vigoureusement et instaure un rythme plus rapide et brutal. Je savais qu'il ne me laisserait pas bien longtemps la main. Il aime contrôler et j'aime ça.

Je sens monter le plaisir en moi, je gémis en essayant de faire le moins de bruit possible, je crie son prénom par dessus sa main essayant de me faire taire, lorsque l'orgasme déferle comme une vague en moi.

- Ouvre les yeux, grogne-t-il,

Étourdis par le plaisir, j'obéis. Je rencontre l'attrait du regard d'Armaán sombre et intense, son visage figé dans un masque de désir violent. Et sous ce masque, je sens cette tendresse que je ne peux pas vraiment qualifier.

Mes parois se resserrent autour de son membre ce qui déclenche rapidement son orgasme après quelques coups de boutoirs profonds. Il se retire délicatement pour se laisser tomber à côté de moi. Il se lève rapidement pour jeter le préservatif puis il revient vers moi pour me prendre dans ses bras :

- C'était incroyable. Plus on le fait mieux c'est. Comme si on apprenait à mieux connaître nos corps et à en tirer le plus de plaisir possible.

- Oui je le sens aussi.

Je mets ma tête dans son cou et je ne tarde pas m'endormir, épuisée.

Je me réveille haletante, prise d'effroi et de tremblements. Mes joues sont humides et ma gorge serrée. Je suis seule et il fait encore nuit. Mais la porte s'ouvre, Armaàn me fixe d'un air impassible. Il a les sourcils froncés et les cheveux en désordre. Il ne porte que son caleçon noir. Il s'approche de moi à grand pas en me demandant :