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Chapitre 88 

PDV EMILY

I've never seen a diamond in the flesh

I cut my teeth on wedding rings in the movies

And I'm not proud of my address

In the torn up town, no post code envy

But every song's like:

Gold teeth

Grey Goose

Tripping in the bathroom

Bloodstains

Ball gowns

Trashing the hotel room

We don't care, we're driving Cadillacs in our dreams

But everybody's like:

Crystal

Maybach

Diamonds on your timepiece

Jet planes

Islands

Tigers on a gold leash

We don't care, we aren't caught up in your love affair

And we'll never be royals (royals)

It don't run in our blood

That kind of lux just ain't for us, we crave a different kind of buzz

Let me be your ruler (ruler)

You can call me queen bee

And baby I'll rule, I'll rule, I'll rule, I'll rule

Let me live that fantasy

Dès que j'eus finis de la chanter je rouvris les yeux et regardai Mademoiselle Rose qui avait encore les yeux fermés, casque aux oreilles. Je m'éloignai du micro et sortis de la pièce, la rejoignant.

« C'était magnifique ! Vraiment ! Bon, tu as encore quelques petites failles, mais.. woh ! Dis-moi, tu es la réincarnation de la musique même, non ? »

Je rougis légèrement, gênée des compliments que me donnait Mademoiselle Rose. Elle retira le casque et se coiffa rapidement à l'aide de ses doigts.

« Je suis certaine que je peux faire quelque chose avec ta voix ! » s'exclama-t-elle, heureuse.

« Mais.. Peut-être devrais-je me focaliser sur le violon et le piano, non ? »

« Bien sûr. Mais savoir chanter correctement est vraiment important dans le monde de la musique. Si tu avais à accumuler toutes tes capacités, tu peux facilement devenir une très grande musicienne. »

« Mh.. »

Dans quoi m'embarquais-je ? Si je commençais à m'évader dans tous les styles de musique, j'allais certainement me perdre. Néanmoins, les cours de chants m'avaient toujours attirée. J'adorais les professeurs de chants, ainsi que les chanteurs. Petite, je rêvais d'être chanteuse, mais bien sûr le manque de performance faisait que je m'étais retirée cette idée de ma tête. Plus les semaines se succédaient, et plus la musique prenait une grande place dans ma vie. Le fait de me retrouver dans cette pièce insonorisée en train de chanter m'avait procuré des frissons, une sensation de bien être. Je me sentais bien devant le micro. Pour moi, la musique avait toujours été une passion, un loisir, mais cela faisait des années que je m'étais retirée l'idée d'en faire mon métier. 

Mon Bad BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant