41 : Ô passion, fais nous ressentir

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C H A P I T R E
42

Ô PASSION FAIS NOUS RESSENTIR
























































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(Nda : si vous n'êtes pas à l'aise avec ce genre de scène vous pouvez ne pas lire le chap en entier, ça ne change rien pour comprendre la suite de l'histoire)!












































T H A Ï S I

1 semaines après la naissance d'Abel

Appartement,
New York, Manhattan
02:30

Il fait nuit. Trop nuit. Je ne peux pas dormir.

Parce-que j'ai trop mal.

Parce-que j'ai trop peur.

Et je suis trop seule.

Je suis dans mon appartement New Yorkais. Il est tellement en hauteur que je n'entend presque plus les sirènes d'ambulances, ni la foule. Mais je vois des centaines d'immeubles encore éclairés à cette heure-ci.

Car Manhattan ne dort jamais.
Tout comme moi.

Quand je suis revenue chez moi, dans cet appartement qui m'a vu grandir. Tout était à sa place comme si je ne l'avais jamais quitté. Comme si je n'étais jamais partie à Buenos Aires en quête de renouveau, en quête de bonheurs et de plaisirs.

Mais tout a échoué. Tout ce que j'ai récupéré, ce sont des traumatismes en plus, des terreurs nocturnes en plus, et des crises d'angoisses de plus.

Tout ce que j'ai récupéré de Buenos Aires, parce-que je ne l'ai jamais raconté, mais ce sont ce qu'ils m'ont fait là-bas. Chaque nuit je m'en souviens un peu plus.

Je me sens horriblement seule.

Et je n'arrive pas à dormir. Je n'arrive pas à dormir parce-que s'il m'arrive quelque chose lorsque mes paupières se fermeront, Jin ne sera pas ici pour m'aider. Je ne pourrais pas toquer à sa chambre.

Je suis rentrée depuis des jours. Jin était tellement occupé. Vladimir et Nina ont eu un enfant, Abel a déjà une semaine. Je n'ai au aucune nouvelle d'Ilan et de Mira.

Et je me sens si égoïste. Je ne pense qu'à moi. Stella nous a quitté et je ne pense qu'à ma misère sentimentale. Je ne pense qu'à la douleur qui me triture l'estomac.

Mais j'ai tellement mal.

Une douleur si aiguë que je ne peux plus la décrire. Une douleur si aiguë que le papier n'est plus assez résistant pour tout contenir et absorber.

























Charmant désir  Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt