Charmant désir

17 : Mon amour..

J I N

Putain,

merci Dieu.

nous sommes arrivés à temps chez les Bianchi. Une minute de plus et Vladimir aurait rendu l'âme.

Nina gare la caisse devant la grande maison et elle s'empresse de quitter le siège conducteur pour courir vers nous et ouvrir les portières.
Quand elle voit son homme, allongé et ensanglanté dans mes bras, elle ne flanchent pas, ne loupe pas une seule seconde. Grâce à de bons réflexes qu'elle a acquise ces dernières années, elle court à l'intérieur et m'aide à le récupérer.

Nina Berlinski est une femme très courageuse.

-Vladimir ! Mon amour, tiens le coup, on est arrivés ! Elle penche sa tête vers lui, et ses cheveux bouclés et imposants la suivent dans ces mouvements.

À bout de souffle il ne répond pas, mais un sourire se forme au coin de ses lèvres. Nina et moi portons le blond par la taille jusqu'à l'entrée. Thaïsi ferme les portières et nous rejoint. Elle toque et quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre pour nous laisser devant
Rosa, un nourrisson dans les bras. Son teint est toujours aussi bronzée grâce au soleil, ses cheveux toujours aussi noirs, lisses et longs. Et ses yeux aussi sombres. Elle ne change pas, malgré les années.

-Jin ? Me lance t-elle en me regardant, puis ses yeux s'agrandissent lorsqu'elle remarque Vladimir avec nous, sa chemise blanche devenue rouge.

-Entrez ! Déclare t-elle se décalant de la porte.

Nous entrons, et Nina et moi nous empressons d'allonger Vladimir sur l'immense canapé.

-Qu'est ce qu'il lui est arrivé ?

-Il à reçu une balle dans le torse.. Énonce Nina en passant ses mains dans les boucles de ses cheveux sombres.

-Garde moi Alessia s'il te plaît Jin, me demande t-elle d'une voix douce, en me donnant son nourrisson que je récupère, et je pose délicatement sa tête sur mon bras, pour qu'elle soit retenue par mes muscles.

Rosa court sans attendre à l'étage où se trouve normalement toutes ses affaires pour soigner un blessé, mais on ne peut pas le transporter la haut. Ça risquerait d'enfoncer la balle encore plus loin dans son corps putain. Et on a dû déjà bien l'enfoncer pendant le trajet.

-Vladimir, ne ferme pas les yeux mon amour.. Murmure Nina assise en face du canapé, passant ses mains dans les cheveux clairs de son homme. Thaïsi n'a pas prononcé un mot depuis que nous sommes ici. Elle est sous le choque, ses yeux la trahissent. La brune ne comprend rien à ce qu'il se passe, et elle doit se demander pourquoi nous sommes ici et pas aux urgences. Un mafieux ne peut pas foutre les pieds dans un tel endroit. C'est trop dangereux. Alors dans chaque cartel, nous avons des soignants formés pour ce style de blessure. Mais, ça aussi elle ne le sait pas.

Quelques minutes plus tard, qui paraissent si longues,

Car chaque millième de seconde est une torture,

Rosa arrive en courant, tout le matériel entre ses mains bronzées.

-Fais sortir Alessia s'il te plaît Jin.