Erina

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Retour au pdv d'Angelica :

Nous sommes dans la voiture qui nous emmène chez Armaàn, en Italie. Après tout ce que m'a dit Armaàn j'avoue que je stresse un petit peu. Je me demande ce qui m'attend là-bas.

Quelques minutes plus tard, nous arrivons devant un immense portail que nous franchissons. Avec son architecture historique et sa technologie moderne, ce domaine me semble être impénétrable. On se retrouva devant une énorme bâtisse ancienne mais très bien conservée. Avec un étage, deux tours, des pierres grises absolument magnifiques. Cette baraque doit valoir des millions.

La voiture se gare devant l'entrée de l'immeuble et le chauffeur ouvrit la portière d'Armaán, il sort en premier puis m'aide à descendre. Son bras entoure immédiatement autour de ma taille, lui qui a été si tendu tout le long du trajet. Nous nous approchons des portes d'entrée que deux hommes armés ouvrent devant nous. Nous traversons un hall où sont rassemblés plusieurs hommes devant des écrans montrant des images de toute la propriété.

Je retiens mon souffle quand nous passons devant une vingtaine d'hommes à la solde d'Armaán. Tout de noir vêtu armés de fusils et de pistolets, ils semblent prêts à rentrer en guerre. De plus, ils se ressemblent tous avec leur regard durs et leurs cheveux courts. J'aurais dû être habituée depuis le temps mais c'était la première fois qu'ils sont si nombreux.

Deux hommes gardent la véritable entrée de la maison, se tenant de chaque côté du mur avec leur AK47. Qui ouvre sur un hall magnifique, très lumineux puis nous nous dirigeons vers la gauche qui est fait d'un mur entièrement vitrée. Le château devrait être très sombre à la base, retirer des pierre pour y mettre une immense baie vitrée, réchauffe la pièce et la rend plus accueillante.

Une fois que nous entrons dans l'immense salon je lui demande :

- Toute cette sécurité est-elle vraiment nécessaire ?

- Plusieurs personnes dangereuses mais qui ne sont pas pour autant nos ennemis connaissent l'existence de cet endroit. À Cuba je n'emmène jamais personne, que j'ai réussis à garder anonyme le risque est donc moins grand. Ici, cette demeure est connu pour être le royaume de ma famille depuis des générations.

- C'est impressionnant mais pas très rassurant.

- Mon ange, je ne laisserai jamais rien t'arriver. Nous sommes dans une forteresse et même s'il devait y avoir un imprévu j'ai toujours un plan b.

- Okay je te fais confiance.

Il s'approche de moi et me conduit vers l'un de canapé blanc en cuir qui reflète la lumière de cette fin d'après midi. Il s'assit en face de moi en me tenant ma main dans la sienne, le regard grave.

- Avant de te faire visiter la maison je dois te parler de quelque chose.

Je ne dis rien, la gorge nouée d'appréhension.

Il marque une pause avant de reprendre en me regardant dans les yeux.

- Je ne t'ai jamais parlé d'Erina.

Je fronce les sourcils, il continue :

- C'était comme une sœur pour moi. Durant les mois que j'ai passés dans la rue enfant je l'ai rencontré elle avait cinq ans moi sept on s'est trouvé et on ne s'est plus jamais quitté. Jusqu'à se que je rencontre Carlos et ton père. Il ne voulait pas d'elle, c'était une fille elle n'avait aucune valeur à ses yeux. Il l'a placé dans un foyer. On est toujours resté en contact à mes dix huit ans je suis allé la chercher. On a habité ensemble de nombreuses années. Puis un jour elle n'est pas rentrée, après des jours à la chercher on a retrouvé son corps dans une ruelle, nu, mutilé, elle a été violé plusieurs fois, par plusieurs hommes.

El  Dragón ( En Correction ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant